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La nouvelle zone de liberté commerciale favorise le développement qui sur son son élan...
vendredi 31 mai 2019, par
L’une des méthodes les plus fructueuses dans le commerce international consiste à supprimer les barrières douanières. Ce qui relève pleinement de la souveraineté de chaque pays, peut grandement favoriser les échanges afin de satisfaire les demandes multiformes tant en matières premières, destinées à la fabrication, qu’en produits finis prêts à la consommation.
Maintenant, avec les nouvelles ratifications l’Afrique abrite maintenant la plus grande zone de libre-échange au monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce. Ceci est dû à ce que presque tous les pays du continent y ont adhéré, comme le montre la carte ci-dessous.
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L’accroissement des marchés des pays africains est primordiale. Le libre-échange a également des retombées positives, notamment l’amélioration de la compétitivité des industries et des entreprises. Avec la multiplication des opportunités pour les économies, il faut s’imaginer l’amélioration à l’échelle géographique des variétés des produits. Ce qui renforce l’efficacité et l’allocation des ressources qui partent en matières premières ailleurs, en dehors de l’Afrique, faute d’être exploités localement.
Ce qui a été déclenché depuis le 30 mai 2019, avec la mise en œuvre officiellement de l’Accord de libre-échange pour le continent africain, est l’abaissement des contraintes, au niveau des confins, afin de favoriser la circulation des marchandises. C’est suite au dépôt le 29 avril dernier, des 22 pays de leurs instruments de ratification de la Convention de zone commerciale (AfCFTA) que l’Union africaine (UA) suivait.
A l’origine, lors de la 18e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, tenue à Addis-Abeba (Éthiopie) en janvier 2012, a adopté la décision établissant une zone de libre-échange continentale. Elle avait pour date indicative 2017, pour son échéance de mise en place. Les volontés comme le rassemblement des outils comme les réalités productives n’étaient pas visibles. Maintenant l’ambition est ouverte.
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Parmi aussi les prémices, un plan d’action pour stimuler le commerce intra-africain (BIAT). Il avait identifié sept domaines d’action prioritaires : politique commerciale, facilitation du commerce, capacité de production, infrastructure liée au commerce, financement du commerce, information commerciale et intégration du marché des facteurs.
Il y a un an, en mars de l’année 2018 (17 au 21), 44 pays africains ont signé la création de la zone de libre-échange continentale africaine. Les dirigeants africains ont réalisé le pas final pour une vision pensée et élaborée de longue date, pour que les échanges à travers le continent soient effectivement libres. Depuis son lancement, l’AfCFTA a pris de l’élan, au total maintenant 52 pays l’ont signé.
Puis en février 2019, au cours de la 32e session ordinaire de l’Assemblée de l’Union à Addis-Abeba, un bilan a été dressé par l’actuel président de l’UA. Issoufou Mahamadou, président de la République du Niger et chef de la zone de libre-échange du continent africain (AfCFTA), a présenté un rapport ainsi que la feuille de route pour la finalisation du projet, directives et négociations sur les services dans le cadre du protocole sur le commerce des services dans le cadre de l’ALECA.
Bien que 22 aient déposé leurs instruments de ratification, le seuil n’était pas encore atteint, pour songer à une large couverture et en comptant sur une bonne majorité des 55 nations africaines. Le seuil requis par la commission de l’institution « OMC » étant dépassé, comme jamais depuis la création de l’(OMC) Organisation mondiale du commerce, en 1995.
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De nombreux autres avaient déjà finalisé le processus, mais manquaient les derniers qui viennent de mettre en vigueur l’accord. Il est question d’un chiffre d’affaire de 6,7 billions de dollars en 2030 (1 billion vaut mille milliards). Il s’agit de l’ensemble des dépenses combinées des consommateurs et des entreprises qui constituent en commun le marché africain.
Cet accord est indispensable au développement de l’Afrique. Cette nouvelle zone de libre-échange, à considérer au niveau mondial. Elle a un important impact sur les réalisations pour l’essor économique de la région d’abord, estimée pour stimuler le commerce intra-africain de 15 à 25% d’ici 2040.
Actuellement l’écart actuel entre le commerce intra-régional de l’Afrique et les autres régions de la Terre, livrées à un conflit entre Chine et Etats-Unis, est grand. Comme le montre l’image ci-dessous.
Commerce intra-régional de marchandises de l’Afrique comparé à d’autres blocs régionaux
Voir en ligne : Notre dossier Afrique
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