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Observation du papier, rose et fleuri, du K-DO de mai 2007.

POLEMIQUE...

Coté à 53% dans la "Star’Ac" des idées de compromis.

dimanche 27 mai 2007, par caprice

Polémique à l’égard de notre nouvelle politique... : "- Nous vivons dans un perpétuel compromis auquel nous devons adapter notre mode de vie. Proposer une politique efficace ne consiste sûrement pas à décrire un rêve tout rose emballé dans un joli papier cadeau pour faire plaisir."

Gauche ou droite, social ou libéral, femme ou homme… le débat a fait rage, lors des joutes électorales gagné par Mr. Sarko. Pourtant là n’était pas le débat.

J’observe depuis un bon moment le courant de pensée généré par quelques esprits étriqués qui n’hésitent pas à assommer, à tout va, le public (dont il font partie) d’arguments infondés, concernant leur crainte et leur désespoir à l’égard du parti politique adverse... Induisant la population en erreur par des attributs très négatifs, qualifiant d’adjectifs réducteurs pour décrier l’élu d’aujourd’hui.

Chacun de nous, je crois, porte en son cœur les valeurs d’un idéal social ou n’est, dans le cas échéant, certainement qu’un ignorant ou un être sans foi. Espérons que ce dernier ne représente qu’une infime minorité de gens. L’utopie a toujours fait rêver l’homme et aura sans doute, à défaut d’avoir pu être réalisée et au moins, le mérite de contribuer à faire avancer les idées pour le meilleur et pour le pire ! Nous vivons dans un monde régit par une réalité économique bien établie, las !

Cette économie florissante présente dans les pays industrialisés dont nous (la France) faisons partie est largement permise gr ce à l’incroyable développement technologique qui ne cessé de croitre d’une manière exponentielle, ces dernières décennies, et construit notre environnement social très aseptisé. L’humain peut s’y sentir relativement dépassé, hors du coup, contraint de subir ce qu’il ne maitrise plus, troquant son étique contre du travail, sa morale contre du confort, ses valeurs contre de l’argent. Et finalement l’homme est indirectement contraint de substituer ses désirs d’épanouissement humain à travers une consommation excessive. Consommer encore, toujours, plus… Diktat !

Le règne de la société technologique gagne toujours plus de terrain et décontenance toujours davantage les citoyens. Certains, conscients de la racine de leur souffrance, la rechignent et ils ont raison. Pourtant, cette même technologie qui crée sans cesse de nouveaux besoins qui n’en sont point et dont on peut, à juste titre, remettre en cause le système au rapport des effets décadents qu’il engendre : ce système nous a apporté le confort. Le confort de dormir au chaud, de manger suffisamment et sainement, de se laver régulièrement. L’hygiène à fait son chemin. Le confort de vivre plus longtemps et de pouvoir se soigner. Les médicaments sont à portée de main. Le confort de travailler moins, quand les machines remplacent les hommes naguère armés d’une pioche dans les carrières ou dans les mines, crevant seuls au fond de leur trou à rats.

Nous vivons dans un perpétuel compromis auquel nous devons adapter notre mode de vie. Le socialisme n’est pas, au même titre que le libéralisme, une solution, mais simplement un concept. La seule réponse au changement possible est l’action, or il ne s’agit pas de renier l’un ou l’autre de ces modèles de pensées, mais plutôt d’opter pour celui qui propose de passer à l’acte dans un contexte réaliste. Car ces actions sont aujourd’hui plus que nécessaires à mener si l’on ne veut pas tuer irrémédiablement notre système qui actuellement se dégrade de jours en jours : l’endettement du pays est écrasant, l’administration pesante, la fiscalité oppressante, l’éducation obsolète et déficiente, la délinquance grimpante…

Proposer une politique efficace ne consiste sûrement pas à décrire un rêve tout rose emballé dans un joli papier cadeau pour faire plaisir. Non, il s’agit de faire des constats, de révéler des vérités dont on aimerait bien se passer de faire état. Et surtout il s’agit d’être capable d’exprimer la manière avec laquelle on compte mener ses actions. Ce qui implique d’avoir clairement identifié, non uniquement les problèmes, mais leur causes premières, car ce n’est pas en appliquant des remèdes aux symptômes que l’on éradiquera la maladie. A ce titre il me semble tout autant illusoire de penser que l’on va pouvoir sauver les pauvres en volant aux riches. Un propos des plus incohérents que j’ai pu entendre dire (et encore s’il n’y avait que ça…) On ne sauvera personne avec de telles idées, sinon enfoncer encore plus les pauvres ainsi que les riches de façon irréversible dans un gouffre sans fin.

Alors, les propos ressassés à maintes reprises prônant le fait de taxer davantage les riches me sidère, d’autant plus quand on considère en France qu’un riche est une personne dont le patrimoine avoisine les neuf cent mille euros. Cette somme acquise à la fin d’une carrière et au rapport du coût de la vie actuelle n’est, pardonnez-moi, pas si conséquente. Vouloir l’imposer davantage est une provocation à l’égard du petit détenteur et non une solution. Car nous vivons dans une Europe, et même, dans une mondialisation où les économies se livrent à une rude concurrence. L’harmonisation fiscale ne se fera jamais, car on sait bien aujourd’hui que la concurrence est bien plus saine qu’un monopole… ça marche aussi avec la fiscalité ! Et les lois n’y changeront rien. Cette personne aura toujours le droit d’aller travailler ailleurs dans des conditions plus favorables… Tout travail mérite salaire et cela, si l’on se veut dans un contexte équitable, à hauteur des efforts et des résultats.

Pourquoi s’acharner sur ces gens soit disant « aisés », les culpabilisant de gagner correctement leur vie ? Cette personne empêcherait-elle les autres de travailler ? Le partage du temps de travail est une aberration. Premièrement parce qu’il ne profite pas à la majeure partie des petites entreprises qui ne peuvent physiquement pas partager un temps qui est trop réduit et qui leur coûterait trop cher à compenser puisque incompressible (2 personnes aux 39h réduites à travailler 35h, il reste donc 8h de manque de production… pour autant va t-on embaucher une troisième personne à temps plein pour palier ces 8h résiduelles ? Bien sûr que non… je vous laisse deviner les conséquences.) Et fondamentalement parce qu’il y a largement matière à transformer en terme de ressources et par conséquent il y a bien de nouvelles richesses à créer, et de façon inhérente d’emplois à générer, ouvrons les yeux. Et si vous avez un doute quant à cette dernière affirmation, demandez-vous simplement comment plus de deux cent mille entreprises se créées chaque année en France.

Evidemment, lorsque que l’on sait que les salaires (ceux au dessus du minima social) sont chargés aux alentours de 50%, et qu’en plus certains fonctionnaires voudraient les charger d’avantages, il est normal que cela n’incite pas les entrepreneurs à créer et n’incite pas les patrons à embaucher. Sans parler des lois visant à surprotéger les salariés en imposant aux dirigeants des pénalités financièrement lourdes rehaussant à un prohibitif le prix à payer pour se lester d’un de ses employés. La question n’est pas de savoir si l’employé ou bien le patron qui a raison, la question est de savoir si il ne serait pas plus favorable aux salariés de pouvoir aisément retrouver un travail du jour au lendemain. Or comment voulez-vous que cela soit possible si l’on enlève toute marge de manœuvre aux dirigeants. Ce système flexible pourtant existe chez quelques pays voisins. Le fait même pour un patron de savoir qu’il peut vous virer comme il le veut, l’incite paradoxalement à vous embaucher plus facilement ! Enfin pour l’heure et dans les conditions actuelles, pour l’entreprise la dissuasion est forte de ne pas embaucher sinon de ne pourvoir que des postes aux statuts précaires, très loin du CDI tant désiré. En clair, trop de social à plus que tendance à tuer le social.

Bien sûr qu’il est anormal de payer des dirigeants de grands groupes avec des salaires mirobolants de plusieurs millions de dollars annuels, sans compter les parachutes que certains d’entre eux se voient octroyer à leur départ, alors même qu’ils ont échoué à leur devoir laissant en prime un beau déficit dans la trésorerie et des centaines d’employés sur le carreau. Evidemment, c’est inacceptable. Cependant, on parle de qui là ? De quelques dizaines de dirigeants véreux appartenant à la "Star’Ac" du CAC40 ou de tous les patrons français ? Ces grandes entreprises là, elles ne sont que 40 comme son nom l’indique à faire partie des entreprises cotées sur le marché, et on compte à peine plus d’une centaine de « grands groupes » en France…

Niet, comparé aux millions d’autres petites et moyennes entreprises, à tailles humaines, dont les « petits patrons » se battent pour vivre, à défaut de survivre au rythme du harcèlement constant qu’ils subissent par le fisc ou le trésor public afin de payer des cotisations sociales dont le montant se révèle parfois plus élevé que ce que l’entreprise a gagné ; flop… faillite. Discutez en un peu avec des artisans et d’autres patrons de petites boîtes ; beaucoup d’entre eux tombent également, sauf qu’eux, contrairement à leurs employés ne toucherons par les ASSEDIC lorsqu’ils feront faillite. Un comble ! Il est normal dans ces conditions où le risque est grand, les aides peu nombreuses et plus encore parce que c’est là leurs propres créations, qu’ils bénéficient au moins des dividendes, pour peu qu’il en ait, du fruit de leur travail. N’est ce pas étrange de grincher ces patrons pourtant généreux, mais méconnus (on ne parle toujours que des méchants, forcément) alors même qu’ils contribuent à créer des richesses, de la sécurité, de l’emploi… et contribuent à alimenter les caisses de l’état pour faire du service public ?

Qui sont donc ces ignorants qui se permettent ainsi d’insulter si amèrement les 53% de citoyens qui ont choisi leur camp ? N’est pas sot de penser que la moitié des Français seraient simplement « bête » ? En ce qui me concerne, ces gens là, que je nommerai « les 53 » ne sont pas fous et encore moins des fascistes ou je ne sais encore quelles autres bêtises dont ils se voient affublés. Inutile de préciser que beaucoup d’entre eux sont vos patrons, vos amis, voir votre famille ! Ils ont une opinion, une position, des idées et une volonté profonde et justifiée de changement concernant le fonctionnement de notre pays. Ils souhaitent peut être plus de flexibilité, plus de reconnaissance, plus d’ouverture… en somme plus de liberté. L’ambition à vocation sociale aussi honorable soit-elle ne permet pas pour autant de prétendre pouvoir s’affranchir des règles de la logique économique qui régit notre nation. C’est pour cela qu’il n’est absolument pas incompatible d’être humain et généreux tout en préférant un système politique, fiscal, social plus libéral.

Effectivement, beaucoup de gens méconnaissent l’économie et à ce titre, par voix de conséquence, méprisent la politique… mais cela n’est pas une faute en soit. En revanche la faute dont je fais état est grave. Car nous vivons en démocratie et les comportements actuels de quelque « rebelles sans conviction » vont à l’encontre du respect de notre nation et par conséquent vont à l’encontre du respect de nos concitoyens. Je bl me là tous les manifestants qui de part leurs agissements inacceptables vont à l’encontre des valeurs même, qu’ils tendent à prôner, - ces valeurs : respect et liberté...

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