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La Chine émergente fixe sa doctrine G.M.E. « Grande Muraille Electronique ».

Une insertion parallèle dans l’Internet à dominante étrangère...

vendredi 9 décembre 2011, par N.E. Tatem

Quand on parle de ce pays, de 4 décennies d’émergence économique à 2 chiffres, même le Japon s’efface de ce qui est la représentation de l’Asie. Le meilleur système scolaire du monde est le chinois, y compris avec sa tare de la défaillance du palier universitaire. Ce dernier est attardé sur l’achat des diplômes notamment ceux obtenus à l’étranger par les étudiants chinois en quête du savoir des contrées lointaines. Mais globalement l’intelligence est jugée laborieusement inlassable. Les ambitions juvéniles sont très fortes, les N.T.I.C. "Nouvelles Technologies de l’Information et de la communication" est une ingénierie stimulante.

Pour Internet, l’épine dorsale des systèmes éducatifs performants dans le monde, c’est carrément le P.C.C. « Parti Communiste Chinois » dans sa meilleure naïveté qui tente de baliser circuits et réseaux. Fang Binxing (voir le profil), personnage incontournable du Web chinois a prononcé dernièrement un discours sur « L’avenir de la sécurité sur Internet », pour insister sur le droit à une souveraineté numérique de son pays. Il n’a pas hésité de qualifier son projet de « l’Intranet chinois », afin de réduire à néant les ambiguïtés. Dressant les confins concernés !

En déterminant les champs théoriques, il cite les domaines pratiques : les équipements, leur fonctionnement, les données publiques et privées ainsi que les contenus à échanger. Qui, ces derniers, posent des problèmes de sécurité. Cette éminence a clarifié, sans moindre démagogie les jalons cruciaux, l’intérêt de la Chine et de son peuple, où se déploient les ambitions du pays de la grande muraille. Est-ce la révolution ?

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Ainsi la doctrine du Web chinoise, adéquate à celle de l’ensemble de l’orientation nationale, avec l’immensité du pays, s’est révélée comme la voie de l’inéluctable adaptabilité du Net chinois aux exigences contemporaines. Et que lui impose, sous la barbe, l’explosion technologique mondiale. C’est le cas de tous les pays émergents et dans plusieurs autres domaines techniques.

Usant de métaphores dignes de la pédagogie confucéenne (parce que « Stalinisme communiste », c’est déjà de la rengaine de journalistes demeurés sur de bonnes mais vieilles formules qui sont loin d’être applicables au pays de Mao), Fang Binxing compara la pratique invasive du Web à un milieu familial. Où la sécurité, d’une maison familiale, est face à des bêtes sauvages.

N’écartant pas la confiance de son pays dans l’avidité du citoyen chinois, Fang Binxing cita que l’animal domestique auquel « cette adaptabilité », telle une domestication humaine, peut être à l’image de la vie dans une ferme. Prenant aussi comme exemple les élevages, dit-il, qui sont derrière les barreaux mais doivent être bien nourris. S’étalant dans sa comparaison à un foyer, cet expert cita le contrôle (surveillance) des parents quant à leur tutelle sur leurs enfants.

En 2011, le microblogging de Weibo, l’égal de Twitter, a connu une grande expansion. Aucun autre site dans le monde, y compris facebook, n’a accueilli autant de nombre d’inscrits et de messages diffusés pour cette année. Cette explosion est liée d’abord au niveau de vie qui s’envole avec l’émergence économique qui, gr ce au communisme est préoccupée d’égalité, planche aussi sur la géolocalisation généralement suivie avec Jiepang.

Cet envol, jugé cohérent par les experts, du Web chinois se conjugue à l’exubérance démographique, le nombre d’internautes dépasse toute la population européenne. La pratique montre que plus de 10 000 requêtes de recherche sont lancées chaque seconde.

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Voir en ligne : Notre précédent sujet, LE WEB2011 en France, clôturant les journées, du 5 au 9 décembre, du numérique.

     
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