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Facebook sur deux pentes : moins d’utilisateurs et plus de revenus

La lassitude rode, quand la qualité vient d’autres sources !

mardi 7 mai 2013, par N.E. Tatem

La concurrence entre les plateformes de socialisation via Internet est certainement l’une des raisons. Mais d’autres causes peuvent pousser au désistement de Facebook. Le premier des réseaux sur le Web, Facebook a connu depuis le début de l’année 2013 le reflux...

Plusieurs grands analystes l’ont constaté, facebook perd des inscrits : THE GURDIAN *-* Le Nouvel Observateur *-* BE GEEK *-* M6-Infos et M.S.N.. D’autres nombreuses autres analyses le disent. Mais le réseau annonce, de son côté, l’augmentation du trafic. Il rentre parmi les 500 grandes entreprises américaines, depuis 2013 à la 482è place.

La raison principale est que les posts qu’on croise le plus souvent sur Facebook particulièrement et par rapport à d’autres réseaux, ne sont pas uniquement une expression propre à celui qui en est l’auteur. L’avis de ce dernier s’inscrit dans des discours sociopolitiques venus d’autres sphères, comme les opinions qu’on trouve dans les médias.

Ces messages sont lassants, parce qu’ils ne négocient rien. Ils proposent un contenu, lié à un débat vécu plus directement au sein de société. Et en ligne on se donne le mal d’y suivre, mais ça reste à distance une position d’isolement.

Les discussions virtuelles ont l’air désormais de ne résoudre aucun problème lié directement à la vie réelle. Qui, elle, prend son court et ses décisions auprès de l’activité humaine. Les confrontations classiques se maintiennent sur leur terrain, et le langage du Net rajoute aussi de la confusion des fois.

Le niveau des interventions perçues sur les réseaux sociaux, est en deçà de la qualité des thèmes et controverses qui éclatent avec davantage d’autres médias. L’affaire Cahuzac en France est survenue sur Médiapart -UN JOURNAL EN LIGNE, les c bles de Wikileaks et dernièrement les révélations sur les affaires Offeshore, dépassent les échanges croisés sur Facebook.

Sinon les conflits urgents de la collectivité s’aggravent quand on perd son temps dans les réseaux sociaux. Alors que la réalité sort d’un ailleurs, les cas de scandales sont rapportés par les journalistes aidés avec la nouvelle performance des médias en ligne. Et c’est Twitter qui fait l’actualité, alors que facebook semble être un champ de batailles idéologiques, hélas !, devenues stériles de part les rumeurs et les rab chages.

Plusieurs études nous démontrent que Facebook est en train de perdre, mois après mois, des millions d’utilisateurs sur ses principaux marchés. Par exemple, aux Etats-Unis, ce sont 8,6 millions d’internautes qui ont quitté Facebook pour un total de 158 millions d’inscrits. Cela représente 5,42%. La situation est similaire au Royaume-Uni, au Canada, en Espagne, en Allemagne et même en France.

Cette situation de défection-désaffection des utilisateurs est une situation qui a l’air d’être un commencement difficile à juguler. Selon SocialBakers, ces 6 derniers mois le réseau de Mark Zuckerberg aurait perdu 9 millions d’abonnés sur le sol américain. La lassitude apparente pousse à la recherche de quelque chose de nouveau.

Heureusement, ça se maintient avec la présence de nouveaux appareils mobiles, tous les médias sociaux ont encore le vent en poupe. Selon GlobalWebIndex, Facebook reste leader. Mais Twitter grossit les rangs à bonne croissance. Tandis que Google+ est le deuxième au classement, avec plus de 350 millions d’utilisateurs actifs.

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