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Wikileaks, dernier espoir pour Julian Assange

L’Equateur : un pays courageux pour le journaliste accusé d’espionnage par les USA à cause de son métier : chapeau !

lundi 20 août 2012, par Jaco

Citée par Julian Assange quand il a apparu au balcon de l’ambassade équatorienne de Londres le 19 août, une réunion de l’Organisation des États américains (OEA) s’est tenue le même jour. Elle a eu pour ordre du jour, le vote sur une proposition équatorienne, d’une convocation pour une réunion des ministres des Affaires Etrangères pour le 24 du même mois. Soit l’ensemble du continent... L’Equateur soulève l’inviolabilité de son ambassade, voire le droit de rapatrier le demandeur d’asile.

La Black-Liste aux Etats-Unis, ou liste noire, est instituée envers plusieurs personnalités, notamment des dizaines de journalistes, surtout en cas de conflit. Elle a été mise en application pendant l’agression du Vietnam puis réactivée lors de l’invasion de l’Irak... Pays de censure par excellence, c’est aussi là où la justice aveugle condamne mêmes les malades mentaux...

Ce qui a été retenu. Une résolution a été émise pour tenir la réunion "de 2ème rang" car concernant les ministres, le 24 Août à Washington. Elle été adoptée par 23 voix pour, 5 de plus que le minimum requis pour la majorité. 3 membres : États-Unis, le Canada et Trinité-et-Tobago ont voté contre et 5 autres pays, dont le Panama et le Honduras, se sont abstenus.

Après s’être refugié, il y a deux mois, suite à une assignation de la justice anglaise en vue de son extradition vers la Suède où il est accusé depuis 2010 de viols sur deux filles, le fondateur de Wikileaks s’accroche à une telle échéance, pour le sauver des pires exactions d’une justice "étatsunienne" loin d’être humaine.

Les USA l’accuse d’espionnage, ce qui l’expose à la peine capitale ou, comme moindre sanction, la prison à vie. Pour un journaliste qui dérange plus que d’autres, on se rappellera volontiers que la pays de l’Oncle Sam a destitué le président Nixon après les révélations de deux journalistes. Mais c’est une autre histoire, révélatrice des gestes qu’ont les Etats Unis envers le reste du Monde...

Le dialogue tendu entre les pays concernés, le Royaume Uni et l’Equateur, fait redouter à cette dernière nation qu’un assaut peut être mené contre sa représentation diplomatique pour extraire le journaliste australien auquel l’asile politique et diplomatique a été accordé par le pays sud-américain. Tandis la justice anglaise se dit concernée par l’extradition vers la Suède et ne reconnait pas, le statut diplomatique, de l’asile politique accordé au journaliste de Wikileaks.

OEA, créée en 1948 pour regrouper au niveau des ministres et des chefs d’Etats, la dernière a Bogota a été remarqué par le comportement des membres de la garde rapprochée d’Obama qui ont été faire la fête avec des prostituées. Comme aussi, chaque pays a un représentant permanent...

La prochaine réunion convoque les ministres des affaires étrangères de l’ensemble des pays du nouveau continent. LtOEA est une organisation peu connue en dehors de la grande Amérique. Originellement l’organisation est dirigée contre la pénétration communiste, d’où sa décision d’exclure Cuba de cette structure interaméricaine, le 31 janvier 1962. L’OEA est revenue sur cette décision lors du sommet de San Pedro Sula (Honduras), le 3 juin 2009.

Faute d’un consensus sur l’affaire dès cette réunion d’urgence du 17 août, le conseil permanent de l’OEA se prononcera la semaine prochaine.

La mission de l’organisation OEA, l’équivalente de l’OUA pour l’Afrique, de la Ligue Arabe et même l’UE (Union Européenne) à l’origine de la création d’un super Etat, est fixée ainsi selon sa charte :

Le but de l’organisation est de défendre la démocratie et les Droits de l’homme, de renforcer la sécurité du territoire, de lutter contre les trafics de drogue et lac orruption, ainsi que d’aider aux échanges entre les différents pays de l’Amérique.

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Voir en ligne : Notre précédent sujet : Julian Assange : l’exaction d’un journaliste.

     
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