Accueil > Editoriaux / Opinion > Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, (...) > commentaires, divers, diversité, pluralité, création d’idée, innovation (...) > Le sentiment de dégoût peut être source de piété.
Une étude a vérifié que ce qui est nauséabond entraîne la peur du péché
samedi 15 février 2020, par
Eouter l’article.
Vexer les philosophes a été, pendant des millénaires, une pratique des religions. Un large éventail de facteurs sociétaux et psychologiques pousse à la censure et conduit à certains comportements réducteurs des libertés. La peur de Dieu ou du péché est aussi une idée fausse qui ne protège pas contre les germes causant des maladies. Ce qui déclenchent des attitudes, ce sont des essences et tourments de la nature humaine observés en psychologie.
L’exemple des musulmans qui croient que manger du porc rend malade, alors que la science ne le démontre pas, nous édifie sur bien d’autres préjugés, encore plus superficiels. Ici nous explorons comment s’en dégoûter d’une réalité néfaste provoque l’adoption de religion. Plusieurs déclencheurs aident à se confier à la religion et la sensibilité au dégoût joue un rôle important dans la même motivation au comportement mystique.
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Le fondamentalisme religieux et les menaces qu’il fait peser sur les individus influençables et sur la société en général, est un effet du dégoût. Dans une récente étude en psychologie, d’une université californienne, intitulée « L’effet du caractère et l’état de dégoût sur la peur de dieu et du péché », il est conclu que le scrupule religieux cause les comportements préjudiciables, telle que la discrimination ou des actes de violence.
Associant à la crainte de dieu, en termes de phobie du péché, la piété est une émotion fondamentale liée au dégoût. Dans la conduite des croyances et des conduites religieuses extrémistes, une éthique comportementale est recherchée, mais elle cause les méfaits sociaux. Pour aider à lutter contre ces dérives, cette étude, parue sur la revue suisse « ICI » cerne la notion du dégoût chez l’humain.
Il est concevable d’être dégoûté, avec l’envie de vomissement au regard d’une saleté comme un paquet d’aliments pourris, comportement des agents pathogènes, ou bien lors d’une odeur nauséabonde, remontant le cœur. La recherche des scientifiques détermine l’échelle des trois domaines du dégoût. Lesquels ont chacun 7 éléments (au total donc 21) qui provoquent la répulsion ressentie. De la même méthode des degrés pour la colère ou pour l’anxiété sont établis en psychologie.
Le constat qui se dégage, est que le scrupule religieux peut être motivé par une sensibilité au dégoût, mais certainement il n’est le seul à pousser à cette « conversion ». En particulier le sentiment de dégoût est fort pour les germes et les pratiques sexuelles. Mais, paradoxalement, il est moindre pour l’immoralité générale. La sensibilité basée sur le dégoût peut jouer un rôle important dans la motivation d’un comportement religieux spécifique.
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Les travaux de cette étude ont été menés en ligne sur deux plans. Le premier a impliqué 523 étudiants de premier cycle en psychologie dans une grande université du sud de l’Amérique et a examiné la relation entre dégoût et scrupule religieux. Elle a montré que les personnes qui ressentaient un dégoût particulier envers les germes étaient plus susceptibles d’exprimer une crainte de Dieu. Et ceux qui ont du dégoût envers les pratiques sexuelles étaient plus susceptibles de craindre le péché.
Pour approfondir la question, une deuxième étude a été suivie auprès de 165 participants. Cette expérience impliquait de dégoûter certains répondants en leur montrant des images désagréables liées aux germes (vomissements, excréments et plaies ouvertes). Les participants qui ont vu les images liées aux germes ont exprimé un sentiment de dégoût considérablement plus élevé et ont signalé des niveaux de croyance plus extrêmes en termes de peur du péché, mais pas de peur de Dieu.
Des gens apparemment tolérant et socialement ouverts cooptent, sans se gêner, les outils traditionnels pour avoir du pouvoir. Ils utilisent les influences de la religion pour faire honte et exclure ceux dont ils désapprouvent le comportement. Comprendre comment la religion, avec ses réflexions dans les systèmes de croyances laïques, pousse les gens à se comporter de certaines manières. C’est de plus en plus important dans une culture, où les gens ont souvent des identités multiples et changeantes, de garder une idée religieuse pour gagner les avis et se montrer bon.
Voir en ligne : Notre dossier : fléau, délinquance, religion et...
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