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La théologie de radicalisation de l’islam extrémiste prône ouvertement le Djihad.
dimanche 16 octobre 2022, par
A partir de sciences sociales et politiques ainsi que de la psychologie que plusieurs modèles théoriques, on tente d’expliquer les facteurs menant à la radicalisation d’individus. Plusieurs théories examinent les origines et le développement du terrorisme, capturant les différentes phases d’endoctrinement, de radicalisation et de passage au Djihad. Et en pratique, la scrutation directe des contacts, facilitée par la pénétration des différentes formes de réseaux, explique en partie mieux les phases…
Pour certains analystes le terrorisme lié à l’islam politique a beaucoup changé depuis septembre 2001, avec un regard hostile envers l’Occident qui l’a déclenché contre l’athéisme communiste notamment en Afghanistan. Il a amplement explosé avec la communication sociétale qui est passée aux échanges et contacts virtuels, sans nul doute moins contrôlés par la puissance publique. Sur le Web, que font les organisations ?
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L’idée ne manque pas d’originalité et d’intérêt. L’exploration de l’approche que cultive le phénomène alarmant du terrorisme, afin d’en décrire les articulations entre l’espace en ligne et la radicalisation islamiste, est fertile. A travers l’examen de la genèse des plateformes de médias sociaux et les opérations des groupes extrémistes violents, qui les utilisent pour faire avancer leurs objectifs, il y a un champ de travail.
Les technologies modernes ont fait avancer les objectifs des groupes terroristes et accéléré le processus de radicalisation. Car le prosélytisme qui prônait la religion est versé à l’aspect violent. Principalement l’islamisme a investi le Web et toutes les plateformes lui permettent de recruter, d’interagir et de communiquer pour s’approvisionner de toutes les ressources possibles.
En raison de l’accessibilité, la disponibilité, la possibilité de large portée des plateformes de médias sociaux d’Internet telles que Facebook, Twitter, WhatsApp, YouTube et Telegram, les organisations terroristes ont progressivement pris place dans ces circuits virtuels où l’échange est dense. Et elles profitent de ces plateformes pour transmettre leur agenda et atteindre leurs objectifs.
En matière d’informatique, l’associé de Bille Gates dans la création de Microsoft, Paul Gardner Allen, homme d’affaires et mécène qui a été pionnier visionnaire dans ce domaine, a légué « Semantic Scholar ». Pour nous c’est l’un des plus riches répertoires multidisciplinaires, vivant en projet ouvert, qui fonctionne tel un moteur de recherche pour les sciences et autres technologies.
Le site Web de Semantic Scholar, conçu pour mettre en évidence les articles les plus importants et les plus influents et pour identifier les liens entre eux ainsi que repérer les citations, est devenu outil de travail scientifique. En août 2019, le nombre de documents inclus atteignait plus de 173 millions, 5 ans après l’ajout des enregistrements Microsoft Academic Graph 6 déjà utilisés par Lens.org.
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Sa publication de 2020 intitulée : « Stratégies de médias sociaux et récits en ligne d’organisations terroristes, études de cas d’Al-Qaïda, ISIS, Taliban et Lashkar-e-Taiba »(doc joint) analyse les réseaux du Web sur ce sujet. Le dernier groupe cité est basé principalement au Pakistan qui fief d’islam politique. C’est un mouvement islamiste armé créé en 1981 par Hafiz Saeed en Afghanistan. Et dès 1990, il est devenu présent au Cachemire en Inde où il a frappé.
Le partage via Internet d’informations a contribué à la diffusion de croyances extrémistes à travers le monde à un rythme plus rapide et est apparu comme un outil important dans la radicalisation d’individus et leur recrutement ultérieur comme terroristes. Ce qui est prenant quand on s’intéresse à ce genre de sujet, c’est la surveillance des actions et des recrutements principalement.
En établissant des parallèles et en analysant les mécanismes et récits d’enrôlement, les arrière-plans idéologiques et stratégies empruntée vis les médias sociaux, il est obligatoire d’avoir une compréhension des groupes déjà actifs et d’avoir au moins visibilité des comptes agissant pour cela. Donc sont scrutés ou étudiés l’État islamique (EI), Al-Qaïda, les talibans et le Lashkar-e-Taiba.
La visibilité de la barbarie dans le conflit de Syrie est illustrative de la mutation. Un conflit devenu tribune théâtralisée. Cette communication dans la perpétration d’attentats terroristes, la manifestation des opinions extrémistes et le recrutement d’individus ont attiré l’attention des criminels, des organes judiciaires, décideurs politiques, universitaires et responsables gouvernementaux.
Plusieurs études ont été publiées à ce sujet et l’observation des réseaux d’Internet apporte en rajout un édifiant savoir. Il n’y a pas d’autres desseins à ces recherches sociologiques que la bonne solution qui réponde le mieux aux questions sur le terrorisme. Celle d’investir les mécanismes pertinents de radicalisation, pour comprendre les origines de ce phénomène de violence issu de théologie de combat, nous éclaire.
Voir en ligne : Terrorisme, djihad, islamisme et théocratie
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