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Algérie : le FMI voit l’inflation ancrée et des réformes improvisées.

Les industries polluantes de matières qui sont partout recyclées.

mardi 19 décembre 2023, par Azouz Benhocine

L’inflation en Algérie s’est implantée depuis 2020, quand les échanges internationaux étaient perturbés avec la pandémie. À un tel stade, elle a provoqué un effondrement du pouvoir d’achat. Le président A. Tebboune s’attela à augmenter les salaires et les pensions des retraites. Officiellement, elle est estimée à 9,5%, alors que comme partout, certains tarifs sont majorés à bien plus haut de 50%. Le resserrement de la politique monétaire contribuerait à contenir l’escalade des prix, en utilisant les différents instruments de politique monétaire, dont dispose la banque centrale. La procédure de baisse du taux directeur peut aider, signale le FMI aux autorités.

Notre précédent sujet sur l’Algérie.

Le FMI exerce une ferme surveillance sur les politiques de change des États membres qui sont au nombre de 190, soit la totalité des nations de la terre. Ce qui fait que sa mission de coopération monétaire internationale est utile, pour garantir la stabilité financière, faciliter les échanges internationaux, contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et faire reculer la pauvreté.

Le FMI avise l’Algérie : l’inflation due à la rente dispatchée en monnaie incontrôlable.

L’institution émet des avis qui ne sont pas négligés par les économistes, car les déclarations de ses équipes émettent des conclusions préliminaires, mais édifiantes parce qu’elles aident aux décisions, après une visite dans un pays. Le 14 décembre 2023, les agents, tels des inspecteurs des finances, achèvent leur mission au titre de l’article IV de 2023 en Algérie. Et accouchent de leur communiqué.

Vraisemblablement, la mission dit encourager les autorités algériennes à poursuivre dans la voie de réforme, en anéantissant les barrières administratives et rendre les marchés des produits et du travail plus flexibles. En effet, un effort est réalisé pour neutraliser la puissance des services étatiques intermédiaires et déconcentrés qui couvent une sclérose dans les localités et les ministères, du fait d’avoir le pouvoir simulateur des moult pot-de-vin à soustraire des opérateurs et des simples citoyens.

Les efforts de l’Algérie ont obtenu un résultat mitigé par rapport au discours officiel qui galvaude un essor appréciable, qualifié même de fulgurant pour l’opinion à l’écoute des médias publics déphasés des réalités. La croissance économique devrait atteindre 4,2 % en 2023, soutenue par une activité plus élevée dans les hydrocarbures, l’industrie, la construction et les services secteurs. Mais l’entrave est la hausse des prix qui crée une paupérisation de larges franges de la population.

Financièrement, l’administration en charge des services étatiques est solvable, car le compte courant devrait enregistrer un excédent pour la deuxième année consécutive. Malgré la baisse des prix des hydrocarbures, par rapport aux années fastes, les réserves internationales sont à un niveau confortable. Les dirigeants disposent de l’équivalent d’environ 14 mois d’importations au fin octobre.

Le FMI constate la stabilité des finances algériennes...

Les experts missionnaires du FMI ont constaté que plusieurs initiatives ont été prises, comme la nouvelle loi sur les investissements qui soutient les initiatives du secteur privé. Elle s’engage à renforcer et améliorer le climat des affaires, diversifier l’économie et promouvoir les investissements privés. L’observation qui ressort est la mise en place d’une nouvelle agence de promotion des projets, à travers des guichets uniques et plateformes électroniques pour les investisseurs.

Le nouveau texte et appareils administratifs, renferment une meilleure présence des banques algériennes. Elles ont récemment commencé à ouvrir des succursales à l’étranger pour mieux soutenir l’exportation les entreprises. En même temps, les autorités encouragent avec course l’élargissement de digitalisation à tous les secteurs de l’économie. Cette stratégie vise à améliorer la prestation de services, la gouvernance et la transparence.

L’inflation annuelle moyenne devrait rester élevée à 9,2 pour cent en 2023, mais les réalités de la spéculation des commerces informels, sont des trafics qui agacent les régulateurs publics qui se trouvent en rôle de figurants. Comme pour le bétail, les prix des produits alimentaires frais restent un facteur majeur et même une bombe instable qui explose sporadiquement. Si l’appréciation du taux de change a contribué à contenir l’inflation importée, il avance dans un sens peur clair finalement.

Le FMI croit que l’Algérie amortit les effets de la crise qui réduit la rente pétrolière.

Pour la monnaie, en avril dernier, les mesures prises par la banque centrale ont cherché à accommoder les opérateurs et les échanges. Ce qui a impacté le budget de l’État qui devient, en 2024, celui d’une bureaucratie désarmée qui compte sur le pétrole. Les réserves obligatoires pour accroître les liquidités que doit absorber le secteur bancaire, ne suit pas. Le déficit budgétaire atteindrait 6,7 % du PIB, en partie due à une augmentation de la masse salariale publique, transferts et dépenses d’investissement.

L’économie algérienne est des plus vulnérables aux effets du changement climatique. Nous avons publié un article sur les récentes sécheresses l’ont amplement illustré avec les besoins en farine. À l’inverse, à moyen terme, les perspectives économiques se corrigeraient avec des réformes allant à la diversification de l’économie, en vue de réduire la dépendance vis-à-vis du secteur des hydrocarbures.

Créer une croissance forte et durable qui peut être génitrice d’emplois, est conditionnée par l’écartement, voire éradication, des secteurs spéculatifs. Ceux qui ont des monnaies, quand la poste est dépourvue de billets bancaires, doivent être remplacés par des opérateurs producteurs de richesses. Mais cette dépression qui a ses sources et relents dans les traditions d’élevage animaliers, relève du créneau qui brasse des milliards avec la bénédiction des bureaucrates...

Notre précédent sujet sur l’Algérie.

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