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Tebboune interviewé sur bilan et convoitise du second mandat.

1ère partie : populisme grossi et omission des détentions d’opinion.

lundi 1er avril 2024, par Djamel Damien Boucheref

La candidature de M. Ali Ghediri invraisemblable par une prolongation inopinée de sa peine, lors d’un faux procès, n’est pas plausible dès lors qu’il soit aux arrêts. Favorablement systémique, elle risquait d’être, dans une alternance comme les faisait l’institution armée, idoine aux us de l’interférence des officiers. Mais aussi inimaginable, car les bureaucrates issus de l’ENA ne lâchent pas prise, en dépit des déviations antidémocratiques et du criard populisme qu’ils manipulent, en pourvoyant chichement la rubrique budgétivore militaire.

Seconde partie : essentiel de l’interview de Tebboune, point par point.

Le prétexte d’atteinte à la stabilité du pays sert aux despotes algériens pour prescrire la mise au pas des citoyens, ce qui est, en 2024, une exigence de leur autocratie et non de sauvegarde de la patrie. Ceux qui ont succédé à Bouteflika font inéluctablement le même diktat réducteur de la démocratie, qu’ils disent avoir réalisé même le parfait modèle de société nationaliste, alors que reculent bien des segments du progrès réel.

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La dernière interview du président Tebboune, du 30 mars 2024, est, comme de coutume, un discours envers le public qui consomment sans rechigner de tels entretiens. Avant cette causerie idoine à la consommation interne et locale, imprégnée de médiocrité, un large mouvement des personnels diplomatique, venue après le décrochage, en Afrique et dans les relations avec des alliés traditionnels, et un effondrement du prestige du pays.

Ces éléments et faits très récents, en cette fin du premier trimestre de 2024, servent à comprendre et concevoir une analyse du pouvoir que chapeaute le bureaucrate qui a échappé à la chasse aux sorcières inter-clanique du Hirak. Émettre à l’opinion agissante la répression, avec un contrôle "militaro-policier", est un retour à l’époque sombre où les erreurs ne sont pas corrigées et les dérives sont des naufrages irréparables.

Les questionnements que suscite le second mandat préconisé à Tebboune, sont de véritables reproches à l’armée qui collabore, contre le peuple, à l’enlisement dans les pratiques d’exclusion. L’institution reste prépondérante, dans les équilibres et les sursauts de fierté, cependant elle laisse les injustices, la médiocratie et les saignées de la rente, se dérouler sous l’esquisse d’un évitement d’une déstabilisation de la nation.

Cette parade, des troubles risqués, qui est enjointe au mouvement de 2019, a reçu l’aval des militaires intègres, qui ont idée préétablie du retour de "l’islamo-terrorisme". Mais, le scénario contredit l’esprit paisible du Hirak qui est propulsé et consolidé par son état pacifique et hautement citoyen, connu par « silmiya ». Laisser les bureaucrates s’en prendre aux démocrates conséquents est grave !

Car la mise en pratique de la démocratie, que l’opportuniste Bouteflika a dévié, est encore reportée. Si la menace « fascislamiste » n’est toujours pas écartée, alors qu’une citoyenneté digne du projet national, semble être renvoyée aux calandres grecques, les dirigeants agglutinés par Tebboune ne sont guère porteurs de probité.

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Les coups de boutoir auxquels les officiers de l’ANP (Armée Nationale Populaire) infligeaient aux nationalistes, avides de monopoliser le pouvoir, paraissent être en saturation. Et les substituts du « khéchinisme » (surannés) demeurent en succession. De quelle inspiration « la nouvelle Algérie » est-elle amalgamée ? Car les prisons et la répression rengorgent des injustices !

Seconde partie : essentiel de l’interview de Tebboune, point par point.

Les bureaucrates ont érigé le spectre de troubles périlleux comme prétexte pour accaparer les centres des décisions. Certains observateurs se demandent : Qui va être le challenger crédible à Tebboune lors de l’élection de 2024 ? Nous avons cité en introduction le cas du général Ghediri, comme homme du système.

Pourtant, pour sa propre succession, Tebboune use abusivement de l’idée de danger sur la stabilité du pays, bien est visé pour ses positions, selon les mêmes détrousseurs de la rente. Et en conclusion, tout sert à perpétuer des prédateurs incompétents dans la gestion des affaires du pays.

La prise de la présidence algérienne par la mouvance islamiste, néanmoins anticonstitutionnelle et ne correspondant pas aux aspirations profondes de la société qui sont de modernité, d’essor sociétal et d’égalité. Les deux lièvres, Bengrina et Mokri, feront certainement partie de la course, en dépit que le second a vécu une IQTN (interdiction de quitter le territoire national) avec le retrait de son passeport à l’aéroport, alors qu’il sortait du pays. La persistance de cette tendance fasciste et religieuse alimente la régression culturelle et sociale…

L’apparence d’un épilogue du parcours réalisé depuis 12/12/2019 s’émulsionne avec ambivalence avec un programme électoral, ce qui est le propre des indécis et des embarras que couvent les hautes sphères du pouvoir. Car Tebboune n’arrive pas à expliquer son avancée du vote, ni sera ou candidat ?

Cette dernière interview, du président Tebboune, avec deux représentants de la presse algérienne, peut-être qualifié à la fois, en bilan du premier mandat et de déclaration d’une éventuelle candidature, aspirant à briguer une nouvelle volonté d’être au prochain scrutin.

Seconde partie : essentiel de l’interview de Tebboune, point par point.

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