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Boni YAYI est un choix pour l’avenir et non du passé

vendredi 16 avril 2010, par Elias

"Regard du Conseiller spécial aux affaires politiques du Président de la République du Bénin’’, c’est le thème du débat animé dans la soirée du Jeudi 16 Avril sur le plateau de Golfe Télévision. Comme à son habitude, le professeur Amos Elègbè n’a pas fait dans la langue de bois pour passer au crible de l’analyse l’actualité politique nationale. Il a appelé les Béninois à faire confiance au Président Boni Yayi qui est de son avis un candidat de l’avenir et non du passé.

L’invité a, d’entrée de jeu, remercié le seigneur au nom du Chef de l’Etat pour l’avoir aidé durant quatre années passées à la tête du pays dans sa croisade contre la pauvreté. Faisant le bilan du Docteur Boni Yayi, Amos Elègbè dira que malgré le lourd héritage à sa prise de fonction, la crise économique et financière et la crise énergétique, il aura réussi à éponger 150 milliards d’arriérés salariaux ; la dette intérieure des opérateurs économiques a été apurée. L’ancien ministre de la culture n’a pas manqué de citer l’assainissement des finances publiques, les audits avec 38 dossiers qui ont été déjà transférés à la justice. Sur le plan politique, ce bilan est fait du respect et de la sauvegarde des libertés fondamentales, le fonctionnement régulier des institutions de la République, la liberté de la presse et la tenue à bonne date des élections, martèle le Conseiller spécial du Chef de l’Etat. Le point d’orgue de cet entretien aura été le choix du candidat unique de l’Union fait la Nation. Amos Elègbè a salué la démarche des ténors de l’opposition qui favorise, selon lui le débat politique qui pourrait déboucher sur la bipolarisation de la vie politique nationale comme cela se fait en France, aux Etats-Unis et en Grande Bretagne. Il ne s’est pas empêché toutefois de faire des constats sur le choix de l’opposition.

L’épouvantail de l’Un

Pour le Conseiller spécial du Chef de l’Etat aux affaires politiques, le choix de Maître Adrien Houngbédji ne représente par une avancée car l’homme a toujours été candidat depuis 1991 sans pouvoir s’imposer. Il a aussi relevé qu’à travers l’Union fait la Nation, c’est la classe politique béninoise battue en 2006 qui forme un attelage contre le président Boni Yayi et que leur candidat apparaît comme le candidat de la région méridionale du pays. Il reconnait cependant que Houngbédji n’est pas un candidat facile à battre mais que contrairement à l’opposition qui proclame déjà la victoire de son candidat, c’est Dieu qui donne le pouvoir. Quant à la succession de Houngbédji, Léhady Soglo et Séverin Adjovi respectivement en 2011, 2016 et 2021, Amos Elègbè se demande comment cela pourrait se faire. «  La démocratie béninoise gagnerait beaucoup si l’Un résistait aux turbulences politiques, mais les connaissant, c’est pas gagné d’avance  ». Il regrette donc que l’opposition laisse de côté le bilan du Docteur Boni Yayi pour s’attaquer à des choses superficielles comme le non respect des engagements du Chef de l’Etat. A ce sujet il est revenu sur l’accord portant partenariat politique signé le 17 mars 2006 entre le candidat Boni Yayi et Bruno Amoussou, Nicéphore et Léhady Soglo et Antoine Idji Kolawolé. L’entrée au gouvernement de quatre représentants de ce groupe entre dans le cadre de ce protocole tout comme le respect de la feuille de route qui recommandait la réalisation de la Lépi, la mise en application des lois sur la décentralisation, l’évaluation de la constitution du 11 décembre 1990, la prise des décrets sur le financement des partis politiques et sur le statut de l’opposition et des anciens présidents de la République. «  Le peuple a payé cher son erreur de 1996 en suivant ceux qui ont dit qu’on ne mange pas les pavés. J’espère, toutefois, que le peuple ne se trompera pas avec Yayi qui a construit des échangeurs, des routes, doté le secteur agricole des tracteurs et des essoucheuses, accordé la gratuité de la césarienne, de l’enseignement et des micro crédits aux plus pauvres  », a confié l’invité de Golfe-Tv. On peut aimer Yayi comme on peut ne pas l’aimer, mais ce qu’il a fait pour les fonctionnaires béninois s’impose à tous, clame haut et fort Amos Elègbè. Sur la question du régionalisme, l’ancien ministre de la culture du Général Kérékou dira que ce qui l’inquiète, c’est lorsque les ténors de l’Un parlent de l’opposition Nord-Sud. Amos Elègbè estimera également que la Lépi que l’opposition rejette, est un défi de notre génération. Au sujet de la réélection du Docteur Boni Yayi, l’invité indique qu’il est optimiste en raison de trois piliers fondamentaux que sont la mise en œuvre du projet de société du président Boni Yayi depuis 2006, le bilan économique et politique reluisant et du fait que le Chef de l’Etat est entouré de plusieurs forces politiques d’horizons divers. Et pour l’illustrer, il cite les 40 députés de la majorité présidentielle, les 46 maires, les 852 conseillers communaux et municipaux, les 1800 conseillers locaux sur qui le Docteur Boni Yayi peut compter dans sa stratégie de reconquête du pouvoir. Pour l’invité de Charbel Aïhou, Boni Yayi s’impose comme un choix pour l’avenir et non pour le passé.

Aziz KOTO CHABI

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