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€¦arrêtés à l’étranger où ils se recyclent et affichent la repentance.
dimanche 25 mars 2012, par
L’incapacité des autorités algériennes à rapatrier les terroristes qui se sont exilés, se sachant poursuivis, est un dilemme auquel plusieurs pays européens contribuent. Comme si vouloir la persistance de l’islamisme, et de son bras armé, est une denrée punitive pour partenaires incommodes. Ce sont des atouts en main dans les relations internationales, sans nul doute, des plus précieux.
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Si la France espère combattre l’islamisme importé sur son territoire.
Pour ces pays, notamment arabes, exposés à la terreur semée par leurs propres ressortissants, le socle démocratique devient le salut pour une justice opérationnelle. En effet la question de la transparence de la justice, son autonomie et sa caractéristique institutionnelle, relèvent d’un programme sociétal qui doit mériter la confiance de ses citoyens, avant celle des étrangers. En Algérie, depuis l’indépendance le projet national est tombé entre les mains de prédateurs régnant par la dictature. Des poètes, des journalistes et des opposants ont été torturés…
Ils sont plusieurs individus, voire quelques dizaines d’individus, identifiés comme avoir été des acteurs et des initiateurs de la violence à grande échelle des années 90 en Algérie. Les gens pénalement poursuivis par la justice algérienne en général, que ce soit desterroristes ou bien des escrocs, ne sont pas extradés. Avec l’occultisme des procédures d’abord et sous la couverture des droits de l’homme, des accusés échappent à leur condamnation.
Le cas de RAK, alias Khalifa, qui défraya la chronique, lui-aussi n’est pas extradé, malgré que ces crimes économiques sont d’illustres forfaits. Ces algériens accusés selon les procédures publiques de police, refugiés en dehors du pays, donnent l’impression de narguer d’abord leur peuple, avant les institutions, de leurs larcins et de leurs menaces.
« Qui-tue-qui ? » qui inclut l’armée algérienne, par l’amalgame, joue en faveur d’êtres qui sont censés et dépositaires, d’un projet, sans nul doute, des plus macabres. Tant les haines qu’il recèle sont innommables ! Bien sûr, citer autrement l’ANP (Armée Nationale Populaire) sans l’incriminer, car elle est chargé justement d’incriminer les fauteurs de troubles, passe en Algérie comme une caresse au sens des poils envers les généraux qui font la pluie et le beau temps dans le pays. D’où la difficulté à de tels sujets et articles d’être admis. Cependant l’honnêteté intellectuelle mérite de se faire entendre.
Mais cette complication est de loin un regard envers une institution et non des personnes, une question de puissance publique qui peut permettre au peuple algérien de percevoir une quelconque république. Que cela agace, l’ennemi premier, des sanguinaires habillés en religieux, est militaire mais pas un scout ! C’est aussi ce journaliste qui brave la machine à tuer… Et le morbide veut être toujours du côté du bourreau !
Le cas de l’Angleterre qui vient de refuser l’extradition de sept terroristes présumés, sous prétexte que l’Algérie n’offre de garantie pour le traitement de ses citoyens, illustre à quel point la suspicion envers la justice algérienne est morne. La Haute-Cour britannique a accepté qu’un témoin secret confirme les mauvais traitements qu’encourent ces justiciables, en cas de transfert en Algérie.
Cet exemple, nous montre que même reconnus comme tels, avec des entraînements à l’étranger (Afghanistan et Pakistan) et un passé de terroriste, le soupçon que le criminel sera exposé à la torture, ne permet pas de le remettre à son pays. Est-ce qu’il y a que ça finalement ?
Car c’est aussi une forme de pression exercée pour assujettir le pays d’origine à la manœuvre éventuelle d’échange…
PROCHAIN ARTICLE : Dhina Mourad, l’extradition qui fera date…
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