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L’ascenseur social bloqué pour un beur qui glisse en empruntant les escaliers !
mardi 24 février 2009, par
Le sulfureux avocat est tellement photogénique qu’il fait, dirait-on, des jaloux. La délectation de Karim dans les médias avec rébellion, charisme et sérénité tous plus qu’attachants qu’arrogants, rayonne d’un tact invisible sur biens des tronches françaises affidées au pouvoir ou à l’opposition. Puisque la politique a la première théàtralité du monde, via la télé qui journellement diffuse des scènes de chamayages politicards, la prestance est côté tribunaux. L’encombrant et le déplaisant "Beur" qu’il faut écarter et qu’on passe au lynchage €¦ La solitude du coureur de fond, disent les adages des commentateurs !
Il y a de quoi se demander si l’avocat Karim Achoui a bien trempé dans l’évasion de son client Antonio Ferrara ? En partant de l’argument qui l’accable, et qu’il dément catégoriquement, d’avoir fourni un téléphone au détenu ennemi public. Nous y voilà, dans une saga digne de notre belle ère de la communication où les personnages de la vie publique sont extraits de leur cadre professionnel. Puis liés, bras et pieds de leur vie privée, comme des proies pour alimenter la matière médiatique.
Epoque du people qui a fait de Rachida Dati l’héroïne, la pervenue, d’une série qui a pour titre la charmante et indésirable ministre. Où l’épisode du père de son bébé a l’épilogue la plus attendue ... Envahissante Beurette, au Bling-Bling intolérable que 260 magistrats ont parié à la faire plier au supplice trop exigeant de solliciter publiquement pardon à deux de leurs collègues que la hiérarchie a sanctionné, rien que ça ! D’ailleurs seul le parfum de scandale donne thématique à cette pratique d’un journalisme, marchandiseur pour mes sensibles… Elle aussi, s’y plaît énormément dans la vogue-fashion et le people.
Avec les 2 Eric : Zemmour et Nhaulau
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Cet autre acteur d’un drame, à large spectre social et culturel, traîne un boulet dont la trame est l’exclusion, en toile de fond et en avant-scène. Comme lui a proposé Karl Zero de faire du cinéma en l’accueillant sur le plateau de BFM, le sulfureux avocat est tellement photogénique qu’il fait, dirait-on, des jaloux. La délectation de Karim dans les médias avec rébellion, charisme et sérénité tous plus qu’attachants qu’arrogants, rayonne d’un tact invisible sur biens des tronches françaises affidées au pouvoir ou à l’opposition. Puisque c’est la politique qui a la première thé tralité cathodique, et dont la télé expose journellement des scènes à ses auditeurs. En effet c’est l’encombrant et le déplaisant qu’il faut écarter et qu’on passe au lynchage… La solitude du coureur de fond, disent les adages des commentateurs !
Le maître parmi le barreau parisien, qu’est ce français de la catégorie des « Zizous », ne sait lui-même pas, en dehors de sa généalogie, pourquoi s’acharne-t-on à le présenter en l’homme de main de la pègre ? Et le roi du football français aussi. Zinedine Zidane a fait l’objet d’un livre le considérant un mafieux, tiens lui-aussi. Sans que quelqu’un rétablisse le profil de retenu qu’on lui connaît, qu’un timide qui évite les pléthores de caméras.... UN AUTRE ARTICLE SUR ZIZOU ET DATI !
L’affaire du téléphone livré au malfrat et qui aurai servi dans son évasion, l’une des plus spectaculaires qui a eu lieu ces dernières années en France... Et qui est, ici pour nous, un autre sujet. C’est là l’un des plus fumants simulacres pour désigner au ch timent bannissant le parvenu. L’objet dit « portable » est tellement anodin, tant que ce n’est pas une arme, comme l’indice entier et probable ! A-t-on des preuves et mêmes les plus réfutables concernant une complicité quelconque avec le moyen en question qui a permis au truand de faire la belle avec un détonnant fracas ? D’ailleurs y-aurai-t-il une infraction d’avoir un téléphone ou de l’offrir... La prison en prive juridiquement les détenus d’en détenir, qui oserai commettre ce délit ? Et un avocat le ferait-il ?
A part et de part les patronymes Karim Achoui qui assurent qu’il est « beur », donc n’a pas le droit à l’ascension sociale même en empruntant les escaliers. Il y a un diktat à faire goûter l’endurance, comme ce fut le cas du judoka d’un autre arabe Jamal Bourras qui a accusé la fédération française de judo, d’avoir fomentée son prétendu dopage. Comme l’a scandé Lepen en « Ben Gaudin », il n’y a pas de place de maire, ou bien avocat tel qu’il officie, de la ville phocéenne à un citoyen d’ascendance beure. Ce citoyen-là est bien un reliquat de la mémoire trouble. Celle qui fait penser à moult traitements ignobles et de tenaces exclusions.
Dans son ouvrage « Un avocat à abattre »(¤), il accuse nommément un autre commissaire, de la BREC, autre que celui qui a des liens familiaux avec son ex. épouse, de vouloir sa peau ! Rien que ça, comme curiosité ? La parution est due à un vice de forme qu’à l’instauration de la liberté d’expression envers celui qui dérange. C’est, pour un praticien de la blouse noire, un jeu d’enfant que de couvrir son droit à la parole pour qu’il ne soit pas restreint. Karim Achoui, dans son livre, révèle l’existence d’une lettre de menace qui aurai été interceptée par l’Administration pénitentiaire. Terranova y demanderait au commissaire de le faire sortir de prison, sous peine de le faire plonger avec lui.
Il fait de l’ombre le prénom « Karim » qui littéralement signifie généreux en langue arabe. Surtout quand le présumé tireur, selon la presse, qui a failli l’atteindre de 3 balles le 21 juin 2007 est un « ripou » version milieu, c’est-à-dire « un indic ». Et si son ex-épouse est à la fois belle-fille d’un commissaire et sœur d’un autre repris de justice, l’imbroglio devient, à ce stade, l’épisode du dénouement. La justice a cette fois un bien gros poisson qui a vocation d’éclairer la précédente péripétie de la tentative de meurtre dans les règles du milieu.
La plus redoutée des hypothèses est que Ruddy Terranova, le soupçonné qui menace de prendre publique son implication, disparaisse ! Et pour l’outil du téléphone, c’est bien ce dernier qui utilisa 2 jours de suite son appareil pour contacter, entre le 19 mai et le 16 décembre 2007, avec pas moins de 310 appels pour le policier. L’indic du commissaire a appelé à partir des parages, du boulevard Raspail à Paris, où se trouve le bureau de l’avocat Karim Achoui. Selon le policier qui a relevé que Terranova appartient à son réseau d’indics, le truand lui fournissait des renseignements, par ces plus de 300 appels, des précis sur un projet d’attaque de dabistes (convoyeur de fonds).
L’avocat a comparu le 6 octobre, pour « complicité d’évasion » au côté de son ancien client, le braqueur Antonio Ferrara. On se demande si la pièce à conviction, du portable de téléphonie, existe dans le dossier ? En novembre 2005, l’avocat avait été mis en examen, pour "complicité d’évasion" en faveur de son client. Antonio Ferrara, dit le "roi de la belle", figure du milieu hexagonal, le disculpe. Outre que rien n’avait pu être prouvé.
Les démêlés de Karim avec la justice sont plus anciens. Me Achoui n’est pas un inconnu pour les services de police. Une perquisition a été menée au cabinet de l’avocat par les enquêteurs. Il avait été entendu dans le cadre de l’enquête sur la mort en 2000 d’un de ses clients, Antonio Lagès. La police avait alors suspecté la famille Hornec - des figures de la grande criminalité -, qui louait également les services de Me Achoui.
Il reste donc qu’il a un profil que la fameuse intégration (ou assimilation) n’admet pas, lui tourne le dos ! L’opinion française est interpellée, la loi est censée prouver... Sinon innocenter qui de droit !
(¤) « Un avocat à abattre », Le Cherche Midi. Le Cherche Midi (sept. 2008) ISBN 2749112982 - ISBN-13 9782749112985
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