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Vérification de la sieste d’Edison qui stimule la création.

La créativité et les maths aidés d’un sommeil écourté par une alerte.

vendredi 25 février 2022, par Jaco

Voilà donc le rôle du sommeil encore une fois valorisé. Car quand dormir, d’une certaine manière et selon une courte durée, aide à résoudre des problèmes, notamment de mathématique paraissant difficiles ou insolubles, ça change quasiment de perception du repos de la tête et son contenu le cerveau. Cependant il y ait une phase propice pour que se produise l’effet !

C’est pour cela que le performant système éducatif, inspiré du confucianisme, visait de la scolarité pour tous les disciples en leur imposant de courtes siestes. On disait dans la culture et la médecine chinoise que la sieste aidait à graver dans la mémoire l’apprentissage, tel que se fait un enregistrement automatique du disque dur en informatique.

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C’est l’une des récentes découvertes que les créateurs peuvent se faire aider s’ils la mettent en pratique. Des scientifiques ont vérifié que le cerveau humain passerait par une phase d’inventivité élevée juste avant de tomber dans un sommeil profond. Le phénomène a été détecté lors de la phase du sommeil dénommée « N1 », qui se situe à l’orée de la première phase du sommeil lent.

La légende dit que l’inventeur Edison, qui a développé de nombreux produits utiles à l’humain, se refusait d’aller en sommeil profond, celui qui survient par la suite de l’assoupissement. Il est désigné par « N1 », sorte de demi-sommeil qui s’alourdit si on laisse le dormeur continuer. Quand Edison faisait une sieste, il tenait une balle dans chaque main. Dès qu’il commençait à s’endormir, les balles tombaient sur le sol et le réveillaient.

On lui doit donc cette méthode de ne pas sombrer dans un endormissement avancé. Car il est reconnu que le génial le concepteur a été capable de se souvenir des idées nouvelles et brillantes, auxquelles il songeait puis traitait pendant qu’il s’endormait. Mais surtout maintenant, vérification scientifique faite, il s’est élaboré un constat précis de cette méthode éprouvée.

D’ailleurs les scientifiques qui ont travaillé pour cette recherche se sont basés sur des stimulations de la créativité avec cette technique de sieste de Thomas Edison. D’après l’étude, qui est en accès libre sur le site-Web de « ScienceAdvances », durant cette phase, l’esprit se trouve dans un état liminal entre le sommeil et l’éveil. Un laps transitoire dans une somnolence bien abordée…

D’après l’étude, durant cette phase, l’esprit se trouve dans un état transitaire entre le sommeil et l’éveil. Cet état s’appelle l’état hypnagogique, et ce pourrait être la clé de l’émergence des bonnes idées.

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Delphine Oudiette, neuroscientifique au Paris Brain Institute et co-auteur de l’étude, a vécu de nombreuses expériences hypnagogiques qui l’ont toujours fascinée. Elle s’est dite surprise de constater que presque aucun scientifique n’a étudié cette phase du sommeil au cours des deux dernières décennies. Alors qu’on tombe sur son apport dans la stimulation du génie créatif.

Selon nombreux scientifiques dont cette française, Chercheure en neurosciences cognitives, de l’Inserm Alexandre le Grand et Albert Einstein ont potentiellement utilisé la technique d’Edison « du sommeil N1 ». Celle où le moment de répit s’allonge vers une étape plus conditionnée du sommeil mais est soumis au réveil l’arrêtant avant le passage à la torpeur plus pesante.

L’une des observations faites, tout au long d’une la pause, des sujets ont subi une polysomnographie, une technologie qui surveille l’activité cérébrale, oculaire et musculaire pour évaluer l’état d’éveil d’une personne. Cela a aidé à déterminer lesquels étaient éveillés plutôt qu’en N1 ou N2. La phase suivante fut légèrement de plus profond sommeil, en fonction de l’activité des ondes cérébrales.

Après le léger et passager endormissement, les sujets de l’étude ont de nouveau été confrontés aux problèmes de mathématiques. Ceux qui s’étaient assoupis dans la N1 étaient près de trois fois plus susceptibles de déchiffrer la règle cachée que les autres qui étaient restés éveillés tout au long de l’expérience.

Et près de six fois plus susceptibles de le faire que les personnes qui s’étaient glissées dans la N2. Ce « moment eurêka », comme l’appellent les auteurs, ne s’est pas produit immédiatement. Au contraire, cela s’est produit après de nombreuses tentatives ultérieures pour résoudre le problème mathématique, ce qui est cohérent avec les recherches précédentes sur la perspicacité et le sommeil.

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