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Historique plongée de l’or noir, un cour négatif pour le pétrole américain.

Effet du coronavirus, l’énergie dans une chute extrême du prix du pétrole.

mardi 21 avril 2020, par Jaco

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Notion primaire du marché mondial qui s’applique à les échanges que traduisent les transactions, on passe commandes pour livraisons ultérieures ou bien le comptant dont les livraisons répondent à l’urgence. Ce dernier est plus coûteux que celui dont la fourniture s’effectue « à terme ». Historique ce qui vient de se passer, un cours négatif pour des livraisons du mois suivant et ça touche l’or noir !

Les cours du pétrole cotés à New York se sont effondrés, lundi 20 avril, à la surprise de l’opinion mondiale, avec des tarifs négatifs. 1ère tarification du genre, sans même être expert en matière d’énergie, la surprise valait bien moins qu’un baril offert et avec lequel on vous offre un pécule pour avoir débarrasser les stocks. Au moment de publier ce sujet, seconde journée de chute du prix…

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À moins 37,63 dollars, c’est la plus forte baisse en séance jamais enregistrée par Bloomberg, dont les données remontent à 1983. A l’époque il a frôlé les 6 dollars, alors que le Monde s’apprêtait à des changements majeurs qui ont pétrifié la vie pour une nouvelle époque. Le COVID-19 combattu par le confinement a provoqué l’effondrement de la demande de pétrole brut. Elle chute de 20 millions de barils par jour, le marché tournait autour des 100 mb/j.

La problématique n’est pas impossible en soi. C’est la situation qui se traduit par un phénomène déjà identifié dite de « contango » (ou de report) de l’enlèvement surtout des commandes satisfaites physiquement. Ce qui entraîne l’évolution des contrats, le prix augmente à terme et continuera à mesure que l’échéance s’allonge dans le temps pour remise du produit à l’acheteur.

Dans ses nouveaux cycles, le contrat de WTI pour livraison en juillet a fini à 26,28 dollars et celui pour livraison en août à 28,51 dollars. Ce sont les accords de transactions du mois de mai qui ont eu une journée noire. Pour le mois de juin ont quelque peu résisté, n’abandonnant « que » 18%, pour terminer à environ 20$. Mais cela ne veut en rien dire qu’ils perdront en fermeté.

De son côté, le baril de Brent (en Europe, coté à Londres) reste orienté à la baisse (-0,6%) à 25,41 dollars. Parmi les conditions qui peuvent influencer les prix du baril du pétrole, bien-entendu dans c’est la vieille règle du marché où l’offre est valorisée, tant que la demande prend les volumes déjà vendus. La 1ère relève des Cie et pays qui font l’extraction et la seconde, simplement exposés à l’impossibilité de fermer les vannes pour ne pas faire exploser les conduites...

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Certaines pompes ne peuvent pas être mises à l’arrêt, alors d’inéluctables fermetures de puits, voire des faillites sont en vue. C’est moins cher que de camper sur les transactions improbables. On les appelle les investisseurs, les traders boursicotiers, aspirent se délester de leurs contrats à tous prix. Ils n’ont à présent d’autre choix que de mettre la main à la poche pour trouver preneur.

Compter sur les stockages, en saturation et sans échéanciers, est une action commerciale plus délicate, car personne n’anticipe d’ores et déjà combien n’est pas l’horizon n’est pas lumineux pour des combustions des plus polluantes. Les fluctuations à venir seront plus agressives, car toute l’humanité, au-delà du partenaire économique, apprend à aller vers un destin post-COVID-19.

L’économie en général subit les mesures de la pandémie qui transforme même les actes et les modes d’existence de l’espèce humaine. Stopper les activités se conjugue avec le surplus de pétrole inutilisé. Les sociétés énergétiques américaines n’ont plus de place pour stocker. A ce facteur technique, se rajoute les flottements habituels d’un marché pris dans ses tourments.

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