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Privatiser le théâtre en Algérie, l’entracte où réfléchit la critique.

La nostalgie perdue d’un art pour émanciper l’atmosphère rural

vendredi 24 juillet 2020, par N.E. Tatem

Une relance du théâtre algérien préconisée depuis le ministère peut s’appliquer certaines règles, du moins révéler qui mobilisera et définira la ligne à suivre ? 2 corporations gravitent dans ce domaine d’art vivant, auteurs et acteurs produisant du texte. Elles doivent être au-devant de cette démarche sortie des bureaux. Car elle ne rassure pas pour n’avoir rien eu à montrer en préparatifs, ce qui fait son insuffisance.

Ecouter l’article.

A bien comprendre les propos de Mme Malika Bendouda, il est question de pousser les artistes à créer des unités autonomes (privées) qui produisent des spectacles. De la vieille façon, pour ne pas dire libérale, de songer à des réformes. Il n’est pas question d’exploiter les moyens en place dont combler les salles publiques devenues des lieux plus vides qu’incultes peut-être à jamais...

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Sur les remparts ou aux premières lignes d’un tel débat, les théoriciens qui maîtrisent les spécificités des arts vivants algériens, sont interpellés. Et les critiques que sont les journalistes ayant montré leur compréhension intelligente des pièces qu’ils ont vues, mais pas les tout-venants ayant écrit des articles sur des prestations artistiques. Ils sont comme secoués aussi, pour participer sur ce qui est, à ce stade, une sonde larguée dans l’espace des opinions ouvertes.

Y-a-t-il une épistémologie propre au théâtre et à l’Algérien précisément ? En effet, au sens de connaissance des segments ou modes d’expression locaux de cet art, peut-il répondre encore à l’enthousiasme qui fait que le public s’y miroite, s’éduque et saisisse la convivialité qu’une représentation, faisant une plus intense « socialisation » que celle des plateformes du Web ? D’autres questions reviennent, dont celle qui dit clairement : à ce stade, que faire ?

Quelle action nécessite le théâtre algérien pour reprendre du rayonnement et renouer avec le public ? L’atelier sur la réforme du 4ème art initié le mercredi 22 juillet semble être un appel aux idées. Mais qui des critiques et des théoriciens adhèrent vraiment à une idée, dont l’heure n’est pas exactement impulsive de renouveau, à moins qu’elle veut rafistoler des recettes usitées. Dont celle de compter sur des unités vétustes et dont la rentabilité est peu rassurante à l’humain qui s’y engage.

Mais d’emblée annoncer sans détailler, sauf celle de vouloir des scènes privées, est comme la réforme dont a la charge une commission bureaucratisée. Précéder ou seconder les créateurs dont l’espace vital est en fait un leurre inintelligible, comme une promesse incompréhensible. Quoique diront les observateurs, il s’agit de mise en place d’une économie et d’une volonté de marchandisation, telle que la perception est offerte au public.

Dernièrement à Oran, un entrepreneur privé a fondé une salle de spectacle, dont on ne sait actuellement que peu de choses. Car la presse locale s’est effacée en Algérie. Alors que c’est auprès des villes et villages que les citoyens se démènent pour échapper à la torpeur qui leur a annihilé l’acte culturel le plus primaire, comme la lecture d’un poème.

Article de N.E. Tatem  :

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Mais quelle politique culturelle en général est suivie par un pays qui tarde à déterminer les options nécessaires à la réduction des fréquentes et surabondantes haines ? Quand dans la réalité quotidienne un film consacré par des distinctions est censuré, dans un mépris total de l’équipe féminine qui l’a mis au Monde. Alors quel secours peut avoir un théâtre sous-évalué ?

L’ambiguïté de la démarche réside en son incompréhensible projet. Les médias complaisants voient quasiment un laboratoire, pour éviter de reprendre la proclamation qui dit un atelier conduit par H’mida Layachi. L’auteur de "Habil oua Habil" a été pris en conseiller de ministre...

... Ce qui s’apparente à un collaborateur, parmi les nombreux que les autres départements ministériels ont désigné pour flouer l’opinion de la participation de nouvelles têtes. On se souviendra encore qu’on ne s’habitue jamais à la critique acerbe, quand elle est fortement corrective pour remplacer l’amertume par un goût succulent.

L’athlète Nordine Morsli qui a servi dans la 1ere équipe Tebboune, a publiquement dénoncé les manœuvriers raccommodages des institutions. Il a déclaré qu’ « on ne me laisse pas faire » . Avec des personnes dont l’honnêteté est appâtée de postes, uniquement pour galvauder les animosités envers ceux qui revendiquent une Algérie libérée du joug bureaucratique, le système politique sera dérangé d’un théâtre plus libre.

Tebboune qui a corrompu les militaires, d’ailleurs qui ont pris distance de Bouteflika, s’attèle aussi à associer ses larbins pour faire vitrine des moins cramés dans l’opinion ! Les arts n’échappent pas à ses avilissements. Les missions nobles, desquelles le théâtre recèle une esthétique directement incorporée pour une relation avec le public, ne s’élaborent pas sans réflexion. Elles sont naturelles et sans hybridation des labos.

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