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LA FRANCE REJOINT LA TRAQUE INTERNATIONALE DES OFFSHORES

Les Etats-Unis, le Royaume Uni et l’Australie tombent sur des données claires et précises.

dimanche 12 mai 2013, par Jaco

Selon un sujet publié par l’ICIJ, les autorités fiscales des USA, de Grande-Bretagne et d’Australie ont annoncé qu’ils exploitent des fuites de données, un ensemble d’informations, liées aux évasions fiscales. Ces renseignements, dont la source n’est pas encore connue, peuvent être les débuts des plus grandes enquêtes fiscales dans l’histoire. Aussi bien, l’article de l’ICIJ, que la décision des responsables gouvernementaux ainsi que d’un communiqué officiel datent du 9 mai, le même jour.

Le communiqué de L’ Internal Revenue Service américain, l’agence du gouvernement des États-Unis qui collecte l’impôt sur le revenu et des taxes diverses, est à lui-seul une marque de véracité. Il indique que les trois nations « ont chacun acquis une quantité importante de données qui prouvent l’utilisation extensive d’entités économiques fictives organisées en toute illégalité dans un certain nombre de pays, dont Singapour, les îles Vierges britanniques, les îles Caïmans et les îles Cook. »

Les rares médias, tous types confondus, qui croient et relayent l’action l’ICIJ (consortium international des journalistes d’Investigation), participent à ce que les corruptions soient connues et les initiatives politiques, soient prises en matière des revenus des Etats, dont certains asphyxiés par les déficits. Dès son apparition dans le champ des échanges du Net, POPULI-SCOOP a apporté ses modestes contributions.

Un néo-journalisme tente de consacrer cette dénonciation comme références. Et certains juges aussi avec cela bravent les puissants, des truanderies des économies parallèles. Notamment celles faites sur des traites d’esclaves et des escroqueries boursicotières. Wikileaks, précurseur, en a donné le ton en matière de sécurité et de conflits.

Depuis, encore et cette fois aussi d’Australie, des renseignements sont rendues publiques, elles ont trait aux sociétés dites « OffeShores ». Elles ont trait aux pratiques des banques, de leurs clients auteurs des délits de fuite de capitaux et procédés d’insoumission à la fiscalité. Elle met en lumière une multitude de trusts et de sociétés détenant des actifs pour le compte de résidents dans des juridictions à travers le monde, qui dissimulent des fortunes et des activités logiquement imposables….

Depuis aujourd’hui donc, les décideurs politiques des pays économiquement aguerris au capitalisme et ses vertus de libéralisation de l’esprit d’entreprise, rejoignent la démarche d’investigation journalistique en tenant-compte des confidences inhabituelles qui leur parviennent avec une documentation précise, de vrais indices de machinations économiques sous-terraines.

D’autres dirigeants, moins enclins de moraliser leur démarche économique et leur système de gouvernance, restent engourdis par la glaciation du vent de crise et des politiques incorrectes qu’ils ordonnent.

Ces nouveaux éléments sont parvenus à ces autorités par on ne sait quel voie ? La France par la voix de son ministre de l’économe Moscovici, qui s’est exprimé le 11 mai, s’est dit rejoindre cette nouvelle action, qui tombe à une époque où les régulations économiques ne jugulent pas tant les fraudes que les pertes sèches qu’elles induisent.

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Ces indications se rajoutent à celles épluchées dernièrement par l’ICIJ, du disque dur contenant des preuves administratives irréfutables. Desquels des articles, rassemblés dans le document ci-joint, ont été rédigés.

Des trusts et des sociétés détenant des actifs pour le compte de personnes de plusieurs nationalités, 177 pays à travers le monde, dissimulent des fortunes et des activités logiquement imposables….

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