Accueil > Sports / Santé > Un produit issu des pépins du raisin rallonge de 9% la vie des souris.
La "procyanidine" C1 détruit les cellules âgées distinctement des saines.
mardi 21 décembre 2021, par
Les adeptes de Bacchus vont se réjouir, mais la modération pour leur boisson préférée est requise. La molécule présente dans le vin, indiquée comme étant extraite de la couverture des pépins du raisin, déjà soupçonnée être source des polyphénols qui sont bons pour la santé, allonge de 9% la vie des souris. Un produit chimique y est identifié et semble être prometteur pour lutter contre des maladies, y compris le cancer, outre le vieillissement.
Le déclin fonctionnel des organes associés au vieillissement et le risque accru de pathologies chroniques liées à l’âge sont en partie dus à l’accumulation de cellules déclinantes comme par usure. Ce qui développe le phénotype sécrétoire associé à la sénescence. Les chercheurs qui ont identifié la fameuse substance (la PCC1), ont publié leur étude sur la revue nature en octobre dernier.
Les recherches de l’équipe de Chine conduite par un certain Qixia Xu, de l’université de l’Académie des sciences de Shanghai, et ses collègues ont découvert la substance chimique présente dans les pépins de raisin, précisément la "procyanidine" C1 (PCC1). Communément ce sont les tanins reproduits dans les jus du fruit.
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Pour trouver l’élément qui élimine les cellules âgées ou malades, ils ont passé au crible une bibliothèque de produits chimiques liés au vieillissement. Ce qui leur a permis de déterminer les effets de divers constituants. Même si plusieurs facteurs majeurs affectent la durée de vie ont été identifiés, grâce à des études portant sur cette perte de force existaient…
… et déjà définis ces mécanismes de vieillissement pouvant être classés en neuf caractéristiques. Parmi lesquels la sénescence cellulaire a reçu une attention particulière. Car elle représente un processus qui est en rapport avec de multiples comorbidités liées à l’âge avancé.
Cet élément chimique prévient ou retarde la détérioration d’usure, donc étant potentiellement capable de répondre à ce besoin de freiner les dégâts. Les chercheurs disent qu’il ne semble pas affecter les cellules saines distinctement. Ce qui suggère qu’il pourrait être « un traitement thérapeutique anti-âge prometteur », d’après les auteurs de l’Université de Lausanne en Suisse qui ont aussi constaté ce résultat. Il reste à déterminer s’il a des effets similaires sur les humains.
L’équipe a testé le traitement combiné chez des souris, auxquelles ont été implantées des cellules provenant de tumeurs humaines de la prostate. C’est à l’aide du PCC1 et de la « mitoxantrone », ce qui a permis de réduire les tumeurs d’environ 75 %, alors que la chimiothérapie seule les réduisait de 44 %, en moyenne. Outre les soins thérapeutiques, le vieillissement semble ralentir
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Les souris qui ont reçu le traitement avaient eu vraisemblablement plus de puissance. Leur vitesse de marche maximale est devenue significativement plus rapide. Leur capacité de préhension plus forte et une meilleure endurance lors de la course sur un tapis roulant, par rapport aux souris qui avaient reçu la solution de contrôle.
Cette amélioration de la condition physique des jeunes souris est constatée. Les animaux âgés de moins de 2 ans, qui est l’équivalent de 70 années chez l’humain, ont reçu une injection de solution témoin ou du PCC1 toutes les deux semaines pendant quatre mois. Et après quoi ils ont été soumis à une série les tests physiques. En moyenne, l’augmentation de la durée de vie est de de 9 %.
Déduction : le PCC1 tue les vieilles cellules. Alors qu’à une faible concentration, la PCC1 semble empêcher les cellules sénescentes de produire des substances inflammatoires et qui sont dégradantes. À des concentrations élevées, ce produit chimique a tué les cellules, tout en laissant intactes les cellules plus jeunes qui semblent résistantes à son impact.
Cette découverte renforce les arguments en faveur de l’utilité de consommer du raisin et même de s’intéresser à l’effet de ses pépins. De futures thérapies anti-âge ciblant les cellules sénescentes, c’est-à-dire les cellules âgées qui perdent leur capacité à se répliquer et produisent des substances inflammatoires, peuvent ainsi être élaborés.
Voir en ligne : Science, recherches, études...
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