Le dernier rapport 2023 de la banque mondiale, sur la situation économique de l’Algérie, tient compte de 2 vérités qui servent à dresser l’évaluation. La réaction du pays à la récente inflation transfrontalière qui implique une sensible élévation des tarifs de divers produits et l’instabilité des prix de l’indispensable ressource de l’énergie fossile qui maintient la fragilité économique et cloître l’émergence en deçà du rêve des citoyens.

Changement des observations : L’économie algérienne, catastrophiques résultats et incertain avenir selon la Banque mondiale.
21 juillet 2011

Alors que l’option de changement se dessine, en sortie de l’exclusivité de la prépondérance du pétrole comme principale recette à la caisse de l’État qui fait le sosie à la modernité par son nationalisme obsolète, le secteur privé est pleinement dorloté. La nation reste sclérosée par les crises politiques répétitives qui font des parias des militants de la sécularisation pour la société humaine livrée aux croyances irrationnelles.

La Banque mondiale a indiqué une appréciation envers les décideurs qui cherchent ce genre de commentaire : «  les niveaux d’inflation en Algérie sont restés élevés en raison de la hausse des prix des produits alimentaires frais, incitant les autorités à réviser le taux de change et la politique monétaire pour atténuer l’inflation, ainsi qu’à augmenter les dépenses publiques pour soutenir le pouvoir d’achat de la famille  ».

L’optimisme de la Banque mondiale pour l’économie algérienne est bienséant aux discours et à la dynamique que les bureaucrates ont déclenchée pour crédibiliser leur pouvoir et légitimer leur emprise sur les rouages. Mais, les aspects démocratiques sont annihilés, alors que le maintien des vecteurs supposés liés à la sociologie traditionnelle, saisissent les consciences pour empêcher l’éveil.

L’Algérie se prépare à la récession sous les "Hourras" de la Banque Mondiale
30 octobre 2014

L’irrésistible d’une diversification de l’économie de ce grand pays d’Afrique pour élargir les exportations est le leitmotiv de cette dernière analyse. La maison prépondérante dans le domaine financier international a donné une bénédiction aux incompétents bureaucrates. Ce qui est sidérant est que la duperie d’une émergence économique, sans une modernisation des ferments humains et contextuels, est faite pour l’intérêt des castes rentières.

La prépondérance de la médiocrité rallongeant la prédation rentière est principalement causée par le népotisme, quasi fort et ne laisse pas place à l’ultime confiance dans l’ambiance des affaires. Malgré les récents développements positifs au niveau macro, les perspectives continuent d’être affectées par les fluctuations des prix du pétrole qui demeure la ressource à l’origine des démagogies les dirigeants.

Ce qui souligne l’importance de poursuivre des réformes permettant au secteur privé de devenir un moteur de croissance durable. Acteur majeur de la diversification économique, en divorçant avec les anciennes pratiques parasitaires, il peut atténuer la prépondérance de la rente servie aux éléments du même régime tenant le pays depuis 1962. Assurer aux entrepreneurs tous les moyens, le passent à sa propre participation aux caisses publiques qui le soutiennent par la fiscalité.

Sans concessions, les BRICS et la gouvernance du Monde en question. (2ème Partie)
13 octobre 2016

Le suivi de la situation économique en Algérie intéresse plusieurs cercles, observateurs et institutions, parce que les autorités du pays scrutent divers horizons pour faire sortir leur pays du marasme. Alors, ils quêtent toutes les possibilités de partenariat. Nonobstant, la solvabilité est aussi mise à l’étude, ce qui réveille des observations vitales, comme celle de la Banque Mondiale, outre celles périodiques et programmées.

L’exercice 2022 a été globalement positif, ce qui rend l’image de l’Algérie favorable. Le gros des investisseurs qui planchent sur ce grand pays d’Afrique, ce sont les financiers de la région du golfe arabique qui se précipitent à répondre aux appels des décideurs algériens. Là aussi, ces rapprochements avec les pays du Moyen-Orient augure que c’est une nouvelle planche ou horizons aux fonds financiers détournés…

Les dirigeants qui ont succédé à Bouteflika en fin d’année 2019, ont besoin de cette reconnaissance d’une orientation différente du surplace suivi depuis de longues décennies. Le rapport de la banque mondiale pour 2023 les aide. Cependant, cite de faibles précipitations sur la production agricole. Paradoxalement, il indique que ce secteur, présidé par les étendues du plus vaste pays d’Afrique, est le premier poste des nouvelles recettes, hors-hydrocarbure, engrangées par le budget en 2022.

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