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dimanche 22 mars 2009, par
En cas de maladie le salarié est tenu d’avertir son employeur sous 48 heures. C’est faute grave s’il ne déclare son arrêt dans ce délai.
Dans le cas d’une femme salariée qui allaite son bébé, elle peut exiger d’être dans un poste de trvailde jour, même si son contrat initial est pour un poste de nuit.
Je suis un employeur dans une agence de presse. Un de mes salariés s’est absenté pour quatre jours sans justification. Alors, je l’ai licencié. Il est revenu contester son licenciement sous prétexte qu’il était malade et que l’absence due à la maladie suspend le contrat de travail et n’entraîne pas sa rupture. Je lui ai fait remarquer qu’il devait envoyer un certificat médical. Se résignant à la décision de licenciement il a réclamé les indemnités de licenciement. Avant de la lui verser, j’ai revue ma Convention collective sur le site convention-collective-fr.com, et je me suis rendu compte que le manquement à l’obligation d’informer l’employeur de l’absence due à la maladie en lui adressant sous 48 heures un certificat médical constitue une faute grave qui le prive de ses indemnités. Par suite, je l’ai renvoyé sans préavis ni indemnité.
Prolongation de l’affectation en poste de jour d’une salariée en cas d’allaitement
Je suis une salariée engagée dans une entreprise de production des eaux embouteillées, en tant que travailleuse de nuit. Je suis tombée enceinte et j’ai demandé d’être affectée à un poste de jour. Mon employeur a accepté. Après mon congé de maternité il a exigé mon retour au travail de nuit. Or, allaitant mon enfant je ne pouvais pas reprendre poste de nuit. Alors, je me suis référée au site conevntion-collective-fr.com, à la recherche d’une solution dans ma Convention collective. Et j’ai trouvé qu’en cas d’allaitement, justifié par certificat médical, le droit d’être affectée à un poste de jour est prolongé de trois mois. Alors, j’ai présenté ledit certificat à mon employeur et j’ai insisté sur le maintien de mon poste de jour pour la période prévue par la Convention collective. Mon employeur me l’accordé et à la fin des trois mois j’ai repris mon poste de nuit.
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