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La honteuse domination des pays arabes par la Turquie.

Les ambitions islamistes embarquées par Erdogan

jeudi 14 mai 2020, par Azouz Benhocine

Ecouter l’article.

Longtemps et dans bien nombreux forums, l’intervention de la Turquie en Libye a réveillé moult questionnements. Les idiots continuent de croire à un engagement militaire animé de deux volontés : entre-aide au gouvernement en place et défense d’éventuelles intérêts proprement liés à l’énergie pétrolière. Mais les choses commencent à se clarifier à la barbe des pays arabes, notamment ceux de la région dont certains ont été, comme l’Algérie, les 1ers à légaliser des partis religieux.

Un journaliste turc de l’entourage du président Recep Tayyip Erdogan a confirmé les véritables intentions de la Turquie, avec un Twitt que vous pouvez consulter en fin de cet article. Derrière l’ingérence dans les affaires libyennes et l’envoi de mercenaires pour soutenir le gouvernement d’accord national (GNA) basé à Tripoli, pour lutter contre l’armée nationale libyenne (LNA) du maréchal Haftar, il y a comme grosse anguille sous roche.

 Ramtane Lamamra empêché d’être missionnaire de l’ONU en Libye.
vendredi 17 avril 2020

Le déploiement de forces affidées à la Turquie en Libye ont fait l’objet, le 13 mai 2020, d’un communiqué conjoint des Émirats arabes unis, de Grèce, de Chypre et de la France, comme nations de la région inquiétées par ces manœuvres. Les aides, que reçoit Haftar, aspirent à endiguer l’islamo-terrorisme qui est largement parrainé les islamistes de l’AKP turc.

Remontant au passé. Le 4 janvier 2020 dernier, le parlement turc a voté une motion qui autorise le président maître d’Ankara de déployer des forces militaires en Libye. Le but est d’apporter une aide au Gouvernement d’Union Nationale libyen (GUN) de Fayez El-Sarraj. Lequel est soutenu par les milices locales et quelques factions de terroristes internationaux ainsi que des forces étrangères, pour se battre contre les forces du dissident Khalifa Haftar.

Mais les jeux et manigances de géostratégie sont bien plus larges. La Turquie vole la vedette à l’instance d’union arabe, en compilant des soutiens dès lors que des discordes apparaissent entre les membres de l’union factice et qui n’a jamais été opérationnelle. Ce n’est guère une première fois, des discordes entre arabes, qui sera prochaine. Mais moult expériences montrent les incohérences entre un ensemble arabe désuni.

 La Turquie mobilise en Syrie pour son ingérence en Libye.
26 décembre 2019

Historiquement, ce sont les ottomans les protecteurs des musulmans contre les croisades. Ils gardent une hégémonie qui se justifie de certains bienfaits. Ils n’offrent aucune autre amitié à l’abstraction régionale basée sur la religion qui cite expressément qu’on admet un autre musulman pour administrer la communauté. La langue du livre coranique est même interdite en Turquie.

Dans la région du Moyen-Orient, il n’y a pas que la confrontation irano-saoudienne ou israélo-iranienne, pour le leadership dans cette zone déstabilisée. La Turquie y aspire ouvertement à une position plus interventionniste et intentionnée de domination.

Dernièrement, elle a accusé les Émirats arabes unis de déstabiliser ce qui est le MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient), principalement au Yémen et en Libye. C’est pour neutraliser un concurrent de plus en plus présent dans les affaires régionales, avec des princes très actifs dans le business et la diplomatie de la scène internationale.

 Le terroriste libyen El-Mesmari condamné à mort en Egypte.
lundi 14 octobre 2019

Le nationalisme arabe a fait de l’ère ottomane une occupation, mais c’est un protectorat payé rubis sur ongles en richesses et soldats subalternes des guerres. Actuellement, l’ère est perçue avec plus de tendresse. Le déclin du nationalisme laïc adopté par les nasséristes d’Égypte et les baasistes de Syrie et d’Irak, a poussé les peuples de s’inspirer du « Kamelisme » d’Ata-Turc.

Si l’ingérence islamo-terroriste en Syrie a été principalement pilotée depuis Ankara, avec de lourdes conséquences sur la région, il n’en demeure pas moins qu’elle revient à la responsabilité de nombreux autres pays arabes. Mais c’est le despote dynastique qui porte la lourde responsabilité d’avoir exilé une partie du peuple, causé la destruction des infrastructures et refusé tout dialogue.

Mais c’est en Libye que le manque de cohésion entre les pays arabes est reflétée avec une connotation de défaite face à la nation qui se gargarise d’avoir été un ancien empire religieux. C’est même par le pays de feu Kadhafi que le manque de confiance entre les politiciens, ou bien souvent les peuples, a ou ouvert grande les portes de Tripoli aux islamistes d’Erdogan.

Voici le Twitt cité en haut, cliquer la date pour consulter l’original :

Traduction automatique : VOICI DES NOUVELLES IMPRESSIONNANTES !
Journée mondiale de la Turquie et Yard. 100 ONG loi avec laquelle ils pensaient appartenir à la Turquie Association de 12 îles, Crète, Libye, Mossoul - Kirkouk, Crimée se prépare à déposer une plainte au niveau international concernant la Thrace occidentale !
Ces terres peuvent à nouveau rejoindre la Turquie !

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