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samedi 9 mai 2009, par
Alain Soral, a initié la campagne électorale médiatique de Dieudonné en venant débattre sur RFI, avec la journaliste Elisabeth Levy, de la légitimité et l’opportunité de ces listes tant controversées sur laquelle il occuppe la 5 éme place en Ile-de-France.
Elisabeth Levy : "Je préfère m’infliger tout ce qu’on risque d’entendre pendant cette campagne, que de voir interdire leur liste...je préfère les affronter avec des mots avec des arguments , nous sommes dans le pays de la raison critique et je crois que nous perdrions si nous désertions ce terrain-là"
Alain Soral : " Je rêve depuis longtemps de pouvoir débattre sur le sujet, non pas celui d’Israel mais celui du lobby sioniste très influent, qui, sous Sarkozy, a engagé la France à se calquer sur la ligne atlanto-libéral sioniste et une vision qui fausse le débat "
Si les deux protagonistes se sont d’emblée entendu sur l’inopportunité d’une interdiction, Elisabeth Levy a vite perdu son esprit cartésien lorsqu’il a s’agit d’aborder le fond, qu’elle réclamait d’ailleurs elle-même et qu’elle définit dès le début de la discussion par l’impossible équation qu’elle veut imposer à tout prix : antisionisme = antisémitisme. Equation qu’elle continua à défendre pendant l’émission, tout en essayant d’éviter, difficilement, le chantage à l’antisémitisme souvent utilisé sur ce thème.
Le fond du débat pour Alain Soral n’est pas l’existence d’Israel qu’il ne renie pas, et qu’il préfèrerait binational et laïque, plutôt qu’exclusivement religieux.
C’est selon l’écrivain candidat à ses élections, un faux procès qui est fait pour empêcher toute critique du sionisme, soit la défense inconditionelle d’un Etat qui est face à des contradictions, de plus en plus graves et qui l’obligent à pratiquer un régime d’appartheid. Mais pour Elisabet Levy, le sionisme ce n’est pas ça,
" le sionisme c’est un mouvement national qui pense que les juifs sont un peuple et non pas seulement liés à une appartenance religieuse, c’est une idéologie qui pense que les Juifs ont le droit d’avoir un Etat ". Etre antisioniste, ce n’est pas critiquer Israel, ça tout le monde à le droit de le faire et d’ailleurs peu de gens s’en privent. L’antisionisme n’est pas un programme politique comme les autres, car soit l’antisioniste est contre l’existence d’un Etat juif, soit il ne veut qu’il y ait pas de traces juives sur les terres dont les Palestiniens sont mandataires".
Soral lui fait remarquer qu’elle est Française et qu’elle dispose donc d’un Etat, avant de rajouter dans un murmure une histoire pas si lointaine où Juifs et Arabes vivaient en harmonie dans la région et qu’aujourd’hui même une critique humoristique et caricaturale d’Israel a valu un lynchage et des agressionS. La critique d’Israel est donc un droit qui coûte cher et pas qu’aux humoristes mais aussi à des journalistes également chez RFI.
La journaliste continue cependant à vouloir démontrer son amalgame, non pas en abordant la politique actuelle d’Israel, mais en revenant sur les propos pas très bien reçus par madame levy, de Yahia Guasmi, le 3ème candidat sur la liste et président du P.A.S., qu’il a tenu lors d’une conférence de presse annonçant la création de la liste, quelques jours auparavant. Le candidat qui accusait le sionisme d’être derrière chaque divorce a certainement manqué de nuance, mais la journaliste ni voit qu’une obssession antisémite qui serait entendue par les jeunes de banlieues désormais fofanisés comme un appel au meurtre des "feujs" .
Le manque de nuance appelle l’absence cruelle de discernement...
Car si on accepte intégralement la défintion antirépublicaine de madame Levy, on peut constater aisément que faire la critique d’un mouvement national ou d’une idéologie n’a rien d’antisémite et sur ce coup là, Elisabeth démontre malgré toutes ses tegiversations et involontairement que la critique politique que son interlocuteur peut faire ne peut en aucun cas s’apparenter à du racisme.
Malgré tout, malgré cette évidence qui devrait ramener la sérénité, le débat de fond est impossible si celui qui le demande part d’un dogme qu’il a lui même établi et qui ne serait donc pas sujet à opinion. Comment faire, alors que le débat est justement de savoir si l’opinion sur ce sujet doit avoir valeur de dogme...C’est rhétoriquement impossible et cela anéanti tout le préambule de madalme Levy qui se disait contre l’interdiction des listes.
Voir en ligne : video Soral-Levy sur RFI
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