Opération de Chaambi : des dizaines de terroristes se formaient au Djihad
vendredi 3 mai 2013
par Damien Djamel Bouch’Raf
Voir en ligne : Notre DOSSIER : Tunisie, BERCEAU DU "Printemps Arabe".
Les criminels de l’islamisme armé ont pris soin de miner le terrain et les voies d’accès à la zone montagneuse de Chaambi. Ce qui a engendré des militaires ont été blessés lors de cette opération qui consiste à débusquer les terroristes. L’AQMI, quelque peu délogée du Mali, cherche à s’installer en Libye et en Tunisie particulièrement.
Selon les premières données, il s’agit d’islamistes principalement algériens et tunisiens mais d’autres nationalités sont encore à établir.
Selon une source sécuritaire citée par le correspondant de l’AFP à Kasserine, « ... des grenades, des engins explosifs de type militaire et d’autres de fabrication artisanale ont été retrouvés. Ainsi que des documents codés, des cartes géographiques et des téléphones mobiles ayant servi à passer des appels vers l’étranger » .
C’est de dans de telles géographies isolées que les "djihadistes" choisissent de former leurs recrues. Pendants les années 90, c’est dans "l’Ouarsenis" les vastes montagnes de l’ouest algérien où la guerre de libération a donné du fil à retordre à l’armée coloniale, que les grands camps d’entrainement ont été découverts. Avec de vrais parcours et équipement militaires...
Les communiqués et les informations restent contradictoires. Certains signalent la présence plusieurs centaines de terroristes qui sont traqués dans cette région. D’autres avancent que des arrestations ont été effectuées, ce qui est aussi démenti par d’autres sources.
Un militaire tunisien blessé lors de cette intervention, montré sur plusieurs chaîne TV, a évoqué que quelques soldats on été touchés. Dont quelques uns, dit-il, ont eu les pieds arrachés, par les mines placés par les terroristes.
La Tunisie est dans les projets de l’islamo-terrorisme international. Toute la société est sous pression des "Salafistes" qui agressent les citoyens, la mort de Chokri Belaïd reste à élucider. Le gouvernement Ennahdha laxiste, joue à modérer les extrémistes.