Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > nationale, fait politique, une et première page, médias, actualité, pays, (...) > L’Algérie dans un bricolage diplomatique pour la Libye.
Confrontation avec l’Egypte, ignorance de la Turquie et association de la Tunisie.
mardi 21 juillet 2020, par
L’Algérie encourage les libyens pro-terrorisme, tribaux et anticonstitutionnels. Dans une entière indécence, le voisin encore le plus habité d’islamo-terrorisme, dans sa région et depuis des décennies, a essuyé le refus de son diplomate Ramtane Lamamra comme missionnaire de l’ONU. En de ce point sombre dans son sinistre diplomatique, la chancellerie algérienne sème la encore zizanie.
Ecouter l’article.
En perte d’arguments valables la diplomatie algérienne, tout mensonge avalé, souhaite un « dialogue inclusif », avec des termes sont tellement jolis, pour la crise du voisin libyen. Aussi bien farfelue qu’incompréhensible pour les acteurs d’un pays qui aspire à régler définitivement ses problèmes, cette vision est la continuité des litiges, avec les mêmes acteurs, y compris les illégaux et les criminels
– En Libye plus d’intervenants étrangers que de belligérants locaux.
5 juillet 2020
Maintenant les Algériens comptent mêler les Tunisiens à leur bricolage qui a déjà de lourdes séquelles dans leur propre pays. En effet, associer des islamistes qui sont en relation directe avec les Frères Musulmans et même Al-Qaïda à une quelconque démarche, c’est livrer le peuple libyen aux tueurs. Comme l’est encore le pays de la "décennie noire" où les soldats sont, de temps à autre, abattus par les islamo-terroristes.
Les responsables du plus vase pays d’Afrique déversent, notamment à la consommation interne où fonctionne le populisme, tant de balivernes que de contre-vérités, alimentant plus les tensions que vouloir juguler le cas auquel ils n’ont que la prétention à afficher. Les visualisations que donnent les expressions officielles algériennes sont servies avec toutes les approximatives décisions de la gouvernance catastrophique qui règne en Algérie.
Alger n’a pas abrité, depuis 2011, une seule réunion des belligérants libyens, comment peut-on croire à sa diplomatie ? Et aucun des responsables, y compris le chef de la diplomatie Mr Boukaddoum, n’est en mesure de donner une évaluation succincte des forces en place, tant celles locales que celles des intervenants externes.
– Ramtane Lamamra empêché d’être missionnaire de l’ONU en Libye.
vendredi 17 avril 2020
Mr Tebboune a évoqué, lors de sa rencontre avec deux représentants de médias de son pays, que les tribus libyennes ne sont pas encore impliquées. Il a soulevé la menace si elles passent aux affaires. Auparavant avec l’interview de l’envoyé de France-24, une chaîne TV française dont s’est plainte l’Algérie à 2 reprises, le président algérien a soutenu que la médiation algérienne est demandée par les Libyens, sans avoir à préciser qui exactement ?
Alors que fondamentalement les tribus entretiennent les milices paramilitaires qui ont pris le relaie depuis la chute de Kadhafi, sur le plan des seules factions armées à roder dans le pays en créant l’insécurité. Les clans tribaux, avides de s’accaparer la rente pétrolière, fournissent leurs propres hommes dans les groupes irréguliers.
L’Algérie encourage les libyens pro-terrorisme de l’islamisme, les tribaux des milices et les anticonstitutionnels comme le gouvernement Saraj dénoncé par le parlement qui est installé à Benghazi, qui est aussi le seul à être élu...
Tantôt les hordes tribales se déclarent islamistes et tantôt elles adhèrent aux décisions du gouvernement. Elles ont pour uniques motivations, comme toutes les autres interférences endogènes et exogènes, et pour leitmotiv et ambition la prise des ressources énergétiques, avec bien sûr ce qui est fondamental, la mainmise sur le pouvoir. Maintenant aucune légitimité n’est accordée pour toutes les parties qui s’affrontent.
– La honteuse domination des pays arabes par la Turquie.
jeudi 14 mai 2020
D’après la presse qui a décrypté les interventions du chef de l’Etat algérien, une éventuelle intervention égyptienne serait ténébreuse et réveillerait la colère des tribus. Comme si ces dernières ne sont pas actionnées dans l’émergence et la persistance du conflit fratricide. Etonnant que les Algériens nient la présence turque et ses factions de terroristes rameutés en Afrique du nord !
De même que dans les appels aux islamistes des grandes organisations terroristes auxquelles les libyens ont longtemps donné de la chair à canon, les tribus libyennes entretiennent des relations de partage du pouvoir. Elles campent sur une répartition avec le gouvernement des centres décisionnels et des ressources essentielles avec un semblant Etat qui n’a jamais eu d’institutions fonctionnelles, même au temps du despote lynché.
L’idée vague d’un dialogue tous azimuts n’a jamais servi, tant en Algérie qu’ailleurs, le bien-fondé d’un projet de règlement de conflit. Parmi les parties en Libye, il y a le maréchal Khalifa Haftar qui affiche sa fermeté envers les islamistes dont les frères musulmans que l’Egypte aspire à éradiquer. Et que l’Algérie veut associer...
Alors qu’Alger galvaude sans cesse l’idée de l’indécision pour la rupture avec le fanatisme religieux qui habite profondément son nationalisme actuel, mais pas celui de jadis pour la libération ou de son armée dite des "éradicateurs". L’option algérienne est martelée avec « un dialogue inclusif » où les tueurs viennent avec leurs armes à la table des négociations et partagent, par les violences, richesses et pouvoir est un vrai péril pour la région !
Vous voulez utiliser un stockage en ligne, du cloud de Microsoft, cliquer ICI.
Voir en ligne : Notre dossier : Libye
Recommander cette page |
|