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Des bactéries génétiquement modifiées aideront la flore et la microbiote.
samedi 11 décembre 2021, par
Intervenir en ingénierie des biocapteurs spécifiques, afin de modifier les acides aminées aromatiques qui impactent les produits neurochimiques, tel est le projet de créer des bactéries pouvant améliorer (voire modifier) les micro-organismes habitants les intestins. Les 1ers à être concernés, de cette faune interne aux êtres et travaillant grandement à la digestion des aliments, ont un effet direct sur l’humeur. Le malaise (ou mal-être) vient du ventre...
Le rôle des de la microbiote intestinale, ensemble de bactéries estimées à plusieurs millions ou même milliards de micro-êtres, ne cesse d’être identifié être derrière la multitude de situations de la santé. Allant de la digestion comme l’absorption des vitamines à la bonne humeur, ces habitants de la partie de la phase finale de traitement des aliments par le corps, agissent avec le site qui les couve.
C’est l’équilibre psychique de l’individu que les intestins impactent le plus selon une récente étude publiée dans Cell Systems. Elle a établi qu’environ 95 % de l’hormone sérotonine est synthétisée par les bactéries de l’intestin. C’est le neuromodulateur qui a nombreuses fonctions, elle régule la communication entre d’autres neurones dans notre cerveau.
Naturellement le jeûne aide le traitement de certaines pathologies.
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Alors les scientifiques sont tentés par la solution d’ingénierie bactérienne, c’est-à-dire la fourniture de microbes utiles à l’humeur. Ce qui se réalise vraiment dans le tractus (ensemble d’organes d’un même appareil) gastro-intestinal, est plus basé sur l’équilibre de la présence, de leur nombre (ou quantité) adéquat des biocapteurs microbiens.
C’est pour cela que les recherches sont axées sur les bactéries capables de détecter les niveaux de neurotransmetteurs dans l’intestin. D’ailleurs leur fonctionnement est harmonieux. Si les niveaux sont trop élevés, cette bactérie produit une enzyme qui dégrade le produit chimique cible. Si le niveau est trop bas, dit-il, cette bactérie produit une enzyme qui peut en synthétiser davantage.
L’objectif des chercheurs est la possibilité de mettre en action des bactéries génétiquement modifiées qui peuvent surveiller la production chimique à l’intérieur de l’intestin d’une personne et corriger tous les déséquilibres. C’est sur la chimie interne à l’organisme humain qu’il y aura intervention. Ces types d’organismes modifiés peuvent être utiles au-delà du cadre médical.
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Non seulement il est question d’alimentation qui est l’origine des faveurs de la microbiote favorable au bon comportement de l’individu, des protéines sont aussi identifiées comme celles qui actionnent le brassage de la nourriture et l’équilibre général du processus intestinal. Cet actionneur agira en fonction des informations recueillies par les capteurs présents dans les aliments et les intestins, qui déclenchent la modulation…
L’équipe ayant travaillé sur ce projet est dirigée par le Pr Moon qui n’est pas le premier à développer de tels capteurs. Cependant jusqu’à maintenant, ils ont surtout compris que ces organismes ont souffert d’un manque de spécificité. Ils peuvent avoir des difficultés lorsqu’il s’agit de différencier des molécules de structure similaire.
« La spécificité en ingénierie est l’un des grands défis », a déclaré Moon. « Mais nous avons prouvé que c’était possible ». La preuve en est la bactérie Escherichia coli Nissle 1917 (EcN), génétiquement modifiée, qui possède un capteur pour un – et un seul – type de molécule.
Une sensation dans vos intestins, c’est sur la tête qu’elle se répercute...
Voir en ligne : Science, recherches, études...
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