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En France, la gauche clivée par les relents européens

Le gouvernement PS tenté par les rigueurs "eurocratiques", un camouflet peut cacher nombreux autres !

jeudi 29 novembre 2012, par Rebel Kazimir

C’est la 4ème fois que les élus communistes bloquent les projets de législations de la majorité conduite par le Président François Hollande. L’alliance du vote des présidentielles a été diligentée pour battre la droite, l’objectif atteint alors que la concorde indéniable n’est point acquise. L’heure est l’expression des combats sociaux au sein des appareils législatifs, où se décident les politiques régies essentiellement par des lois.

La gauche bien vissée à son dogme social assume sa divergence par rapport à la « rose rouge tre » aux épines empilées, en courbette, devant principalement l’approche libérale européenne. Les divergences entre le PS au pouvoir et les communistes (conduit par Pierre Laurent sénateur de Paris) alliés, sans différence majeure que les noms des structures partisanes, avec le Front de Gauche conduit par le député européen Jean-Luc Mélenchon, relève de l’ère postélectorale où chaque chapelle répercute ses convictions.

La loi Brottes sur l’énergie, le PLPFP (projet de loi de programmation des finances publiques), le PLFSS (projet de financement de la Sécurité sociale) et enfin le projet de loi de finances (PLF) pour 2013, ont essuyé des blocages à la chambre haute « Le Sénat » suite aux abstentions ou rejet du groupe Front de Gauche – PCF. A l’Assemblée nationale les mêmes familles politiques sont regroupées au sein du GDR. Et quand l’opposition de droite tient, en toutes circonstances, à mettre les b tons dans les roues, l’opportunité y est aussi.

Le désaccord n’est pas poussif, il a pour traduction fondamentale la fiscalité. Cette dernière a été soumise pendant les décennies écoulées à des largesses, octroyées aux classes aisées. Celles qui enjoignent maintenant, par la voix des opinions qui argumentent par la double-menace de fuites des capitaux et des fortunes – sans hésiter même de citer réellement les personnes tentées de changer de nationalités, et allant vers la suisse ou la belge -.

Ce qui est cohérent, à titre d’exemple pour cette gauche, nommée CRC (groupe : Communiste Républicain et Citoyen), moins encline à concéder devant un gouvernement qui souffle le chaud et le froid sur plusieurs sujets, le rejet du PLPFP. Il ne pouvait être voté par le CRC, le texte est perçu comme dicté par le traité budgétaire européen et auquel les communistes s’étaient opposés. Le souci s’élève au niveau de l’Union Européenne qui se fait à un standard qui veut accélérer l’ultra-libéralisme économique, et depuis qu’il existe, c’est la morosité.

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<doc815|right> Pourquoi nous refusons l’austérité. Le changement est-il encore à l’ordre du jour ? Par le groupe CRC / 28 novembre 2012

Ce projet renferme la fameuse règle d’or, qui n’est rien d’autres qu’une prescription officielle de l’orientation économique continentale. La phobie d’une austérité qui, en réduisant d’une manière drastique et mécanique les dépenses publiques, éprouvera les revenus des ménages, voire les appauvrira. En désarmant la consommation, de bons salaires particulièrement pendant une crise pernicieuse, la récession sera provoquée par le grippage des écoulements des productions. L’activité en p tira.

Avec cette gauche, ce n’est pas les verts qui s’opposent à des projets locaux à impact écologique et avec lesquelles les différences du PS ont été perçues en divorce. Quand on ne se contente pas de la politique menée par le gouvernement sur des sujets de fond et de cette nature, les communistes et leurs associés se sont fait entendre plus fortement. Leur autonomie est assumée.

Absents des affaires gouvernementales, ils ont moins de complications de se distinguer dans les cortèges de la gauche socialiste dont ils contredisent nombreuses nébulosités.

Une intransigeance qui ne se plie pas aux conforts d’une prédilection basique à la famille commune…

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