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Des bactéries génétiquement modifiées détectent les cancers, ça aide les soins.

1ère mondiale, la thérapie cellulaire -CT- basée sur composant essentiel des organismes.

mercredi 6 septembre 2023, par Gros Emile

Si pour les cancers, les soins sont désormais possibles, pourvu qu’on appréhende ces tumeurs à l’étape précoce, alors se pose donc l’acuité de leur détection en urgence préliminaire afin de les traiter. La guérison varie selon le type d’atteinte tumorale, ainsi de sa localisation, comme aussi du stade de la maladie quand le diagnostic est fait.

Source de cet article qui s’intéresse à une 1ʳᵉ expérience dans le Monde.
La manipulation scientifique des bactéries existe depuis des années en répondant à des métabolites ou des agents pathogènes spécifiques. Dans nos articles de vulgarisation scientifique, nous avons souvent cité des sujets de bactériologie généraliste. Donc c’est un approfondissement, qu’elles puissent maintenant servir à détecter les cellules cancéreuses ou bien appréhender les mutations spécifiques dans l’ADN humain.

La biologie cellulaire est celle pour qui l’infime se déplaça du micro-organisme à l’étude de la composante essentielle de toutes les formes d’êtres : la cellule. Les bactéries sont tellement minuscules qu’elles se prêtent à être utilisées pour l’exploration de bien petits éléments. Certaines ont déjà été conçues pour détecter des maladies en répondant à des métabolites (petites molécules et aux monomères) ou des agents pathogènes spécifiques.

Un de nos récents articles sur les bactéries, daté du 16 août : Les phages virus aux bactéries nocives : substitut naturel aux antibiotiques.

Des bactéries réparent l’ADN sous les regards de scientifiques.

Acinetobacter baylyi, une bactérie naturellement compétente, a été choisie pour être le « biocapteur » expérimental, une cellule détectant les maladies. Il fait partie du genre Acinetobacter, connue pour être prolifique et fréquent dans les milieux hospitaliers où il entraine des infections aux immunodéprimés. Son groupe de microorganismes est courant dans le sol, l’eau et sur la peau des humains ainsi que des animaux.

Ses propriétés sont polyvalentes avec un large éventail de capacités métaboliques. Potentiellement chez l’humain, c’est agent pathogène provoquant des infections dans le sang, les poumons, les voies urinaires et le système nerveux central. Souvent traité avec des antibiotiques, mais peut être résistant à certains de ses médicaments, d’où son choix pour l’action médicale !

Les mécanismes fonctionnant à l’échelle microscopique semblent suggérer qu’ils disposent d’instinct, comme s’ils réagissent aux pulsions de leurs structures et composantes. Alors les scientifiques s’en servent à titre expérimental dans l’exploration des recoins exigus. Et trouvent qu’ils s’adonnent à des travaux quand on intervient à leur manipulation comme pour les conduire.

Peupler les intestins des meilleures bactéries, les créer et favoriser leur règne.

L’ONU alerte sur la résistance aux antibiotiques due à l’environnement.

La thérapie cellulaire (CT) est la transplantation de cellules humaines pour remplacer ou réparer des tissus et/ou des cellules endommagées. Sous l’étroit contrôle des scientifiques, la technologie médicale progresse. Une confiance se livre à croire que de nombreuses maladies pourraient être détectées, prévenues et guéries grâce à des cellules plutôt qu’à des pilules.

Ce qu’un laboratoire ne peut pas faire, c’est associer la détection d’une maladie (un diagnostic) avec les cellules répondant réellement à la maladie avec un traitement approprié. L’aspect le plus passionnant des soins de santé cellulaires ne réside cependant pas dans la simple détection d’une maladie. Et un laboratoire peut identifier la mauvaise forme dite pathogène.

Des "biocapteurs" peuvent être programmés de manière à ce qu’un signal de maladie, dans ce cas d’étude, c’est une séquence spécifique d’ADN acellulaire. Et même puisse déclencher une thérapie biologique spécifique, directement à l’endroit où la maladie est détectée en temps réel et sous le suivi rapproché des médecins qualifiés pour cela.

Comprendre que par reproduction, les enfants héritent de l’ADN de leurs parents. Héritent donc, par transmission, des incertitudes de santé. D’où l’intérêt qu’au niveau de la cellule, sont requalifiés des composants...

Si les bactéries peuvent absorber l’ADN et que le cancer est défini génétiquement par une modification de son ADN, alors, en théorie, les bactéries pourraient être conçues pour détecter le cancer. Le cancer colorectal semblait une preuve logique de concept, car l’intestin n’est pas seulement rempli de microbes, mais il est également plein d’ADN tumoral lorsqu’il est frappé par le cancer.

C’est une amélioration des compétences des bactéries, en modifiant leurs composants génétiques. Ce qui les rend capables d’échantillonner leur environnement proche et, ce faisant, acquérir des gènes qui peuvent leur apporter d’autres avantages. De ces derniers, peut être déclenchée une riposte immunitaire...

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Voir en ligne : Science, recherche, médecine

     

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