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Seddiqi Najia, dernière victime d’attentat islamo-terroriste
mardi 11 décembre 2012, par
C’est le second attentat commis par les talibans, lors de la première décade du mois de décembre, contre la gente féminine en Afghanistan. Les affres que subissent les femmes dans ce pays, destiné à être le fief international des camps d’entraînement des kamikazes islamistes, sont innombrables et maintes fois relatés avec leur sauvagerie crue et insoutenable aux esprits et aux regards.
Lundi, 10 décembre, réunion à Paris avec deux représentants des Talibans concernant l’avenir des forces armées de la coalition en Afghanistan.
Une semaine après avoir abattu une adolescente, faisant du bénévolat lors d’une campagne antipolio, au nord-est de Kaboul, deux assaillants à moto ont abattu Najia Seddiqi. Avocate qui s’est spécialisée dans la protection des droits des femmes, elle a été tuée en plein rue alors qu’elle se dirigeait vers son bureau dans l’Est de la province de Laghman.
L’affaire a créé de l’émoi dans l’ensemble du pays Helai Nekzad, le chef de l’information au ministère des Affaires de la femme à Kaboul a exprimé le sentiment général et officiel, tout en indiquant qu’une enquête est ouverte pour ce crime. Par ailleurs, il a aussi déclaré que la mort de la jeune fille, bénévole dans la campagne antipolio, n’était politiquement motivée.
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Seddiqi Najia était à la tête du bureau des affaires féminines de la province de Laghman. Son prédécesseur à ce poste, un homme a été tué il ya cinq mois lorsque par des explosifs cachés dans sa voiture, qui ont explosé au moment où il s’est installé au volant.
Le président Hamid Karzaï a décrit l’assassinat comme "terroriste", un terme qu’il emploie souvent pour décrire les attaques des talibans. Ces derniers sont effectivement à la fois des insurgés locaux et des militants déclarés d’Al-Qaïda pour le volet international. Alors qu’aucun groupe ou individu n’a encore revendiqué la responsabilité de cet assassinat.
Les talibans ont toujours ciblé les fonctionnaires de sexe féminin travaillant avec gouvernement jugé pro-américain en Afghanistan. D’autres attaques contre les femmes ont été liées simplement aux membres de leurs familles ou proches qui travaillent au sein du gouvernement. Les plus ciblés à ce jour ceux qui essaient de promouvoir la cause des femmes, dans une société déjà profondément traditionnelle et dominée par les hommes.
Ailleurs en Afghanistan, le lundi 3 décembre, le chef de la police, Musal Rassouli, dans la province de Nimruz, au sud-ouest du pays, a été tué dans un attentat à la voiture piégée explosant à son passage. Deux de ses gardes du corps ont été blessés dans la déflagration. Les talibans ont revendiqué officiellement la responsabilité de cette mort.
Cet assassinat fait suite à une attaque datant de jeudi où un kamikaze taliban, a ciblé Asadullah Khalid un officier supérieur travaillant dans les services du renseignement. Il sortait de sa maison d’hôtes privée à Kaboul. Il a été blessé et est actuellement soigné dans un hôpital militaire américain.
Dans le développement de la situation du pays, et séparément de ces attentats, les talibans ont dit qu’ils enverront deux de leurs délégués politiques à une réunion à Paris pour le lundi 10 décembre. A cette réunion peu médiatisée, des politiciens et responsables afghans et non afghans devraient discuter de l’avenir de l’Afghanistan.
Dans un communiqué, les talibans ont déclaré que leurs délégués partageront les points de vue de leur organisation sur la façon dont la présence américaine militaire en Afghanistan, prévue à long terme, pourrait se terminer. La même déclaration des talibans a nié les insinuations des médias disant que les responsables talibans sont susceptibles de participer à des pourparlers de paix.
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