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Populisme de changement, la France le paradis d’une gauche au pouvoir !

L’emploi et la crise, en démocratie la mondialisation est impopulaire !

jeudi 18 avril 2013, par Gros Emile

Jean-Luc Mélenchon imposant, aussi bien au sein du parti de gauche que sur la scène politique française, propose la 6ème république et appelle à une marche le 5 mai 2013. Il s’est rapproché du PCF, comme allié conjoncturel, en démissionnant du PS, par ce geste il a modifié la perception, ou l’identité, de la sociale démocratie française. Une population non-négligeable est à son écoute.

Il subit la double accusation « d’extrémiste et de populiste », du fait de la clarté de son discours politique. Et en s’inscrivant dans la dialectique du matérialisme historique, le propre de et à l’assimilation des idées par la population, il pratique l’agitation.

La défense des catégories vulnérables, dont les salariés, est inévitablement, belliqueuse face à la puissante des machines du capitalisme rayonnant sur la dépouille du stalinisme et avec des moyens de labour des opinions qu’opère la Télévision, le 1er dirigeant du parti de gauche est entendu par nombreux français. Qui risquent de décider !

Ceci lui faut d’être plus, selon la lecture intransigeante des mutations mondiales, dans les visions émergentes que celles du conservatisme transmettant des réflexes de la révolution libérale bien antérieure et distancée en 2013… Et ceci lui vaut d’avoir un discours populiste différencié, sinon ouvertement et sur le terrain de l’affront à celui de Marine Lepen.

Dans le débat social et politique français actuel, J-L Mélenchon s’est tranché l’espace de subversion, et ce en radicalisant le discours de gauche. Les communistes semblent, avec la présence de ce connecté à la ligne de la social-démocratie révolutionnaire, avoir méprisé de changer, sans moindre complaisance, le nom de leur parti. Un acte grandement populiste, peut-être !

Si l’influence du Parti de Gauche renouvelle encore une fois, après le NPA, l’idéologie socialiste prolétarienne, en questionnant l’opinion générale et la société dans l’optique des accusations de « populisme et extrémisme »… Elle augmente le levain, déjà gonflé au sein du PCF, de la réforme communiste interne chère à la glasnost et la perestroïka. Avancer pour ne pas dépérir ! La recherche de progresser ne suffit pas à l’annoncer, mais aussi à l’accélérer avec l’adhésion des citoyens !

Ce qui avait déjà été remonté au devant des discours en lice dans la vie politique, par le NPA « Nouveau Parti anticapitaliste » de Besancenot lors de l’élection de Nicolas Sarkozy, continue sur avec une autre personne : J-L Mélenchon.

Le NPA n’avait pas d’élus et désavouait le modèle institutionnel qui, faisait du PC un repère commun à gauche par son ancrage dans les localités, favorable à collective de la participation des socio-démocrates, en égalité avec les alliances de droite. Que de populisme et d’extrémisme étaient déjà accolés au facteur Besancenot.

Puis ces qualifiants sont transposés, n’épargnant guère le Front National, à ceux dont les discours sont tournés aux paroles des "petits peuples". Entre ce dernier -le FN- et le Parti de Gauche, se dresse l’action, comme la marche du 5 mai 2013 !

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En tentant de répondre à "populisme et extrémisme" sur son blog, J-L Mélenchon intitule un de ses textes : « Populiste ? C’est celui qui le dit ». Voulant prendre distance du populisme en général, sans faire la différenciation entre le populisme utile aux politiciens véreux et celui plus que nécessaire aux révolutionnaires. Ce nouveau leader de l’aile socialiste puise son ancrage en France de la ligne « populiste », à plus d’un titre, du Front populaire des années 30. Il s’accable et se frustre du populisme, pourtant il est question de peuple et de participation !

Le populisme est accusé d’être le langage des mauvais programmes politiques et celui de personnages occultes qui manipulent les préjugés erronés qu’épousent collectivement des populations, dans les contextes de récession, pour accéder au pouvoir.

Pourtant, c’est le lexique révolutionnaire qui se doit au populisme par excellence. Mais si seulement cette orientation tente de changement d’évolution qui libère de l’invariabilité déliquescente, elle serait un populisme agitateur. Sinon c’est une clé de dépassement d’un modèle et dans des conjonctures de récession, éprises de réduire les effets par ce qui est « l’égalité sociale ».

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Voir en ligne : Notre dossier : débat de la Gauche française

     
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