Accueil > Sports / Santé > Lâchée de moustiques génétiquement modifiés, on scrute le résultat.
Les mutations à d’autres espèces dont se nourrit l’insecte ou celles qui le consomment ?
jeudi 6 mai 2021, par
Maintenant les responsables la 1ère lâchée de moustiques génétiquement modifiés, aux USA, scrutent que les données soient rassemblées ainsi que d’une quantité et variétés suffisantes pour évaluer l’impact de ces insectes presqu’artificiels. Cependant ces tests existent déjà au Brésil et dans d’autres pays, sans grandes réactions du public.
Mais aux Etats-Unis, cette expérience n’est pas admise par tous et fait l’objet de controverse, comme d’habitude la science a ses sceptiques qui doutent du moindre essai. Les citoyens plus informés sont plus exigeants et réagissent tous azimuts à tous ce qui ressemble à des travaux sans certitudes dûment établies et reconnues.
Dès 2010, les projets du genre sont apparus. En 2009, des maladies comme des cas de dengue transmise localement et, quelques années plus tard, a transmis localement Zika. Le type de moustique désigné « Aedes aegypti » qui représente environ 4% de la population en Floride, est soupçonné de causer des malheurs.
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Le projet consiste donc à libérer Aedes aegypti mâle ayant subi une bio-ingénierie pour qu’il ne pique pas. Il s’accouplera avec la population de femelles sauvages, responsables de la morsure sur ses proies provoquant la transmission de maladies. Ces mâles génétiquement modifiés portent un gène qui passe à leur progéniture et tue la progéniture femelle aux premiers stades larvaires.
L’élimination de moustiques transmetteurs de maladies souvent gravent est parmi les premiers objectifs de cette libération en milieu naturel de petites bêtes préconçues. Les moustiques génétiquement modifiés sont une alternative aux insecticides, qui sont largement utilisés aux États-Unis pour contrôler les populations d’insectes.
Cela a conduit à l’évolution des moustiques résistants aux insecticides, compliquant davantage ce qui était déjà néfaste. En plus de l’effet des produits chimiques, pour tuer les moustiques, sur d’autres insectes, comme les abeilles. Ainsi que l’impact environnemental de l’utilisation de ces produits ciblant pourtant une espèce précise.
Même les chercheurs qui travaillent dans cette mission sont préoccupés de l’imprévisible effet de leur essai. Car y compris sur d’autres espèces dans les Keys de la Floride et d’autres écosystèmes locaux où ils risqueraient, ces moustiques notifieront des résultats de leur vie dans l’environnement naturel pour lequel ils étaient conçus.
Les employés d’Oxitec, La société de biotechnologie à l’origine de ce test à l’échelle de même la nature, savent qu’elle est la complexité de l’opération. Ils ont pris des précautions contre le vandalisme en plaçant leurs boîtes à moustiques sur des propriétés privées clôturées et en ne révélant pas leur emplacement précis au public.
La biologiste moléculaire Natalie Kofler, qui enseigne à la Harvard Medical School de Cambridge, Massachusetts, et est la fondatrice de Editing Nature, vit le dilemme mais son enthousiasme n’est pas entamé. L’opposition à l’essai sur le terrain en Floride a été féroce, de la part de certains résidents qui Inquiets d’être piqués par ces nouveau moustiques…
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… Outre que les insectes perturbent l’écosystème de leur Floride. Généralement ces réactions viennent des mécontents que leur territoire soit choisis comme site d’essai. Certains ont menacé de faire dérailler les expériences en pulvérisant des insecticides près des points de lâchée, heureusement que ces derniers sont donc cachés.
Dans un premier temps, seule cette expérimentation permet de se prononcer sur l’éventualité, ou pas, d’autres du même genre. La firme de biotechnologie prévoit de présenter les résultats à l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), laquelle a déjà donné son feu vert pour l’essai. De là on peut libérer, ou pas, d’autres moustiques aux États-Unis. Cependant ces tests existent déjà au Brésil et dans d’autres pays.
Pour suivre les progrès de l’essai, les chercheurs utiliseront des dispositifs de capture piégeant des moustiques à des fins d’étude. Ce qui permet de mesurer la distance parcourue par les moustiques mâles à partir des boîtes, leur durée de vie, leur efficacité à étouffer la population de moustiques femelles sauvages et si toutes les femelles porteuses du gène sont effectivement en train de mourir.
Les moustiques Oxitec portent un gène marqueur fluorescent qui les fait briller lorsqu’ils sont exposés à une couleur de lumière spécifique, ce qui facilite l’identification. Dès la fin du mois d’avril de cette année, les chercheurs du projet ont placé des boîtes contenant des œufs de moustiques à six endroits dans trois zones des Keys.
Les premiers mâles, environ 12 000, devraient émerger dans les deux premières semaines de mai. Ils sortiront des boîtes pendant les 12 prochaines semaines, ceci dans une deuxième phase. Plus tard cette année, destinée à collecter encore plus de données, près de 20 millions de moustiques apparaitront sur une période d’environ 16 semaines, selon Oxitec.
De cette Lâchée de moustiques génétiquement modifiés, on va scrute le résultat. Il a fallu d’abord faire accepter le projet, en passant par l’approbation réglementaire et l’acceptation du public, pour créer un moustique modifié. Dans le but de remédier aux espèces qui propagent des maladies chez les humains, il fallait tout essayer. Pour la 1ère fois, cette entreprise de biotechnologie a relâché ses mutants à l’air libre. De quoi se demander que sera demain, avec ses manipulations des espèces ?
Image de A. McKemey
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