L’Éthiopie, la République centrafricaine et l’Ouganda font l’objet d’observations, mais plus largement d’autres crises, comme au Sahara Occidental, sont haletantes et interminables. Ce qui leur vaut d’être cités, ces cas, parce qu’ils sont des complications pesantes et significatives tout en étant souples à être résolues. Les tensions pour ces 3 lieux et situations verbalisent les populations de moult difficultés, voire de malheurs.

Rapport très attendu sur la corruption en Afrique
jeudi 26 novembre 2015

Alors que le fléau du terrorisme que le fléau du terrorisme s’ancre au Sahel et semble ressusciter là il a été souvent pris pour être jugulés, comme en Algérie. Le trafic de drogue qui traditionnellement prenait son départ du Maroc, a connu l’arrivée d’Amérique Latine de la cocaïne dont la consommation et la présence de ce produit est récente.

Les deux élections d’Ouganda et de la république centrafricaine ont des épilogues discutables comme en 2012 en Algérie. En Afrique du nord la controverse des gangs de la puissante bureaucratie corrompue et incompétente, anciennement au service des castes nationalistes, ont pu maintenir leur main-basse sur les rouages.

Alors qu’en Ouganda tout le climat du scrutin dénote ce climat, d’isoler le pays du reste du Monde, qui existe par la force des gardes du temple, s’est aussi répété. 11 candidatures parmi elles 2 principaux prétendants à la présidence. Un vote plein de tensions et de manœuvres, car le refus de l’alternance a systématiquement recours à couper les communications.

Ironie de vérité Yoweri Museveni, de son vrai nom Robert Kyagulanyi Ssentamu, est en fonctions depuis les 35 dernières années. Il a le double de l’âge du chef de l’opposition, le musicien converti en politique, Bobi Wine, âgé de 38 ans. Le premier a cloîtré le pays par tous les moyens possibles. Et le second subit des attaques en règles.

Entre le Soudan et l’Ethiopie un conflit frontalier qui dure depuis des années. Nous avons déjà parlé dans l’un de nos articles du remplissage litigieux du barrage de la renaissance, qui est le point d’achoppement. Et dont la dernière négociation a été arrêtée le 10 janvier dernier, sans accords. L’Éthiopie et l’Égypte ont accusé le Soudan de la dernière impasse.

Les tensions s’intensifient dans la fragilité régionale. Des troupes érythréennes agissent dans la région nord du Tigray depuis des mois. Ce conflit meurtrier contredit et dément le prix Nobel de la paix donné à cet effet, pour une paix désuète entre Ethiopie et son voisin qui a un conflit interne avec une région séparatiste. Des détresses de populations livrées à l’insécurité angoisse l’ONU.

L’émergence économique de l’Afrique souffre des délinquances et de l’insécurité
21 août 2017

Les responsables militaires éthiopiens ont confirmé que des troupes érythréennes étaient effectivement présentes dans la région du Tigray, où des combats internes se déroulent depuis plusieurs mois. Les humanitaires craignent que les combats dans cette région aient rendu la population locale vulnérable aux déplacements et à l’insécurité alimentaire.

Le vote en République Centrafricaine a poussé jusqu’à 200 000 citoyens à fuir leurs maisons dernièrement et d’après les observateurs de l’ONU ont pu revenir chez eux ces 2 derniers jours. Au total pas moins de 1,3 million de personnes déplacées dans ce pays livré à une crise politique et à des confrontations ethniques et même religieuses. La moitié sont réfugiés dans les pays voisins.

13 janvier des groupes rebelles armés ont lancé une attaque aux périphéries de la capitale Bangui. Les forces gouvernementales et les Casques bleus des Nations Unies les ont repoussés, selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).

Cette attaque était la première près de la capitale depuis la réélection du président Faustin Archange Touadéra fin décembre. Il y a eu une augmentation marquée de la violence depuis que les six groupes rebelles les plus puissants du pays se sont unis pour empêcher Touadéra d’être réélu après que la Cour constitutionnelle a rejeté la candidature de l’ancien président François Bozizé au motif de crimes de guerre présumés.

L’alliance des groupes rebelles - qui contrôlent les deux tiers du pays - s’est engagée à envahir Bangui. Selon l’Institut américain de la paix, le conflit en cours est la menace la plus grave pour l’accord de paix de 2019 conclu entre le parti au pouvoir et 14 groupes rebelles.

Un fonctionnaire électoral montre un bulletin de vote après la fermeture des bureaux de vote lors des élections présidentielles à Kampala, en Ouganda, le 14 janvier 2021. REUTERS / Baz Ratner

Vous voulez utiliser un stockage en ligne, du cloud de Microsoft, cliquer ICI.