Accueil > High-tech / Sciences > Le syndrome de la guerre du Golfe : atteinte du gaz sarin comprise.
Ce mystère connu être une souffrance de seuls les guerriers des USA.
lundi 16 mai 2022, par
En 1991, lors de la guerre du golfe Persique dite "KTO, le conflit était ponctuel. Il était aérienne et a duré 5 semaines. Seulement terrestre pendant 5 ou 6 jours. Environ 700 000 militaires américains et 300 000 personnes de 41 pays de la coalition ont été déployés sur le théâtre des opérations. Ce personnel a développé de symptômes souvent invalidants, appelés maladie de la guerre du Golfe (GWI). Les explications psychologiques n’ont pas complètement identifié la pathologie qui s’est manifestée incontrôlable.
La guerre est une plaie humaine. De laquelle des séquelles et conséquences sont infligées aux humains qui y ont été exposés. Le mystérieux syndrome de la guerre du Golfe en est l’exemple des suites que les soldats subissent. Elles peuvent avoir plusieurs causes, notamment de voisinage controversé comme actuellement pour l’Ukraine et la Russie.
La participation des soldats à ces confrontations que la politique de domination anime, au même titre l’aveuglement des intérêts économiques notamment, occasionne moult maladies. Dès son apparition, cette maladie qui touche d’anciens combattants de la guerre du Golfe Persique de 1990 et1991(Koweit), a été attribuée aux expositions des soldats aux agents neurotoxiques.
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Appelée péjorativement « syndrome de la guerre du Golfe », celle se caractérise par de nombreux symptômes dont des troubles du système immunitaire. Et elle a pour effets de probables malformations chez les descendants de ceux qui sont touchés. Les pilules de bromure de pyridostigmine ont été aussi suspectées d’en être à l’origine. L’exposé de l’étude est en accès libre.
Les indications de sources militaires et scientifiques des Etats-Unis disent qu’il y aurait plus de 100 000 anciens combattants de cette guerre qui ne reçoivent pas d’aide pour cette maladie. Et de récentes découvertes édifiantes ont été déduites d’une étude basée sur des travaux, de méthode comparative, menés par des scientifiques de l’Université du Texas Southwestern.
Les chercheurs ont étudié 508 anciens combattants atteints du syndrome de la guerre du Golfe et 508 anciens combattants déployés qui n’ont pas développé la maladie. Ils ont constaté que ceux qui étaient exposés au sarin étaient beaucoup plus susceptibles de développer la maladie. L’espoir de ces résultats est qu’ils accéléreront la mise au point d’un meilleur traitement.
Les chercheurs ont étudié un gène (le PON1) qui tient un rôle important dans la dégradation du gaz nerveux dans le corps, ce qui a été une preuve supplémentaire à leur hypothèse. Ils ont découvert que les vétérans avec des variantes moins efficaces du gène PON1 étaient plus susceptibles de tomber malades. Plus la variante est faible, plus le syndrome est fréquent.
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Le produit chimique incriminé fonctionne de manière similaire à certains insecticides, en interférant avec la signalisation normale entre les cellules nerveuses. En bref, le gaz sarin empêchera certaines enzymes d’éliminer les neurotransmetteurs utilisés après avoir envoyé leur message. Ce qui signifie qu’ils resteront logés entre les neurones en continuant à émettre sans fin des signaux.
Le sarin fabriqué par l’homme n’a ni goût, ni odeur, ni couleur. Son usage dans les conflits provoque des maladies de gravités avérées. En raison de sa puissance en tant qu’agent neurotoxique, il a été utilisé comme arme chimique. Il a été tristement célèbre dans le métro de Tokyo en 1995 par le culte apocalyptique japonais Aum Shinrikyo.
Ses atteintes se traduisent par des contractions musculaires agressives, des yeux et du nez qui coulent, des vomissements et l’évacuation des intestins. Ceux qui ont été exposés à des concentrations suffisamment élevées finiront par avoir du mal à respirer et peuvent mourir suffoqués.
La prévalence du service connu sous le nom de US Military Health Survey (USMHS) a mené son enquête à l’aide d’entretiens téléphoniques assistés par ordinateur (CATI). Quelques 8 020 vétérans ont été contactés pour cela.
C’est une démarche de recherche scientifique commune allant directement à ses sujets. C’est pour obtenir des informations auprès d’un échantillon représentatif de vétérans, une investigation médicale menée de 2007 à 2010 a été lancé au niveau des USA surtout.
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