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L’environnement et l’agriculture productiviste, possible mariage ?

"Permaculture" : moins de terres aux nourritures et plus de forêts.

jeudi 7 mars 2024, par N.E. Tatem

Les problèmes environnementaux se conjuguent aux conditions d’habitabilité de la planète par tous les êtres dont l’existence collective fonctionne dans la normalité et non la prépondérance d’une espèce sur les autres. Les exigences d’une nourriture suffisante pour les humains, dont le nombre de ventres à alimenter, provoquent l’élargissement des terres exploitables, alors que des régions doivent demeurer inhabitables par tous…

Articles de cet auteur sur Alger-Républicain, doyen de la presse écrite algérienne et où ont travaillé Kateb Yacine et Albert Camus (Nobel de littérature), sur l’agriculture.

Il y a un peu plus de 10 000 ans, la grande révolution économique s’est opérée avec l’expansion des méthodes agricoles à grande échelle. De chasseur-cueilleur, l’humain devient définitivement planteur-éleveur. Depuis s’est déclenché une utilisation des terres à des fins agricoles. Depuis, et ce qui est déjà longtemps, le principal moteur de la destruction de la biodiversité mondiale.

Plein de vitamine C, le Kiwi, un fruit bon pour l’humeur.

Les humains peuvent venir à bout de la faim et à réaliser une postérité dans lequel la faune sauvage de la planète rejaillira. Si les terriens parviennent à accroître davantage la productivité des terres agricoles, c’est avec des volontés politiques agissantes, intransigeance pour reproduire une situation inspirée de l’originelle. Ce qui rend plus durable la collectivité mondialisée…

Un regard sur notre histoire montre clairement qu’il est possible de tenter la sauvegarde de notre planète, avec une exploitation judicieuse des sols, en rationalisant des moyens qui nourrissent tous les habitants. La nouvelle ère, après des millénaires où l’augmentation de la production alimentaire n’était possible qu’en transformant les zones sauvages de la planète en terres agricoles, doit surgir avant la fin catastrophique… Renverser cette tendance est une option faisable.

Rendements des principales cultures de base, monde, 1961 à 2021

Il est bien possible aujourd’hui d’augmenter la production alimentaire tout en libérant plus d’espace pour d’autres espèces. La notion de productivité rationnelle et optimale des terres agricoles est faisable. Et pour parvenir à cet avenir durable, c’est propulser et adopter la réelle reconsidération des modes d’exploitation. La pertinence de ce discours est de notre ligne éditoriale.

Les humains ont détruit les forêts pendant des milliers d’années. Avec l’agriculture, le défrichage des espaces, généralement d’une végétation arboricole, a pris une expansion, en rameutant même des populations en quête de sols fertiles. Des jeunes sensibilisés de l’avenir de la planète aspirent à devenir la première génération à parvenir à un monde dans lequel les forêts s’étendent.

Articles de cet auteur sur Alger-Républicain, doyen de la presse écrite algérienne et où ont travaillé Kateb Yacine et Albert Camus (Nobel de littérature), sur l’agriculture.

À la fin de la dernière grande période glaciaire, exactement le moment où les humains ont commencé le travail de la terre, on estime que 57 % des terres habitables de la planète étaient couvertes de forêts. Le déclin a débuté avec la recherche et conquête des sols pouvant accueillir des cultures nourricières. Puis les cadences se sont accélérées avec les colonisations.

Effroyables déplacements des micro-plastiques avec les ouragans.

Pour augmenter la production alimentaire tout en restaurant les habitats sauvages, les moyens sont scientifiques avec une maitrise des technologies pour produire plus de nourriture sur moins de terres. Si nous devons augmenter la productivité agricole, plusieurs méthodes tentent de percer comme la verticalité des jardins et l’association des verdures en zones urbaines.

Après des siècles de stagnation, l’humanité a récemment enregistré une forte augmentation de la productivité des terres. Les moyens de fertilisation, dont certains liés à la « permaculture », qui accroissent la production comme les engrais, renforcent les réponses aux besoins alimentaires.

La quantité et la qualité de nourriture produite par unité de terre qu’est l’hectare, ou le m², n’a pas été meilleure avant le 20ᵉ siècle. Précisément, depuis un peu plus de 60 ans, la production d’environ une tonne de blé, par hectare de terre, est passée à trois tonnes et demie, selon des témoignages d’agronomes et de travailleurs. Les rendements multipliés par 3,5 sont dus plus grâce aux intrants et des modes d’exploitation optimisés. La productivité se performa pour suffire les populations !

Le graphique montre que l’utilisation des terres par personne a diminué de plus de moitié. Dans le même temps, l’offre alimentaire par personne a augmenté dans toutes les régions du monde. C’est possible. En fait, nous avons déjà accompli beaucoup de choses, comme le montre le graphique suivant.

Utilisation des terres en aliments pour 1 000 kilocalories
L’utilisation des terres se mesure en mètres carrés (m²) nécessaires pour produire 1 000 kilocalories d’un produit alimentaire donné.

Articles de cet auteur sur Alger-Républicain, doyen de la presse écrite algérienne et où ont travaillé Kateb Yacine et Albert Camus (Nobel de littérature), sur l’agriculture.

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Voir en ligne : Réchauffement climatique, environnement, écologie

     

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