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LE TRIBUNAL RUSSELL SUR LA PALESTINE a siégé en novembre 2011 à Cap Town en Afrique-du-Sud
dimanche 4 décembre 2011, par
Nous avons remarqué et selon les messages des internautes : Cet article subit une rétention, sur le Web. il ne s’affiche pas !
La première session s’est tenue en mars 2009 à Barcelone. Elle portait sur la responsabilité de l’Union européenne dans la non-résolution du conflit israélo-palestinien. La seconde, qui s’est déroulée à Londres en novembre 2010, s’est penchée sur la responsabilité des sociétés multinationales dans le développement de la colonisation. L’aventure continue...
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Le TRP, est une tribune d’opinions citoyennes dont les sentences n’ont aucun caractère contraignant. Il a émis, selon les examens de cas précis, une série de recommandations qui dénoncent Israël. Ils interpellent d’autres citoyens à œuvrer pour « démanteler immédiatement son système d’apartheid » . Et formule à l’ensemble des États du Monde à « coopérer pour mettre fin à cette situation illégale » .
La paix semble peu intéressée les politiques. Sinon leur complicité avec l’Etat hébreu occupant d’un territoire et expatriant un peuple, le monde attendra que l’insécurité causée par l’injustice, advienne avec la paix.
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« L’apartheid en Afrique du Sud n’a pas disparu gr ce à l’action individuelle des gouvernements, mais gr ce à la pression de l’opinion publique qui a poussé l’ONU à déclencher un processus invitant au blocus et aux sanctions » , a été observé par l’un des participants français, Olivier Gros, membre du collectif héraultais « La Palestine à l’ONU ». Ainsi que Robert Kissous, président de l’association France Palestine Solidarité 34 qui a expliqué l’action des citoyens hexagonaux « De la même façon que l’intervention citoyenne a été un levier pour abolir l’apartheid en l’Afrique du Sud, nous avons notre part dans cette bagarre » , renchérit-il.
Début novembre 2011, le 5 du mois, pas un mot comme le sujet dérange, troisième session du TRP a eu lieu au Cap en Afrique du Sud, le pays de Mandela. Durant deux jours, un jury présidé par l’ancien résistant et diplomate français Stéphane Hessel, appuyé par une équipe de juristes spécialisés en droit international, a entendu 25 experts et témoins : Palestiniens, Israéliens, Sud-Africains, Européens, Américains… Les médias n’ont pas dit un seul mot, tant en occident que dans nombreux pays africains, arabes etc...
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L’instance, demeurant symbolique, a estimé que les pratiques israéliennes à l’égard du peuple palestinien relevaient, aux yeux du droit international, d’un crime d’apartheid. Et en Afrique du Sud, cette thématique a une signification. Nonobstant en Europe et en Amérique, les connivences, notamment des médias le cachent à leurs citoyens.
« En droit international, trois critères doivent être réunis pour pouvoir qualifier l’apartheid : deux groupes raciaux distincts, des actes inhumains commis par le groupe dominant et que ces actes soient perpétrés dans le cadre d’un régime institutionnalisé de domination d’un groupe sur l’autre » , détaille Kamal Mahmoud parmi les intervenants.
De nombreux autres témoignages, de leurs côtés, ont mis au devant les pratiques constituant des « actes inhumains ». Celles qui ont été recueillies sont : privation de vie au cours d’opérations militaires ou d’assassinats ciblés ; torture et mauvais traitements ; arrestations arbitraires ; violation des droits humains empêchant les Palestiniens, y compris les réfugiés, d’exercer leurs droits politiques, économiques, sociaux, culturels…
Le TRP a estimé estime que ces actes sont « suffisamment enracinés dans la législation, la politique générale et les institutions officielles pour être qualifiés d’institutionnalisés » . Des Etats, particulièrement occidentaux, gardent cette situation d’injustice. Les lobbys, de l’industrie de l’armement et ceux affidés aux colonisateurs, pèsent lourdement.
Voir en ligne : CRIMES CONTRE LES DROITS DE L’HOMME A GAZA par Jimmy Carter, ex président des USA
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