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Le Qatar risque de perdre le mondial de foot 2022

La corruption dans ce sport est plus généralisée

mercredi 30 janvier 2013, par Djamel Damien Boucheref

L’hebdomadaire France Football a révélé cette semaine, dans une enquête journalistique détaillée, les conditions qui ont aidé le Qatar a être organisateur du mondial de foot en 2022. Edition pour laquelle les Etats-Unis ont été recalées. Avec ce scandale, le siège helvétique de la Fifa qui n’augurait point la transparence financière et toutes les autres malversations reviennent au devant...

Aussi bien la présidence française sous Sarkozy que celle de la Fifa, Sepp Blatter 8e président de la FIFA, sont citées comme instigatrices d’un système de corruption, dans l’attribution de l’accueil des Coupes du Monde de 2018 pour la Russie, et la suivante pour la petite monarchie du Golf arabique.

Cette information revient à Guido Tognoni, qui a été viré de l’instance dirigeante du foot mondiale en 2003 par Sepp Blatter après 13 ans de bons et loyaux services. Une fois parti, il balance ce dossier où la corruption est établie. Selon cet ancien responsable de la Fifa, Sarkozy a poussé en faveur du Qatar, ainsi les représentation des pays musulmans.

L’affaire était en l’air, puisque dès 2010 le Wall-Street Journal a cité que la fédération de foot d’Argentine a reçu 60 millions d’euros pour accorder son vote favorable au Qatar. Même démentie par le président argentin de cette fédération, elle est restée sans suite puisqu’aucune procédure d’atteinte à la dignité de l’institution n’a été fait.

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Au centre de ce scandale, un certain Mohammed Bin Amman, membre du Comité Exécutif de la FIFA et président de l’AFC (Confédération Asiatique de Football). L’intéressé vient banni à vie de toute activité liée au football, samedi à la veille de la révélation de France Football, par la FIFA. Il est reconnu, selon un rapport récent de Michael J. Garcia, le président de la chambre d’instruction de la Commission d’Éthique de la FIFA, comme avoir négocié des achats de voix dans l’élection présidentielle de l’instance.

Ce dernier est ancien procureur pour le district sud de New-York, spécialisé en criminalité financière et du terrorisme. Nommé en juillet 2012 président de la chambre d’instruction de la commission d’éthique de la Fifa, il a planché sur des coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar. Considéré comme indépendant de « la grande famille du football », il dresse la possibilité de commissions diverses, compromissions et conflits d’intérêts complexes.

Contrairement au visible visible intéressement des princes et des hommes de main du Qatar au football, dans cette petite monarchie ce sport n’a aucun attrait sur la population, dont les 2/3 sont des émigrés. Les stades sont vides et aucun spectacle n’existerait. Ces derniers mois, afin de rassurer la FIFA les émigrants sont payés pour occuper les gradins des stades qui sont généralement vides.

Quand le Qatar a été désigné, nombreux commentateurs ont soulevé la question du climat, puisque la température de 40 à 50° est continuelle. Comme réponse, il a été mis au devant des stades climatisés, voire des nuages artificiellement bloqués sur le pays ou les stades.

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