Quand Mr M. Biden déclare avoir remis, lors du dernier sommet à Genève, à M. Poutine une liste de 16 secteurs socio-économiques critiques qui devaient être intangibles aux hacks informatique. C’était une manière de l’accuser avec l’entité étatique qu’il représente de responsable direct des actes de cybercriminalité qui ont, depuis 2019, frappé les Etats-Unis, avec des exigences de rançons.

Des cyberattaques ciblant les institutions sanitaires pour COVID-19.
13 novembre 2020

Outre les institutions, les infrastructures d’énergie de l’eau ne devraient pas être touchées de piratage, recommandaient le vieil locataire de la Maison Blanche. Le président de la première puissance économique a soumis sa doléance lors de sa première rencontre avec le leader russe à qui, il a déjà par le passé confirmer une formulation obscène de le qualifier de « tueur ».

Mais la question qui reste posée est : quand le caractère crapuleux des attaques est imputable de cette manière à la Russie, sans que des preuves soient effectivement étayées, est-elle justifiée ? Et relève-t-elle donc de la diplomatie, avec cette délinquance virtuelle, la nouvelle guerre froide qui aurait des auteurs uniquement russes ou chinois ?

Le gang de ransomware « REvil » lié à la Russie est celui auquel sont imputées souvent toutes les attaques. L’Agence américaine de cybersécurité et d’infrastructure, une agence fédérale, a déclaré dans un communiqué qu’elle prenait des mesures pour faire face à la nouvelle action de piratage. Le FBI a publié, 17 mars dernier (voir document, à droite, en anglais sur les activités de la police fédérale), son rapport annuel, plus une analyse, sur les crimes commis en ligne.

TikTok livre aussi des données au gouvernement américain.
11 août 2020

Cette dernière cyber-violation est apparue dans l’après-midi du vendredi 2 juillet 2021, semant une alerte inhabituelle du fait de la période où elle a été déclenchée. Elle vient de toucher plusieurs entreprises à travers les États-Unis, utilisant un même logiciel de gestion « visa », alors le pays se prépare au long week-end de la fête de l’indépendance.

Cette dernière frappe montre que les gangs de ransomware opèrent d’une manière créative, comme lors des périodes où les gens ne travaillent pas, pour désaffecter les protections. Ils ont plus d’impact possible et de commander la plus grosse rançon possible, quand les pannes qu’ils causent au sein des entreprises valent 100 ou même plus de leur demande.

Cyberattaque d’ampleur lors de fête de l’indépendance aux USA. Les vulnérabilités des outils, surtouts les logiciels de travail qui présentent des failles découvertes par les "hackers", sont comme une malchance. De différentes utilités, ils sont présents dans tous les pays Monde et comptent des millions de clients, ce qui peut fait répliquer les mêmes frappes.

Le site Internet de l’entreprise "Kaseya" qui fournit un produit de gestion appelé "VISA" minimise la frappe de ce jour d’indépendance aux USA. Mais les spécialistes de sécurité disent que des chaînes d’approvisionnement subissent de lourds blocages...