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La grossesse incombe à la femme, retard pour la contraception de l’homme

Une injection efficace, de six mois à un an, limite chez l’homme la sortie des spermatozoïdes

jeudi 23 février 2017, par N.E. Tatem

L’efficacité de la planification familiale est un objectif que les hommes et les femmes partagent. Elle a été réalisée dès la seconde moitié du XXe siècle, avec la disponibilité de méthodes contraceptives stéroïdiennes dits réversibles, car à effet ponctuel lors des périodes de prise. Elle a été globalement fiable pour les femmes. Le contraceptif masculin, en du classique qu’est le préservatif, a mobilisé nombreux scientifique. Le projet d’une pilule destinée à une prise par l’homme, afin d’éviter la grossesse par la partenaire, était une idée prometteuse, quand elle a été révélée, il y a plus d’une décennie déjà.

Ce mode alternatif, au port d’un stérilet ou l’absorption du magique d’un comprimé par la femme, a fait naître la nécessité de partage de cette responsabilité. Trop d’effets secondaires sont connus pour les contraceptifs hormonaux ou oraux. Elles étaient et sont souvent des complications sanitaires difficiles et dangereuses, d’où des incidents de fécondation non-voulues surgissaient. Ce qui a aussi entraîné de se penser au géniteur masculin.

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Encore très peu utilisée, la contraception via l’homme existe depuis peu. D’ailleurs elle a peu évolué au cours des dernières décennies, la femme détient l’exclusivité d’être la porteuse. Pour l’homme, l’une connue est faite à base d’hormones. Elle empêche la maturation des spermatozoïdes, en les rendant impropres à une prise en charge lors de leur arrivée au vagin. Puis ils ne progressent dans les trompes de Fallope, où se trouve l’ovocyte (ovule) pour l’accueil définitif de conception du bébé.

Une autre méthode appelée la "vasectomie" est encore moins pratiquée. Semblable à la précédente, mais plus lourde car elle consiste à couper, en ligaturant les canaux déférents, ceux servant à transmettre les spermatozoïdes. Effectuée sous anesthésie locale, cette chirurgie légère est réversible aussi, au même de celle largement répandue pour la femme. Au bout de trois semaines, ou plus, le retour à d’autres contraceptions devient obligatoire.

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Aussi, le Vasalgel, injecté dans les voix empruntées par le sperme, chez l’homme, est vénérée pour un meilleur destin. Ce qui a été salué dans un communiqué, diffusé le 4 septembre 2016, par l’ONG "Parsemus Foundation" qui développe des innovations sanitaires oubliées par la recherche médicale.

Il s’agit d’une injection, encensée pour la même fonction de fermer le transfert, allant des testicules au canal éjaculateur, que recèle l’homme. Il forme un hydrogel dans cet organe, de micro-tuyauterie, qui adhère aux tissus. Ce qui les remplit de lumière et obstrue le passage du liquide masculin produit par les boules testiculaires, glissant vers la femme lors de l’accouplement.

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Alors arrive enfin, un dernier contraceptif masculin lui aussi injectable. Il vient de démontrer son efficacité à près de 100 pour cent (95%), dans un programme d’essai effectué sur 320 hommes. L’objectif est la suppression de la "spermatogénèse" dont l’analyse de l’éjaculation est la matière révélatrice. Il va de soi, comme pour nombreux traitements, les effets secondaires existent, ce qui laisse cette recherche encore perfectible.

Cette protection contraceptive, suivie par une évaluation du taux de grossesse, agit, avec une injection intramusculaire faite toutes les 8 semaines. Son élimination des spermatozoïdes, est inférieure ou égale à 1 million d’unités par millilitre, ce qui appréciable. Son action a été constatée présente pendant en 24 semaines et est allée, pour certains cas, jusqu’à 56 semaines. Lire l’étude ICI.

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Les effets indésirables les plus fréquents remarqués sur les sujets sont l’acné, la douleur au point d’injection, l’augmentation de la libido et les troubles de l’humeur. Ont participé des hommes gés de 18 à 45 ans et leurs partenaires de 18 à 38 ans, tous deux n’ont pas de problèmes de fertilité connus, ce qui consolide l’expérimentation avec l’acceptation avérée de grossesse.

Au 21e siècle, le nombre de méthodes pour les femmes s’était élargi. Cependant les options pour les hommes, afin de contrôler leur propre fertilité, restent limitées au sevrage, avec le préservatif et à la stérilisation. Au cours des quatre dernières décennies, des études ont démontré que la suppression hormonale, réversible aussi, de la spermatogenèse chez les hommes peut empêcher les grossesses chez leurs partenaires féminins, bien que le développement de produits commerciaux ait stagné. Ce qui reste à développer à la demande des hommes eux-mêmes...

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