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Israë l : un criminel de guerre démissionne

Ehud Barak : sauver le soldat que seuls quelques rares pays du Monde veulent encore voire !

mardi 27 novembre 2012, par Gros Emile

Est-ce une repentance ? Est-ce une déclaration de désillusion à la suite des exterminations multi-décennales du peuple palestinien ? Est-ce un blàme de l’échec de l’agression, novembre 2012, avortée et mise en déconfiture, l’hécatombe promis aux « Gazaouis » cloîtrés dans le pénitencier d’un territoire sous quadrillage par terre, ciel et mers ? Est-ce une autre manipulation médiatique pour sauver "le soldat Barak" dans une situation de déchéance ?

L’évidence continue, les israéliens sont en majorité pour la continuité de l’assaut contre Gaza (novembre 2012), l’exécution ciblée des combattants palestiniens, l’emprisonnement des enfants, l’expansion des colonies, le non-respect des résolutions de l’ONU (la légalité internationale) traçant les frontières du pays à ceux de 1967…

Tenir de tels propos passerait pour l’antisémitisme, mais les sondages tenus et répétés ces deux dernières années, afin de vérifier leur fiabilité, le disent sans ambages. Justement c’est Israël qui porte atteinte à la dignité de l’ensemble des juifs, et avec des palestiniens en victimes, en étant un Etat colonialiste qualifié de s’adonner à l’apartheid, selon des personnalités et peuples du monde entier.

Très peu de médias du Monde n’ont pas repris pas la laconique information de la démission d’Ehud Barak, le ministre de la défense de la défense israélien. Elle a même occupé les « Unes » auprès de certains supports, malgré qu’elle demeure avec ces 5 courtes phrases ou quelques mots. Delà elle mérite notre analyse, tant aussi elle était une surprenante traînée de poudre pour un fait, à la limite piètre qu’un « tueur d’enfants » prenne un si grand écho !

Historiquement cette démission est amarrée à la récente attaque de Gaza, pourquoi la traiter autrement et loin de son contexte et sa conjoncture ? Basée sur le mensonge, l’agression de la population de Gaza, sous prétexte de combattre le Hamas, avaient pour seuls initiateurs, parmi les responsables israéliens les plus en vue, Netanyahou et Ehud Barak. Ce dernier est dit comme un grand chef militaire, pourtant c’est le genre d’héros que l’humanité honnis le plus !

Quant à Netanyahou, il en a fait usage d’un populisme qui assurait d’abord les israéliens d’impunité en cas d’expansion des colonies, puis il « va-t-en-guerre » pour se faire réélire. Ehud Barak dont la réélection, au prochain renouvellement du Knesset, est donnée difficile, voire impossible selon les sondages qui classe son parti en net recul. Il n’avait aucun avenir en Israël et aucun digne ne le recevrait...

<doc812|right> Voici un rapport en ANGLAIS de l’International Crisis Group, un groupe d’analyse des conflits dans le monde qui explique les modestes victoires du Hamas suite à l’opération "Pilier Défense" de décembre 2012.

Inverser les vrais raisons de la double agression de Gaza, celle ciblant les personnalités locales puis menant des opérations d’extermination à grande échelle comme « Plomb Durci » en 2008 et « Pilier de Défense » en 2012, reste comme la tare des médias officiels notamment occidentaux. Et cette mise au devant du départ d’Ehud Barak, est un coup de bluff chargé de mettre en valeur un criminel de guerre en vue de la sauvegarder des éventuelles dénonciations que les lectures lucides de l’actualité sont censées fournir maintenant ou de reprendre sur la tard.

Nous le répétons encore une fois, ce sont les tueries de palestiniens par des drones et sur le territoire, en mouchoir de poche, sous un blocus de « prison pour fauves » avec une population palestinienne sous le joug d’une occupation inhumaine qui la spolie de sa terre. Des israéliens se sont mis à l’admiration du massacre, en pique-niquant comme le montre cette séquence vidéo, datant de novembre 2012 :

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