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L’Europe dans la spirale de l’austérité.

La crise isole la vieux continent qui remballe ses ambitieuses perspectives.

jeudi 27 juin 2013, par Gros Emile

Alors que les Etats-Unis se démènent de la crise, éclatée en 2008 et déclarée d’abord avec l’effondrement des capacités de recouvrement des crédits immobiliers des particuliers puis devenue émanation du système capitaliste, l’Europe sombre. A bien méditer, aucun remède n’est pensé ou trouvé, alors...

... La descente vers les abîmes du vieux continent est alarmante. Elle est d’autant marquée par moult clivages entre les Etats membres, qui constituent la première zone économique mondiale avec un PIB, en 2011, de 16 361 milliards de dollars.

En 2013, les Etats-Unis conservent leur position de pays produisant le plus de richesse, avec un PIB estimé par le FMI à 16 238 milliards de dollars. La Chine reste également à sa place, sur la deuxième marche du podium, qu’elle occupe depuis 2010 au détriment du Japon. A noter que l’écart entre l’empire du Milieu et les USA ne cesse de se réduire. De 7 800 milliards en 2011, il passe à 7 400 milliards en 2012 et à 7 218 milliards en 2013. Le PIB de la France s’élève quant à lui à 2 739 milliards de dollars, soit une augmentation de 5% sur un an.

L’austérité, étant l’un des différents entre décideurs européens, relate qu’au fur à mesure que les visses sont serrées, la confirmation de la crise s’accentue avec une altération grandissante des services publics, les organismes en mesure d’insuffler une voie de relance, et à moindre mesure de stabilité. Pour formuler le véritable sentiment général, rien de tangible ne semble être mis en place pour en sortir, notamment au niveau de l’action commune continentale.

Le gouvernement allemand tient à la politique d’austérité, inquiétant les autorités européennes qui se trouvent désarmées en ayant peu de ressources pour riposter aux assèchements des budgets des Etats, alors que les charges publiques deviennent grandissantes. La crise de 2008 n’est plus seule responsable de la descente aux enfers du vieux continent, c’est un argument qui ne répond plus aux nouvelles réalités de 2013.

Les États-Unis berceau de cette crise, ont enregistré un saut de 2,5 % de leur économie tandis que le taux de chômage du pays n’a jamais été aussi bas depuis quatre ans. Il y a quelques mois l’UE toisait les États-Unis et vantait sa croissance, ce n’est plus la situation de confort. Aujourd’hui l’Europe est complètement plongée, malgré elle, alors que les politiques de réformes semblent incohérentes et les disputes inter-nations sont plus exacerbées.
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La récession officiellement confessée en France est dans sa contextualité, l’économie de l’Union européenne dans son ensemble a rétréci de 0,7 %, et de 1% pour toute la zone Euro. Alors que les PIB s’effondrent pour le 1er semestre 2013 de 5,3 % pour la Grèce, 3,9 % pour le Portugal, 401 % pour Chypre, 2,3 % pour l’Italie et l’Espagne de 2 %.

Outre la crise économique, l’Europe souffre d’une mésentente majeure créant son isolement. Puis que les Etats-Unis mènent un rebond au détriment de tous leurs environnements, sans distinction, sont déjà en conquête de leurs nouveaux marchés qui traditionnellement transitent par l’Europe. Résoudre l’équation : d’encourager le marché plutôt que de réduire les déficits, ne tient pas pour solution acquise, tant la spirale s’emballe au niveau européen.

Alors qu’en France l’accroissement du taux chômage a été freiné, au 5ème mois de 2013, redonne assurance distinctement à ce membre dont le nouveau recul du PIB au premier trimestre 2013 diminue de -0,2 %. Cette trêve du chômage est paradoxale, au regard surtout de la revue des déficits à la hausse outre le contexte mondial et régional.

L’Europe est la seule zone du monde à connaître encore la récession, alors que tous les autres pays retrouvent la croissance. L’UE s’expose à ne plus supporter ses propres réformes, qui creusent des inégalités impossibles à assumer... Les contradictions se multiplient !

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