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7è sommet des producteurs de Gaz, excite les commandes reçues à Alger.

La Russie se réunit avec ses concurrents, Qatar & Algérie, du gaz vers l’Europe.

samedi 2 mars 2024, par Djamel Damien Boucheref

Dernier atout des énergies fossiles, prenant une place plus ancrée dans le mix des sources, le gaz d’extraction pétrolière, naturel ou liquéfié, continuera d’occuper, pendant des décennies, une place non négligeable du mix et des parts du marché. Maintenant, l’offre est abondante et risque aussi de se multiplier au regard des découvertes, notamment maritimes, du Brésil et d’Égypte. Mais s’en détourner est un objectif de la lutte contre le réchauffement climatique.

Avec la catastrophe climatique, le 7ème sommet des pays exportateurs de gaz (GECF), qui se tient à Alger du 29 février au 2 mars, les perspectives de la demande mondiale en gaz ne trouvent pas la lumière qu’elles devaient relater. Le principal marché, auquel scrute le vaste pays d’Afrique du Nord qui accueille ce forum qui se répète, est celui d’Europe. Lui, il reste stable avec une consommation fixe.

ALERTE au méthane de Hassi R’Mel en Algérie.

Les obstacles auxquels se confrontent tous les échanges algériens sont les faiblesses de la gouvernance qui stagne sur des dogmes nationalistes, devenus réactionnaires et confessionnelles. Le pouvoir illégitime redoute une main étrangère hostile et menaçante. Elle est prétendument présentée comme motivée par les positions du pays sur les questions internationales pourtant bien réduites.

Ce qui bloque les perspectives économiques, notamment les relations commerciales d’Algérie avec l’Europe, y compris pour le gaz, sont les entraves des décideurs. Les occidentaux ont préférences pour les USA qui puisent même du gaz de schiste, le Qatar qui est 1ᵉʳ producteur mondial et la Russie dont les gazoducs ont été sabotés. Avant le voisin de la rive sud qui coupe les liens culturels, les partenaires avec les européens sont plus divers.

En dépit que cette réunion de conférenciers revêt une importance cruciale dans le contexte actuel des marchés gaziers qui connaissent une importante chute des prix, son attrait reste à démontrer. Car le sujet semble défier l’orientation générale de l’humanité. Et les militants ou les scientifiques qui indiquent le changement climatique est dû à la consommation des énergies de sources fossiles.

L’Algérie continue d’investir massivement dans les combustibles pétroliers, en dépit qu’elle a pris des mesures préliminaires pour investir dans les énergies renouvelables, en particulier l’hydrogène vert. Ses revenus de ces extractions représentaient 38 % du budget du pays de 2016 à 2021, selon les chiffres de la Banque mondiale. Donc comment s’en passer pour cette nation vivant de cette rente ?

Localement, la population croissante du pays a pour conséquence, outre bien d’autres besoins, également de provoquer une croissance de la demande énergétique qui conjugue à l’amélioration du cadre de vie. Même en ce qui concerne les premiers objectifs qui concernent l’exportation, les plans agressifs pour accroître la production d’ici à 2030, le pays a du mal à livrer davantage de gaz à l’Europe au rythme promis. Les négociations pataugent...

Comment l’Algérie aspire à diversifier son économie, selon OBG ?

Sonatrach continue de faire face aux besoins en infrastructures, au ralentissement de la demande de gaz et à la nouvelle concurrence de pays comme le Qatar et les Émirats arabes unis, se rajoute des retards en exploitation. En accueillant les envoyés des pays riches en énergie à un sommet important visant à relever les défis urgents et à explorer de nouvelles voies de collaboration, l’Algérie s’agrée, en cette occasion du forum, une prospection de client sur son sol.

Avant le sommet, les autorités algériennes ont exhorté les journalistes de couvrir l’événement pour le dessein de diffuser une image moins anxiogène, que comme elle existe réellement dans les sphères médiatiques, qui se questionnent sur la situation des droits démocratiques. Y compris une formation a été prodiguée aux employés de la presse, afin d’imprégner les esprits des questions énergétiques et de la place du gaz.

Les responsables quêtent, outre une image de pays stable, le but d’être une destination attrayante pour les investisseurs qui doutent depuis toujours. Le potentiel en énergies fossiles, nouvelles et renouvelables, ne manquent pas, comme partout. Le cadre réglementaire et fiscal incitatif et flexible en faveur de la promotion du partenariat et de placements de fonds financiers restent à vérifier.

La prévision à 2050 indique que la demande devrait augmenter de 34%, la part dans le mix énergétique mondial, passerait de 23% actuellement à 26%, ce qui n’est pas sûr au regard des conquêtes scientifiques qui traquent de nouvelles sources. Actuellement, les membres du GECF et sept autres pays qui lui sont associés au forum d’Alger, représentent 70% des réserves prouvées de gaz et 51% des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL). Ce qui laisse une marge aux négociations sur les tarifs avec cette diversité de l’offre. Donc, d’emblée, il faut reconnaitre la modestie de cette alliance.

Mohamed Hamel, secrétaire général du GECF.

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Vous pouvez répondre, au court sondage, en langue arabe.-

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Voir en ligne : Gaz et pétrole

     

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