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Le simulacre antisémite du libéralisme archaïque attaché au colonialisme.

Sans haine, la gauche en posture de changer le monde malgré l’agressivité sur tous les fronts.

vendredi 6 mars 2009, par Djamel Damien Boucheref

La démarcation, de la gauche de France et dans le monde, du sionisme est plus imposée par ce dernier que préconisée par la première. Vis-à-vis de tous ceux qui ne cautionnent pas les disparités, sans distinctions des victimes et de leurs auteurs, d’arbitraires attaques visent ceux épris de vérité et de justice. Auparavant prise à la légère, cette rupture est principalement due à la question de la paix au Proche-Orient que l’Etat hébreu s’en passe d’y croire du fait de sa pratique d’une guerre d’extermination et d’expatriation des palestiniens, elle est scandée au grand jour. A entendre le président du Crif s’attaquer au PCF lors du repas annuel 2009, on croirait entendre un...

Devenue présentement de l’agressivité en règle contre ceux qui refusent de sauver le capitalisme amoral, condamné par l’histoire à s’annihiler pour laisser place au socialisme qu’à autre système. Dans ce contexte Israël s’apparente en modèle de démocratie illustrant toutes les dérives de ce capitalisme en naufrage, est seule à la source de ce retournement qui a débuté au début des années 2000 avec la gauche suédoise. Mais le temps est au boycott du sionisme sous toutes ses formes, une ville française n’a pas pu hisser le portrait du soldat Gilad Shalit suite à la protestation de ses habitants, les responsables évitent de se déplacer dans le monde car ils sontpartout mal accueillis et même à Hollywood les appels au rejet des produits des sociétés soutenant Israël devient très visibles…

Prétextant une alliance islamo-gauchiste, le sionisme désire, hélas sans pouvoir l’imposer, rester impuni de ses méfaits commis au nom des juifs qui tous ne se reconnaissent pas dans la vicissitude colonialiste propre au capitalisme des époques révolues. Israël qui est l’incarnation d’une domination qui fait œuvre de dépeuplement d’une région du monde, revient malgré elle à l’image qui a été utilisée pour que des sévisses touchent par le passé le peuple hébreu : une version miniaturisée des « protocoles des sages de Sion »…

Femme palestinienne dénonçant tsahal

Du moins dans sa forme occidentale actuelle, le capitalisme précurseur de la révolution industrielle de jadis, est en extinction avec l’émergence de nouveaux territoires où l’expansion économique est en train de refonder un prolongement à la civilisation humaine avec de nouveaux comportements. Comme, par exemple, c’est le Brésil qui est à l’origine du biocarburant, l’Inde propose la voiture la moins chère et la Chine devenue la plus productiviste. Sans la prépondérance des pays d’Europe avec le fameux unilatéralisme des USA sur la scène politique mondiale, la colonisation israélienne, qui est maintenant prise dans une tempête de panique pour ses échecs, serait écartée et la paix aurait pris sa place. L’élection de Barack Obama rajoute une nouvelle pulsion à l’affolement des colons juifs qui spolient un peuple de sa terre… Aux dernières nouvelles des 2 premiers mois de 2009, Israël est une destination honnie par le tourisme.

Capitalisme et colonialisme, encore et toujours.

Jean Zeigler et les maîtres du monde

Perverti puisque habité depuis des siècles par des doctrines colonialistes, dont la dernière de toutes est l’occupation de la Palestine. Le libéralisme occidental qui signifiait un mode jalousement attaché aux libertés et gagnait des sympathies, s’est dévoyé en niant ses raisons d’être. En tête de ces dernières qui est ferment de l’éthique libérale, c’est de comporter la démocratie. Elle permettait au capitalisme d’être juste, en homologuant les libertés fondamentales pour assurer d’abord sa survie et ensuite plantant des repères moraux comme la proscription de toutes corruptions. Mais sa mutation, d’ailleurs toute naturelle, en escroquerie généralisée à la poursuite de profits tient à s’allier à toutes les criminalités dont celle, et aussi, des paradis fiscaux qui sont de réelles zones de non-droit.

Gagné d’une forte note de fanatisme spirituel et de supériorité raciale incompatible avec les valeurs universelles, comme fut le chauvinisme stalinien aveuglé par la domination de courants sur d’autres d’une même famille, le capitalisme sombre. Le sionisme, dans son sillage, qui est globalement un ensemble d’idées préconisant la création d’un Etat strictement juif, ne peut que nier les droits des peuples où il a opté d’installer cet Etat. Il porte de lourdes responsabilités dans ses liens avec ce capitalisme qui a, maintenant, la mort à semer après avoir bien soutenu les islamistes dans la lutte anti-communistes dans les pays où la religion apportée par Mohamed est présente.

Gaza : la vidéo d’un eurodéputé

Extreme Gauche et Israël

Après les crimes survenus à Gaza entre décembre 2008 et janvier 2009 contre une population désarmée et cloîtrée dans un menu territoire, par plus grand qu’un mouchoir de poche pour 1 millions et de demi de personnes, une décantation s’accélère dans un processus de prise de conscience large de part le monde. Même si les responsables occidentaux sont tenus dans leurs alliances politiques, leurs peuples tiennent compte des événements. Elles sont à l’origine des pressions qui garantissent que l’idéal de la gauche parvienne : le changement du monde.

L’hystérie médiatique

Au niveau des médias, surtout français, règne un climat de suspicion à l’égard des professionnels qui tentent d’exprimer d’amères et intolérables réalités connues à travers le conflit du Proche-Orient. Des vérités qui font perdre aux juifs l’amour et la confiance qui leurs étaient dus. Par la faute d’Israël avec la complicité de l’administration des USA qu’ont dirigé Bush, père et fils particulièrement ces dernières années, cette aura des hébreux est complètement mise au banc des accusés. Mêmes si des connivences persistent à faire croire aux populations européennes, le contraire en désignant une fausse alliance islamo-gauchiste, les citoyens du vieux continent comprennent désormais. Et beaucoup de juifs qui ne peuvent pas s’exprimer, refusent que des crimes se commettent en leur nom.

Règle pour décrypter les medias français.

L’histoire retient qu’en Europe, une gauche a devancé ce qui passe actuellement en France. Plus de 10 collaborateurs du quotidien français Le Figaro ont déployés depuis une année une déferlante de sujets qui tournent autour du thème : « il est désormais honteux en France d’être ou de soutenir le sionisme ». Dans un dossier, datant des 3 derniers jours du mois de février, l’hebdomadaire l’Express a balancé cette vision étriquée de nier les crimes et mettre au devant l’antisémitisme, particulièrement ce qu’il avance qu’il est impuni via Internet.

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Messages

  • Lettre ouverte à mes concitoyens

    Après avoir assisté, en direct, à l’assassinat d’un peuple, nous avons aujourd’hui la douleur de constater qu’aucune voix ne s’élève en France et dans le monde occidental, pour dénoncer de telles horreurs qui rejoignent les plus hauts faits de l’histoire du barbarisme.

    Rester sans réaction devant de tels actes revient à les cautionner et, par là, à cautionner la lâcheté de nos dirigeants qui égale celle d’un gouvernement honni, qui garda le silence devant les arrestations du Vél’d’Hiv et tant d’autres atrocités. Au pays de Voltaire, il n’existe donc plus d’âme forte pour hurler sa honte, sa colère ? Il n’est donc plus de Hugo, de Zola, pour fustiger de telles attitudes ? Pour dire à ce peuple, qui s’estime en légitime défense, qu’il s’est laissé aveugler jusqu’à commettre l’irréparable ? Oui, peuple d’Israël, je te plains, car demain la vengeance fera encore couler le sang de tes enfants. Je te plains encore plus que ce pauvre peuple palestinien, torturé dans sa chair de la plus honteuse des manières, en faisant pleuvoir la mort sur des innocents, sur des enfants. Cet homme de paix, ce médecin, qui vient de perdre ses trois filles, ce crucifié vivant, ne mérite donc pas notre compassion ? Mon fils est également médecin et il a trois enfants, je peux donc juger de sa détresse. Je me dois à ses larmes de mêler les miennes, à ses cris de mêler les miens.

    Non des cris de vengeance, mais des cris de douleur et d’incompréhension. Plus que les dirigeants d’Israël, à qui, peut-être, on pourrait trouver des excuses à leur aveuglement, je plains les nôtres, chefs d’Etat de pays dits civilisés, qui n’osent prononcer un mot de compassion, qui prétendent faire taire les armes par leur seul prestige et qui n’ont même pas le courage de tendre une main secourable à un peuple dans l’erreur et lui dire : Israël, dans l’horreur tu as dépassé les bornes ! Tu t’es montré odieux à l’humanité entière, punis tes responsables et demande pardon au monde pour le déplorable exemple que tu viens de donner. Lave cette tache qui risque de salir à jamais ton peuple trompé. Si certains de tes enfants sont assassinés sous des tirs ou des attentats, dans ta douleur, conserve à l’esprit qu’il n’y a nulle grandeur à monter d’un cran dans le crime. A cet effet, je rappellerais ces vers de Boileau : « Dans le crime, il suffit qu’une fois on débute ; Une chute toujours attire une autre chute ; L ’honneur est comme une île escarpée et sans bords ; On ne peut plus rentrer dès qu’on en est dehors. » De plus, on devrait convaincre Israël, qui a déjà détruit impunément une grande partie de l’infrastructure du Liban, qu’il lui revient et non à la communauté internationale la charge de réparer les dommages matériels causés dans la Bande de Ghaza. Un homme qui refuse de s’associer tacitement aux horreurs dont il vient d’être le témoin.

    Note de l’auteur : cette lettre ouverte a été adressée à huit quotidiens français qui ont refusé de la publier

    L’auteur est membre de la Société des gens de lettres

    Par Christian Constantin

    Voir en ligne : Un lecteur exacerbé.