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Civilisation numérique, la presse écrite le dernier bastion à défendre contre le Web...

L’accès gratuit à l’information, comme sa production par les citoyens, piétine les plate-bandes de la presse et des médias désormais traditionnels.

jeudi 1er avril 2010, par Djamel Damien Boucheref

L’humanité a connu plusieurs révolutions qui ont métamorphosé son existence. Non contentés de la chasse et des cueillettes, les humains se sont attelés à planter sur les sols et élever des bêtes. Ce fut peut-être la plus marquante qui a accouché de l’industrialisation et tant d’autres...

Pour s’informer efficacement, au commencement c’était avec le bouche-à-oreille. Puis le papier naquit, après les porteurs de l’information, comme les crieurs et messagers. Ils ont été tous détrônés.

Le facteur qui négociait avec le chien de garde la manière de nous faire parvenir notre courrier, part en vrilles à notre époque. L’émail (le courriel) le pousse à la sortie. Il ne lui reste que les lettres qui ne veulent (ne peuvent pas juridiquement) pas être immatérielles, à placer dans la boîte accolée aux domiciles des administrés. C’était un formidable service public, la poste, que le beau et prédateur capitalisme compte rapiner encore dans ces filets de chasse.

La révolution numérique qui nous guide sur de nouveaux destins, ne laisse plus grand-chose au facteur donc. Mais c’est aussi et avant tous la puissante presse écrite qui en bave actuellement, du plus poussé des progrès de la nouvelle époque. Plus-tard c’est la télévision qui s’offre bien de nouvelles esthétiques avec son nouveau de transmission en HD « Haute Définition », qui s’attend aux convoitises de son champ. Elle n’est pas encore tant concurrencée par les micros créations et les individualités.

La société s’accapare l’outil d’Internet pour retrouver ses gestes anciens des individualités.

La TV n’a pas éliminé la radio, les médias d’Internet à l’assaut.

Le retour à la première pratique de la communication, en société, se faisant entre les individus d’abord, est là dans nos mœurs. Avant que les grands titres et trusts ne mettent main-basse sur le nouveau espace du Web, eux qui se sont chargés de rendre en marchandise l’info, la nouvelle voie augure et est naissante sur et avec Internet. Et c’est ce qui agace, les médias qui détiennent les divers canaux, c’est la recrudescence de créateurs et distributeurs d’actualités via le Web.

Le 9 mars dernier, 2010, s’est tenue à Bordeaux, la 2ᵉ chaire des civilisations numériques, organisée par AEC et l’Institut de journalisme de Bordeaux Aquitaine. Elle a abordé un thème d’actualité « l’innovation à l’ère du numérique ».

La mutation de toute la communication, et non pas seulement du secteur des médias, est déjà en place, et bien plus, elle suit sa marche inexorable... À bras ouverts, les individus lui sourient. En lien avec l’échange de l’information, sous l’emballage de l’opinion émis entre les humains, cette rencontre a été tenue sous l’intitulé : Presse et numérique : le devoir d’innover.

D’où la première question qui tape à l’esprit : Qui peut innover ? La presse traditionnelle ou bien les nouveaux acteurs du Web ? Si la première tient encore à ses ressources, plus clairement ses revenus, les seconds sont simplement tirés, comme app tés par le cercle et milieux qui semblent être imprenables. Ceux de communiquer à tous champs au sein de la société.

L’interprétation, du clivage imposé par l’évolution de la société et le développement de ses moyens et outils de partager des informations, se lit donc en direction des récepteurs "LE PUBLIC". Qui les touchera ? Quel monopole instaurer ?

Le journalisme dans le Monde face aux défis des ressources et la désinformation.

Les consommateurs de l’actualité sont en phase, et souvent jusqu’à l’addiction, avec la gratuité que les médias désormais dits traditionnels remettent en cause. Le marché qui depuis la nuit des temps revient aux humains, change de caractéristiques d’une manière plus historique qu’éphémère ou ponctuelle.

Les séquences vidéo des discussions lors des assises à Bordeaux, la 2ème chaire des civilisations numériques.

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