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Des nanoparticules du maïs soignent les cancers.

Cette thérapie extraite de végétal commun est un modèle.

dimanche 27 février 2022, par Jaco

Dernièrement la mise au point des "bionanoparticules", à activité anticancéreuse, ont été conçues par des chercheurs de l’Université des sciences de Tokyo (TUS). Ils ont eu pour matière première, afin d’extraire ces soins, le maïs. La "nanoparticulation" des plantes comestibles rassure sur la nocivité. Le contrôle des propriétés physicochimiques des nanoparticules a servi à la pharmacocinétique dans l’organisme de cette plante commune. Qui est utilisée aussi bien sous sa forme native que génétiquement modifiée.

On se contente de désigner l’élément « nanoparticule » (ou NPs) par sa dimension et sans prendre en compte sa composition indéchiffrable du fait de l’hyper-petitesse. Cependant on précise sa provenance, tel celui végétal ou animalier ou bien terrestre. Alors qu’on découvre les vertus de ces micro-morceaux, comme ceux trouvés dans le maïs, en porteurs d’une puissante thérapie anticancéreuse, on s’y investit à mieux les connaitre et les exploiter..

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Déjà les déclinaisons sont multiples de cette plante tropicale, largement exploitée dans le monde comme céréale ou légume ainsi que pour les fourrages. Ce qui lui confère aussi bien des bienfaits. Excellente source de glucides, sans gluten, antioxydant, source de fibres alimentaires et renforce le système cardiovasculaire. Sa maïzena, farine, est améliorant des pains et épaississeur des sauces…

Cette autre option récemment apparue des nanoparticules (NPs) d’origine végétale, qui peuvent être facilement produites en grande quantité, à des coûts relativement faibles, est attrayante. Elles intéressent grandement les scientifiques du fait de la place non-négligeable des plantes dans moult activités et comme l’une des plus prolifiques sources de matières premières, y compris pour l’industrie.

Ces dernières années les impressionnantes avancées qu’ont connu les soins du cancer, ont ouvert divers horizons. Comme les vésicules extracellulaires qui sont apparues comme une alternative aux nanoparticules synthétiques. Mais elles présentent des difficultés pour la production de masse. Elles sont moins élues pour l’avenir, mais auront certainement un jour un meilleur usage...

Ces systèmes à base de nanoparticules contiennent également des molécules bioactives, notamment des polyphénols (qui sont des antioxydants connus) et des microARN. Et ils peuvent délivrer des médicaments à des organes cibles de notre corps, pourvu qu’on les conçoive.

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La place dans les thérapies dans ce terrifiant mal du cancer, des nanoparticules, ou particules dont la taille varie entre 1 et 100 nanomètres, s’est montrée cuisante pour l’endiguer et l’éradiquer. Elles ont montré un énorme potentiel dans de nombreux domaines de la science et de la technologie. Ainsi la médecine n’y échappe pas.

Y compris pour la thérapeutique, les NPs sont choisies avant bien d’autres produits. Cependant, les nanoparticules conventionnelles et synthétiques sont compliquées et coûteuses à produire. Les vésicules extracellulaires (VE), l’alternative possible aux nanoparticules synthétiques, présentent des difficultés pour la production de masse.

Dans une récente publication relatant une recherche de l’Université des sciences de Tokyo « TUS », à l’origine de la recherche, l’efficacité contre le cancer a été étudiée. «  En optimisant les propriétés des nanoparticules et en les associant à des médicaments anticancéreux, nous espérons mettre au point des médicaments sûrs et efficaces contre divers cancers...  », observe le professeur Nishikawa.

L’équipe a créé un mélange homogène de maïs super doux dans de l’eau, puis a centrifugé ce jus (de maïs) à grande vitesse, le filtrant par la suite à travers un filtre à seringue avec une taille de pores de 0,45 μm. Les échantillons filtrés ont ensuite été ultracentrifugés pour obtenir des NPs "raffinées" du maïs. Ces dérivées du maïs (cNPs) avaient un diamètre d’environ 80 nm. Fait intéressant, ils portaient également une minuscule charge négative nette de -17 mV.

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L’équipe de ces travaux a étudié l’effet des cNPs (nanoparticule végétale) sur des souris de laboratoire portant des tumeurs sous-cutanées. Une fois de plus, les résultats ont été étonnants : l’injection quotidienne de « cNPs » dérivées du maïs dans les tumeurs du côlon 26 a considérablement supprimé la croissance tumorale, sans provoquer d’effets secondaires graves ni de perte de poids.

L’équipe de recherche a ensuite effectué un test de rapporteur avec l’enzyme « luciférase » (dérivée des lucioles), qui est un rapporteur sensible pour étudier diverses réponses biologiques. Ce test basé sur la luciférase a révélé que la combinaison puissante de cNPs et de cellules RAW264.7. Ce qui supprimait de manière significative la prolifération des cellules du côlon-26, celles de la fonte du muscle et sur lesquelles les travaux, pour ce cancer du gros intestin, datent des dernières décennies.

L’exploration des nanoparticules des plantes comestibles auront une plus grande portée à l’avenir. Notre article indique pour les détenteurs de projets et investisseurs ce créneau. Car les propriétés physicochimiques des nanoparticules, que nous pouvons contrôler leur pharmacocinétique dans l’organisme servent aussi dans d’autres productions.

Il est bien connu que le TNFα (facteurs de nécrose tumorale) est principalement sécrété par les macrophages, les cellules tueuses naturelles et les lymphocytes, trois éléments-clés de notre système immunitaire hautement évolué, qui contribuent à la mise en place d’une réponse anticancéreuse. « La forte réponse TNFα était encourageante et indiquait le rôle des cNPs dans le traitement de divers types de cancer », explique le Dr Daisuke Sasaki, premier auteur de l’étude et instructeur et chercheur à TUS.

Les nanoparticules peuvent délivrer des thérapies à des organes cibles de notre corps, car leur intrusion dans même la cellule est fortement plausible. Encore faut-il maîtriser leur conception et leur destination. Les "vésicules extracellulaires" sont des systèmes à base de nanoparticules qui contiennent des molécules bioactives, notamment des polyphénols (qui sont des antioxydants connus) et des microARN. L’autre piste...

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