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Itinéraire de l’arbitraire d’une secte écrasée !
lundi 26 août 2013, par
Les Egyptiens rompent avec les islamistes avec une défiance qui déchire un pacte que la piété n’a pas immunisé contre l’aliénation. Une démarcation que la rébellion des jeunes, bien anonymes par rapport à Omar Chérif ou Boutros Ghali, ont provoqué par un patronyme « #Tamarod » qui évoque une dispersion (y’a rien à voir, circuler) sans retour. Pour toute la vie et jusqu’à la mort, en Egypte la peur, de la doctrine « je gouverne ou je terrorise », a été apprivoisée.
Elle a convoqué le « Coup d’Etat » du 3 juillet, un sursaut qualitativement rectificatif de la révolution dite de « Square Tahrir ». Telle est la bifurcation que seule l’Histoire, intime aux peuples, se permet d’inventer. Une limite au pourrissement, du défaut de paiement depuis mars 2013 de l’Egypte, qui gouvernait par la cruauté et augmentait chaque jour les horreurs.
Les principales séquences de l’écroulement de l’absolutisme du fait du Prince sacré !
Quand les Etats-Unis ont annoncé qu’ils suspendent les manœuvres annelles que leur armée partage, à chaque rentrée, avec celle de l’Egypte, les islamistes de la Terre entière, conduits par la secte des « Frères Musulmans », ont applaudi. Laissant croire à une mesure américaine qui rejette la destitution de Morsi. Or, on a juste compris, auprès de la 1ère force militaire du Monde, que les bidasses du Nil sont devant une opération plus délicate qu’un exercice classique en temps de paix.
En plein putsch revendiqué par une pétition, qui a recueilli plus de 20 millions de signatures allouant son bien-fondé, c’était les coups d’éclat de plusieurs pseudo-soutiens internationaux au destitué. Tous gestes de ce qui est la communauté internationale s’appréciaient comme pouvant faire avorter le choix historique mis en branle par un certain Sissi. Celui du soulèvement populaire, de la manifestation déclarée illimitée qui a préludé le 30 juin, pour libérer l’avenir du tiraillement vers le révolu… Seulement (et hélas !), ce n’était guère le cas espéré par les Frères Musulmans. L’envergure du sauvetage du pays de Nasser, de la félonie à la férocité immonde, prévenait d’une catastrophe. Et il ne pouvait plus reculer !
Puis c’est au retrait de l’aide annuelle de 2 milliards attribuée à l’Egypte par les USA, en contrepartie de la signature des accords de Camp-David, d’être annoncé comme acquis des plus officiels. Mais c’est aussi, un coup d’épée qui n’a pas fait de vagues. Peu épaisse l’eau dormante était au fond, cernée de bords infranchissables, tels des « Ahram » (pyramides) de sécurité, s’érigeant pour rendre imprenable la survie des « Egyptiens ».
Et comme dernier soupir de la propagande de sauvetage, accordée à la principale source de l’islamisme international, le blocage de la livraison de 4 avions de combats à l’armée qui gouverne au Caire. Aussi ces équipements militaires que les doigts d’une main dépassent en nombre, devaient être livrés par la grande puissance… Alors qu’ils serviraient d’ailleurs que contre la menace qui se précise, avant l’ennemi avéré tel un spectre, ouvert aux confins de l’outrance à la paix régionale.
Mais qu’elle est pathétique et risible maintenant la déception, des carnavalesques barbus. L’échec qui ne gagne point la moindre sympathie dans le Monde, est finalement un anéantissement du catalogue réduit connu comme largement partagé avec Al Qaeda. Et ce n’est pas une autre histoire qui va commencer, c’est le passage à l’épreuve attendue, et dans tous les cas : du terrorisme. Dès que ses meneurs ne gouvernent pas, la criminalité est déclarée, et quand ils dirigent les persécutions sont divins.
Quant à la légitimité des urnes, elle permet au gagnant de prendre le pouvoir, et peu importe si la population a bien voter. Avec cette légalité, survient la politique islamiste inspirée des commandements divins, donc infranchissables.
Comme les rêves de la confrérie égyptienne ont une logique destination sectaire, alors ils deviennent le cauchemar fasciste !
Voir en ligne : Notre dossier : L’Egypte dans le Printemps Arabe.
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