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La théorie du complot, comme les prétendues armes de destruction massive en Irak, semble toujours sortir du bureau ovale.
lundi 7 novembre 2011, par
Nombreuses coïncidences et accointances tombent au moment où les USA ont divulgué un projet, trop pathétique, d’attentat visant un diplomate saoudien. Les deux majeurs faits qui ont précédé cette invraisemblance, sont le projet d’attaque du nucléaire de la république islamique par Israë l où l’Angleterre et les USA comptent agir. En Arabie Saoudite, l’heure du pèlerinage musulman, ne peut être ignoré.
Admettons que ces accusations soient fondées. Qui, en Iran, pourrait vouloir accomplir ce genre d’actions ? Et ces gens-là sont-ils conscient des conséquences éventuelles ?
La contagion du Printemps Arabe pouvait advenir de n’importe laquelle des communautés présentes au moment de l’accomplissement de ce pilier, dernier et obligatoire aux riches, des cinq de l’islam. A à l’issue d’un défilé militaire auquel ont participé des unités de police anti-émeute, des forces spéciales et des blindés, le prince Nayef, qui vient d’être nommé prince héritier d’Arabie saoudite, a tenu une conférence de presse. Pendant laquelle il a déclaré : « Nous sommes prêts à faire face à toutes les éventualités quelles qu’elles soient (...) nous utiliserons des méthodes pacifiques (...) hormis contre ceux qui veulent commettre des attaques que nous empêcherons à tout prix… »
La première coïncidence, hautement politique, gagne à s’être autorisée par l’allié arabe de la première puissance mondiale. Et au moment du hadj à la Mecque, la monarchie wahhabite, connue comme étant un acteur important dans le front anti-Iran et la plus rétrograde du Monde, redoute des agitations fomentées par les fanatiques iraniens pendant cette cruciale circonstance. Elle avait, par le passé en 1987 lors de ce rite, connu des troubles qui se sont soldés de plus 200 victimes tuées. Mais il reste encore essentiellement des escarmouches entre pèlerins iraniens et policiers saoudiens, les premiers traient les seconds d’être à la solde des américains.
Les responsables iraniens ont promptement interpellé les saoudiens pour qu’ils ne croient pas au complot. Barack Obama, à l’instar des us de la Maison Blanche dont l’invasion de l’Irak a été basée sur mensonge des armes de destruction massive, s’est impliqué pour demander des comptes à la république islamique. Le président américain a affirmé qu’il n’avancerait pas de telles hypothèses « ... sans avoir les faits pour prouver ces allégations contenues dans l’acte d’inculpation ».
L’administration américaine a précisé que deux ressortissants iraniens sont poursuivis notamment pour « conspiration en vue de tuer un responsable étranger », « utilisation d’une arme de destruction massive (des explosifs) » et « conspiration en vue de commettre un acte de terrorisme international » . Détaillant comment une taupe américaine, des services secrets, aurait déjoué l’attentat, en se faisant passer pour un membre d’un cartel de la drogue mexicain. L’un des deux suspects l’aurait rencontré, et lui aurait proposé d’organiser l’attentat moyennant 1,5 million de dollars. L’informateur aurait ainsi reçu 100.000 dollars sur un compte en banque américain au titre d’un acompte.
Le ministre des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a déclaré que la cabale est le cadre d’une stratégie à volets multiples des Etats-Unis pour salir Téhéran. Il a annoncé que l’Iran s’est plaint auprès de l’Organisation des Nations Unies au sujet de l’accusation des Etats-Unis, en adressant une plainte e au Secrétaire général Ban Ki-moon. Et a précisé l’un des comploteurs présumés Washington appelle un fonctionnaire militaire iranien est vraiment un membre d’un groupe de rebelles anti-Téhéran. Comme il a dit que nous avons des preuves de l’implication américaine dans ce montage. Fournissant au secrétaire de l’ONU des informations qu’il considère fiables .
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