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Wikileaks confirme le raid israélien sur une base militaire syrienne le 6 septembre 2007, avec l’aval et la complicité des Etats-Unis.

jeudi 6 janvier 2011, par Gros Emile

L’exploitation des révélations de Wikileaks continue.

Un raid israélien sur une base militaire syrienne le 6 septembre 2007 : Un commodo suivi d’avions F 15, fournis par les USA.

Wikileaks confirme l’information que nous avons publié à la même époque. Israë l et les USA ne doutent toujours pas que la Syrie peut faire usage d’armes nucléaires...

Notre article

Passé sous silence le raid d’un commando précédant celui d’une escorte d’avions israéliens, sur le site militaire Deir-Ezzor au nord-est de la Syrie, serait-il le premier pas d’un embrasement dans la région ? Effectué le 6 septembre avec des avions F 15-L fournis pas les Etats-Unis, l’impunité de ses promoteurs est assurée tant que quelques pays de l’axe du mal dans les objectifs de l’agression sont alignés.

Wikileaks et le read israélien sur la syrie

Rares sont les médias informatifs dans le monde qui ont été mis au parfum de son existence, de son déroulement et de son but, même après deux semaines qui l’ont suivi. Le Sunday Times affirme que le commando a récupéré du matériel nucléaire, provenant de Corée du Nord et destiné à l’Iran pour parfaire le triptyque des régimes voyous aux yeux des USA. Sans s’étaler, faute d’information fiables, il assure que la surveillance de cette base syrienne a duré des mois et les équipements récupérés ont été analysés.

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D’autres organes américains se sont contentés d’indiquer que la (ou les) cible(s) concernent des rampes de lancement de missiles. Tandis le quotidien israélien Yedioth Ahronoth , va plus en usant de professionnalisme. Il a envoyé son journaliste Ron Ben Yishai, détenteur d’un passeport étranger, sur le lieu-même. Il publia une illustration de son reporter avec l’appareil photo en bandoulière et en arrière-plan le site de Deir-Ezzor. Les témoignages qu’il a recueillis sur place parlent des incursions aériennes dépassant le mur du son. Ces derniers soupçonnent que des choses ont été jetées.

D’ailleurs c’est l’unique journal qui a rapporté du nouveau aux israéliens, le reste s’est contenté de reproduire ce qui a été dit à l’étranger. Et aussi seuls trois officiels, Ehoud Olmert le premier ministre, Ehoud Barak ministre de la défense et Tzipi Livni celui de la défense en savent les détails de cet assaut. Nétanyahou, chef de l’opposition du Likoud, a confirmé l’existence de l’opération dont, dit-il lors d’une interview à la télévision, il a été informé sans apporter des éclairages importants précisant qu’il est encore tôt pour en parler. L’opinion générale israélienne, tel que lui est présenté l’axe du mal, montre sa satisfaction puisque le premier ministre a gagné 20 points dans sa cote en l’espace de quelques jours.

Le plus étonnant dans cette histoire est que la Syrie garde son mutisme complet ou ne voit pas l’utilité de rendre publique l’agression. D’ailleurs c’est le cas du silencieux gouvernement israélien qui ne veut actuellement s’embarrasser d’une escalade avec l’ennemi damascène embourbé dans une dévergondée image de baasiste, les ingérences dans les affaires libanaises et le soutien des islamistes palestiniens refusant la paix avec Israël. Les observateurs voient du côté syrien la retenue trop lucide, à laquelle tient le Bachar Al-Assad qui a lancé une recherche de la source de l’information qui a été à peine traitée par les médias.

Si les avions qui ont une porté allant jusqu’à 2200 km, donc pouvant atteindre les installations nucléaires iraniennes, n’ont pas été détectés par les moyens syriens alors qu’un détournement de matériel est constaté, les réactions du pouvoir syrien restent imperceptibles. Pour ceux qui croient en la vigilance avec laquelle sont gardées les bases militaires syrienne, c’est le parfait coup médiatique d’Israël pour engager dans impunément la doctrine de Menahem Begin qui se résume en : « Si l’existence d’Israël est menacée, le pays est en droit de recourir aux moyens extrêmes sans tenir compte de l’avis de la communauté internationale. » Il est fort possible que la tournée de l’escadrille a bien eu lieu à croire les innombrables experts qui suivent la crise du moyen orient, tandis que le scénario des installations nucléaires sur place puis leur transfert en Iran relève d’une machination, puisque leur acheminement peut se faire directement de Corée du nord. Cette dernière monnaye aussi son désistement de la bombe atomique et la fourniture de matériel dont elle dispose pour la conception.

Est-ce une répétition générale avant de porter un coup destructeur aux réalisations nucléaires des mollahs.

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Voir en ligne : Un commodo suivi d’avion F 15 fourni par les USA

     
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