L’hypocrisie religieuse prend de plus en plus d’ampleur en Algérie. Où certains gouvernements et groupes religieux utilisent l’islam à des fins politiques et pour justifier des actions discriminatoires et répressives. Cet usage nocif se manifeste par exemple dans le non-respect des droits de l’homme et des libertés individuelles. La condamnation de certaines pratiques, tout en les tolérant en privé, ou encore l’utilisation de discours religieux pour légitimer la violence ou la corruption, sont courantes.

Cartographie de la religion dans le monde : pays par pays

Cette hypocrisie religieuse est souvent en contradiction avec les valeurs d’ouverture, de tolérance et de justice promues par l’islam. Elle alimente également les tensions interreligieuses et contribue à renforcer les stéréotypes négatifs à l’encontre de la première religion de la population et des musulmans.

Il est donc essentiel de lutter contre cette hypocrisie en promouvant un islam authentique, basé sur la paix, la justice et le respect des droits de l’homme. Les gouvernements, les leaders religieux et la société civile ont un rôle crucial à jouer pour dénoncer et combattre cette hypocrisie et pour promouvoir des valeurs de fraternité, de solidarité et de respect mutuel.

Pour bien illustrer cette hypocrisie, on peut citer plusieurs exemples. Les jeunes délinquants, pour gagner une bonne réputation de la part de ceux qui les entourent, en dépit de leurs consommations excessives de la drogue, ils font la prière pour être vu autrement. Comme si les religieux font que de bonnes choses, voire sacrées.

Chakib Khalil, après un mandat d’arrêt international et après avoir été jugé coupable par la justice algérienne, il a passé trois ans aux États-Unis d’Amérique, son pays de résidence. Puis avec son retour au pays, il a commencé à visiter plusieurs Zaouïas pour esthétiser sa réputation qui est ternie par son fameux vole de Sonatrach.

Les partis politiques islamistes font tout ce qui est manipulation pour gagner le soutien du peuple. La fameuse prière de Bengrina sur un trottoir, pour être vu par la majorité du peuple comme bon dévot, dans le but de tromper les gens par le moyen de la religion, l’a joué en plein campagne électorale.

Ce que les religions font de bien ou de mal dans la civilisation humaine

Parmi les grands islamologues, Mohamed Arkoune qui a bien combattu ce phénomène dans les universités ou il a enseigné et dans ses livres "humanisme et islam, la pensée arabe", reste un symbole. Said Djablkhir de notre époque, avec des contributions dans les médias restent vaines. Ces érudits sont vus par la majorité du peuple comme des impies alors que Djablkhir les a bien côtoyés avant de lancer son combat contre eux.

Par ailleurs, un pays musulman imaginaire où pour se convertir, à cette religion d’islam, on vous exige une condition, celle d’être riche. Vu que pour aller au pèlerinage, il faudra dépenser au minimum huit cent mille dinars. Et pour fêter l’Aïd, il faudra au minimum quatre-vingts mille dinars. L’islam est devenu une religion des riches sachant que le SNMG est de 20 000 DA.

En effet, les hommes politiques utilisent les prêcheurs pour des fins de leur carrière et celle de leur organisation. Ils ont pu avec "prêchi-prêcha" que le signe amazigh (Yaz berbère) est haram (péché), pour orienter l’opinion publique contre une ethnie qui revendique son identité, dans le but de l’opprimer en utilisant la religion.

Il est important de reconnaître que l’hypocrisie religieuse est un phénomène complexe et souvent insidieux. Elle peut prendre de nombreuses formes et se manifester de différentes façons, mais elle repose généralement sur un écart entre les paroles et les actes d’une personne au sein de sa pratique religieuse.

Il est essentiel de rester vigilant face à l’hypocrisie religieuse et de se rappeler que la foi et la spiritualité devraient être basées sur des valeurs authentiques et sincères. En reconnaissant et en confrontant l’hypocrisie religieuse, nous pouvons travailler ensemble pour promouvoir un monde plus juste, aimant et compatissant.

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