Accueil > High-tech / Sciences > TECHNOLOGIE, INTERNET, PERFORMANCES INCLASSABLES > Manœuvre aéronautique de #SpaceX : récupérer 1er étage du #Falcon9
L’opération est à moitié réussie, l’expérience déjà faite n’est pas encore maîtrisée.
mercredi 15 avril 2015, par
L’arrivée du secteur privé dans les programmes internationaux d’exploration, voire de conquête, de l’espace réside dans la réduction des coûts des moyens utilisés. C’est le cas de la réutilisation du 1er étage du Falcon9, qui, prévue, n’a pas abouti et reste à améliorer. Financés sur des budgets publics, à la réponse économique se rajoute à l’ambition d’ouvrir des secteurs de pointe à des scientifiques et chercheurs évoluant en dehors des circuits traditionnellement frappés du secret d’Etat.
C’était inimaginable, il y a quelques années, opportunément l’entrepreneur privé participe à la conquête de l’espace. Reporté d’une journée à cause de la météo, la fusée Falcon 9 qui a décollé de Cap Canaveral en Floride le 14 avril, appartient à SpaceX.
Ce vol a tellement assuré ses responsables, au point qu’ils avaient projeté de récupérer le premier étage de sa fusée, après qu’il se détache du lanceur qui continue son périple. SpaceX, par la voix de son président, a déclaré dimanche qu’il était convaincu qu’il pourrait faire atterrir, ce mardi, la partie de l’engin qui redescend au sol terrestre.
Dans le précédent vol, cette manœuvre a été aussi tentée et c’était sans résultat. Ce qui réduirait les prix de ces missions, de faire parvenir des frets à la station orbitale. Les dég ts qu’a subi le matériel sont parait-il importants, avant une évaluation optimale.
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– L’ISS achevée en 2013 mais encore perfectible.
Après avoir débuté avec 3 échecs, qui ont été suivis de 2 succès simultanés, le palmarès de SpaceX s’enrichit désormais en réalisant cette dernière et autre réussite. Cette entreprise persévère sur la voie de pouvoir accomplir sa prestation, tant qu’il y a du travail pour l’ISS…
Malgré que sa nouvelle prouesse, d’intercepter la capsule qui s’use à l’envol de décollage, qui ne s’est pas réalisée pour la seconde fois, un pas de géant est fait. Puisque la capsule est tombée sur la barge prévue à cet effet, les calculs sont bons et aux reprises.
Des missions pour l’ISS
L’œuvre commune de l’ISS (Station spatiale internationale - voir notre article ICI) que se partagent plusieurs pays, l’engagement et la responsabilité de la mettre en activité dans un but scientifique, continue son aventure. Sa construction se termine en 2017, alors que c’était fixé pour 2013, l’évolution de tels projets a poussé de prolonger à cette échéance.
L’ISS doit être sans cesse alimentée de moyens et outils de recherches que les initiatives, en rapport avec la conquête du ciel, projettent. Cette station est perpétuellement suivie par le remplacement des équipages, puisqu’elle est habitée en permanence depuis l’année 2000.
Et c’est là que se profile le besoin américain, de fournir le personnel qui y vit, divers instruments et moyens notamment de survie. Parmi les objets que Falcon9 remet cette fois aux astronautes, une machine Expresso de café italien...
La participation d’entreprises privées est due principalement à l’obsolescence des appareils de la NASA, dont l’accident de la navette spatiale Columbia, en 2003, est la cause directe. Le fret vers l’ISS (lire notre article) a été ouvert au secteur privé dans le cadre du « Commercial Orbital Transportation Services » (Service de transport commercial en orbite) qui travaille avec deux entreprises côté américain, concurrençant Ariane-Space qui a aussi fournit ses services.
Neuf minutes après le lancement, la société a tenté de ramener la première partie de la fusée, le Falcon 9, qui a propulsé Dragon (le lanceur) dans l’espace, sur un bateau de drone au large des côtes de la Floride. L’équipement qui était destiné à être réutilisé, a bien atterri sur le navire prévu. Mails il a subi d’importantes détériorations. Selon le PDG de SpaceX, Elon Musk, l’impact était trop fort, le matériel qui est tombé, à son retour sur Terre, était dur. Ce qui n’a pas maintenu une totale intégrité de ce premier étage de la fusée.
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