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En plein Hirak, le correspondant de l’AFP en Algérie privé d’accréditation.

La fascination de "l’Algériologie" en France, sans vrais détails dès qu’elle se gave de mémoire !

mercredi 10 avril 2019, par Djamel Damien Boucheref

Au responsable de l’AFP à Alger, l’accréditation a été retirée. Ayméric Vincenot quitte Alger en plein Hirak. Ce qui prive l’ancienne métropole, en partie les rouages officiels, de disposer d’une information au timbre public. Traditionnellement paternaliste, au-delà de l’esprit critique et des exigences essentielles, du regard externe, les interventions françaises, sur l’actualité algérienne, brouillent la pertinence.

On peut considérer cette décision comme une non-moindre importante censure d’un pays qui se sent concerné. La même expulsion a été faite lors de l’horrible "décennie noire". Ce qui inverse les fréquents refoulements que subissent les Algériens en France. Elle a été exécutée le mardi 9 avril 2019, dès sa notification, puisque l’intéressé a quitté le pays le soir de la journée même.

En poste à Alger depuis juin 2017, le chef du bureau de l’AFP, dont le titre de séjour a expiré il y a plus d’un mois, le 28 février, attendait le renouvellement. Mais voilà qu’il est complètement privé d’apporter sa lecture des événements qui secouent le pays.

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Alors que l’Algérie grouille d’un mouvement social historique et d’une importance inégalée, les autorités algériennes, même transitoires, ont tranché. La contestation sans précédent a contraint le président Bouteflika au renoncement de briguer un cinquième mandat. Puis l’a démissionné, le 2 avril.

Les faits de chaude actualité qui, continuant encore, devaient être couverts, mais en vain. Nombreux journalistes locaux se félicitent même de cette décision qui absorbe une partie des manœuvres auxquels s’adonnent nombreux médias étrangers, notamment arabes et hexagonaux, vis-à-vis des faits qui se déroulent en Algérie.

Déjà la personnalité du représentant de l’agence française n’était pas prisée ou bien appréciée du personnel, y compris des francophones du "bled". Les dépêches de l’AFP en provenance d’Algérie sont vraiment d’une indigence insoutenable remarquent certains journalistes.

Lors d’un point de presse, cité par France24, Agnès von der Mühll, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, s’est exprimé, de la manière la plus laconique qu’elle soit. «  Nous regrettons cette décision et rappelons notre attachement à la liberté de la presse et à la protection des journalistes...  », dit-elle.

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Les sources le plus souvent prises en compte par l’AFP à Alger refléteraient plutôt l’agitation que les réels faits, constatent certains insatisfaits des articles émis depuis la capitale algérienne. Certains éditorialistes algériens ont déjà publié des commentaires, en prenant en considération les avis des médias alternatifs parlant de l’agence française.

Sur les réseaux du Web où y ont été diffusés des points de vue, comme sur Facebook ou bien Twitter, à propos de cette remise en cause d’une accréditation déjà en place, la critique dit que les infos, en provenance d’Algérie, n’étaient pas entrecoupées depuis les protagonistes et autres concernés.

Il y a certainement une vérité sur la cruauté, d’un prétendu "Printemps Arabe" à calquer pour les aspirations de la jeunesse algérienne. Une approche qui n’est pas innocente. Car la couverture journalistique réservée aux troubles socio-politiques du sud, alimentent, pour une raison historique revancharde et inversant les réalités. ce qui fomente des troubles.

L’approche islamiste est mise faussement sous les feux de la rampe, alors que toute théologie est inexistante sur le champ des revendications actuelles en Algérie.

Les autorités algériennes, ont refusé de renouveler pour l’année en cours, l’agrément pour l’agence française, avec son représentant actuel. En réaction l’AFP a, par la voix de son PDG Fabrice Fies, exprimé une dénonciation de la décision, la qualifiant d’inacceptable. Cet article d’ACRIMED parle de la gestion de l’AFP, lire ICI.

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