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L’UNESCO met en ligne (Web) une bibliothèque numérique.

Après Google Search et Européana, le nouveau site Web de l’Unesco.

mardi 21 avril 2009, par Jaco

Avec la BNM, l’UNESCO entend promouvoir les valeurs qu’elle défend, comme la diversité linguistique en offrant des fonctions de recherche et de navigation en anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe.
C’est un site Web, 3ème du genre, ouvert au public internaute pour leur proposer une sélection de documents issus des grandes bibliothèques de différents pays du monde.

L’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) a ouvert la BNM (Bibliothèque Numérique Mondiale) ce mardi 21 avril, avec une symbolique inauguration qui est son lancement, au siège de Paris.

C’est un site Web http://www.wdl.org ouvert au public internaute pour leur proposer une sélection de documents issus des grandes bibliothèques de différents pays du monde. Beaucoup de gens se sont questionnés que voulaient bien dire les WDL, il s’agit de la World Digital Library, la prépondérance de la langue anglaise l’explique.

Le site Internet offre des fonctions de recherche et de navigation en sept langues : anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe. Et il propose des contenus dans plus de 40 langues. L’organisation onusienne est partenaire du projet, avec une trentaine de bibliothèques nationales (Chine, France, Russie, Irak notamment) et d’institutions culturelles ou éducatives dans le monde.

Les contenus ont été développés par une équipe de la Bibliothèque du Congrès américain (Library of Congress) et une précieuse aide technique a été fournie par la Bibliothèque d’Alexandrie. Les deux pays utilisent des langues autres que le français.

D’après James H. Billington, directeur de la Bibliothèque du Congrès, qui s’est exprimé à l’occasion du lancement du site, la BNM (ou WDL) n’entre pas en compétition avec les autres projets qui existent déjà, comme la bibliothèque en ligne européenne Europeana ou Google Book Search.

Ce qui est inimaginable au regard de la quête interminable et explosive des internautes. Puisqu’elle fournira désormais au même titre que les autres institutions des documents fondamentaux (manuscrits, cartes, livres, films, gravures, photos, enregistrements sonores) aux éducateurs, aux élèves et surtout au grand public dans le monde entier. Notons que lors de l’ouverture d’Européana (Lire notre précédent sujet), un engouement a provoqué un encombrement des accès du site web au point de la faire cesser son fonctionnement et il a fallu renflouer les capacités d’hébergement du site Internet…

Logo d’Européana
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Il s’agit d’un enrichissement de la disponibilité en ligne de patrimoines culturels universels. La fracture numérique, se situe au niveau de l’accès à la toile du Web. Et ce nouvel outil permet au plus grand nombre dont les élèves des systèmes éducatifs de part le monde d’accéder gratuitement aux trésors que renferment les plus grandes bibliothèques internationales : livres, manuscrits, cartes, films, enregistrements…

L’enjeu d’Internet passe pour une prouesse de l’humanité. Elle offre cet immense partage aussi virtuel qu’il puisse être. Elle donne un coup d’accélérateur à la culture par les nouveaux circuits du Web. Tant mieux, encore une fois ! Si on fait de tels délices dans l’esprit de peuples unis : fertiliser la mémoire commune.

Avec la BNM, l’UNESCO entend promouvoir les valeurs qu’elle défend, comme la diversité linguistique en offrant des fonctions de recherche et de navigation en anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe.

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