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Inondations mortelles en Algérie, effet d’une maladive gouvernance.

La bureaucratie réagit des mensonges et veut une enquête ou commissions.

mercredi 9 septembre 2020, par Djamel Damien Boucheref

Tardivement, le lendemain vers la soirée, le président Tebboune exige une enquête sur les déluges qui ont touché quelques quartiers d’Alger et Boumerdès. La police est chargée de répondre sur la hausse « anormale » du niveau d’eau dans les tunnels et les routes de la capitale. C’est dire qu’il s’agit d’un crachin presque léger, mais étonnamment les effets ramènent encore à la gabegie qui est la disparition des "ponts et chaussées" de jadis...

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Les inondations qui ont touché la capitale algérienne et ses environs, lors de l’aube du 8 septembre, n’ont pas faits l’objet de productions médiatiques. Très peu d’organes de presse et de journalistes ont donné des articles ou des reportages. Pourtant il y a même des morts, 4 au total, et une image de la folle gestion des affaires du pays.

Ce qui a étonné nombreux citoyens qui ne comprennent plus ce qui entrave non seulement la couverture de faits naturels, mais les effets qu’ils sont sur la vie des gens. Mais particulièrement les mauvaises responsabilités où sont les localités qui prolonge l’action publique pour des dispositions attendues par les citoyens de plus en plus en colère.

C’est dire que les journalistes sont sous le choc, après la répression frappe la profession. Seule la production de « fake news » par les structures et personnels publics fonctionne. Aucun BMS (bulletin météo spécial) n’a été émis par les services de la météorologie, alors que le pays est de plus en plus sensibles aux caprices de la nature.

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«  L’équivalent d’un mois de pluie est tombé en quelques heures à Alger, 20 millimètres en 15 secondes à Khenchela, 35 millimètres en moins de 20 secondes à Constantine…  » est la réaction du ministre, Berraki Arezki, chargé des Ressources en Eau et de l’Environnement. Ce qui n’est pas vérifiable. Certains spécialistes qui ont vécu ce phénomène ne croient pas nullement pas à ces indications trop exagérées pour être vraies.

En effet, c’est une urbanisation bureaucratisée et aveugle, comme l’ensemble des activités qui ruinent le pays, qui est à l’origine de ce problème. Des zones urbaines n’évacuent pas les eaux des pluies, ce qui engendre un blocage des trémies c’est, visiblement, surtout leur conception. Plusieurs cas de ces ponts et autres artères sont obstrués par des occupations en rigides et cimentées qui sont plus obstacles.

Heureusement, les informations via les réseaux sociaux du Web ont même imagé leurs contenus, certains même se sont même manifestés en temps réels. Comme à leur habitude, les expressions sur Internet ont reproché aux autorités locales de « … ne pas avoir effectué les aménagements en préparation des pluies d’automne. »

Pourtant les autorités locales ont déclaré avoir mis en garde contre «  ... de violentes perturbations météorologiques jusqu’à mardi midi  ». Mais comme ils limitent leurs préconisations, ne sachant comment s’occuper des affaires de la cité, ils n’ont point de conseils à prodiguer à leurs administrés à ce sujet.

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Pourtant de l’avis des habitants, ce ne sont pas des intempéries qui sont puissantes. Juste une averse, mais un peu forte certes. Elle a frappé à une heure très matinale les régions du centre du pays, à Alger le quartier Ruisseau, dont le nom évoque l’eau, est le plus touché.

Aussi, d’autres précipitations de même envergure ont été signalés à l’est du pays, mais sans faire de dégâts comme ceux d’Alger. Alors que plusieurs quartiers de la capitale et à Boumerdès les eaux n’ont pas trouvé d’issues que d’emprunter les artères. L’urbanisation anarchique, dans ces mairies est la pire du pays, selon des observateurs des gestions de localités.

Il y a 19 ans, carrément jour pour jour pour noter la coïncidence, depuis les tragiques inondations de 2001 à Bab El-Oued ont fait plus de 700 morts et plus de 100 disparus. Sur les mêmes lieux, les mêmes flux d’eau pluviales. Ces inondations ont causé des dégâts matériels estimés à 24 milliards de dinars.

Cet effrayant bilan des inondations de Bab El-Oued, mais ce qui est des plus qu’effarant, il est inimaginable qu’il se répète. L’indescriptible drame se passe en une seule nuit, telle celle du 9 au 10 novembre. Le quartier set réveille avec l’horreur, alors que la boue recouvre tout, pour qu’on se demande de quelle zone rurale elle provient ?

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